samedi 19 septembre 2020

Montréal vue du sol

 



vendredi 18 septembre 2020

Pas de TikTok pour les TiqToqués




Depuis le temps que les Stazunis protestent contre la censure dont Internet est victime, il était temps que, au nom de la liberté de parole, ils interdisent les applications des autres. 


C’est pas pour rien qu’ils sont les leaders du monde libre: ce sont eux qui décident de ce qu’est la liberté et de qui peut en profiter.


jeudi 17 septembre 2020

Preuves irréfutables!




Des membres de «l’équipe d’Alexeï Navalny», le malheureux prétendument empoisonné en Russie, ont découvert dans la chambre d’hôtel de la victime une bouteille de plastique comportant des traces de Novitchok, le fameux poison.


La bouteille a été retrouvée «deux semaines plus tard» et expédiée en Allemagne afin qu’un laboratoire confirme la présence du poison sur le contenant. Fort heureusement, le service aux chambres des hôtels sibériens cède quelque peu au laxisme, de sorte que, après tout ce temps, ladite bouteille a été facile à trouver.


Ainsi, M. Navalny aurait été empoisonné quelque temps avant son départ pour l’aéroport, sa montée dans l’avion et le décollage de l’appareil. C’est pas mal pour un poison dont l’effet, sur le papier tout au moins, est censé être foudroyant.


Soyons simplement reconnaissants que ladite bouteille, après toutes ces manipulations, n’a incommodé personne d’autre.


Venez jouer là



On a appris cette semaine qu’une équipe d’enquêteurs mandatée par l’ONU avait déposé un rapport accablant pour le gouvernement du Venezuela. Vous savez, ce pays socialiste que les Yankees ont pris en grippe et qu’ils menacent épisodiquement d’invasion…


En effet, lesdits enquêteurs ont accusé Nicolas Maduro de «crimes contre l’humanité» ayant entraîné la mort par homicide de 5000 personnes depuis 2014. Est-il besoin de dire que tous les adversaires du gouvernement vénézuélien se sont récriés devant tant d’horreur et que les reproches ont fusé aux dépens de Caracas? Est-il besoin de préciser, en outre, que l’équipe de l’ONU n’a jamais mis les pieds au Venezuela et que son «enquête» s’est limitée à interviewer des opposants au régime, lesquels ont fait mention de viols, de torture et de menaces de mort? Aucune de ces choses que les Stazunis pourraient pratiquer, par exemple dans un de leurs nombreux bagnes…


Certains esprits chagrins – au nombre desquels je ne compte pas moi-même, dieu merci – pourraient être tentés de remettre en question la validité de l’enquête susdite. Ce qui, par contre, ne saurait être nié, c’est que, dans le même temps, le procureur général du Venezuela a annoncé la capture d’un espion yankee sur son territoire, ainsi que le démantèlement d’une cellule terroriste.


Je me demande si l’ONU va faire une enquête là-dessus.







mercredi 16 septembre 2020

Justice à l'aveugle

 




Vous connaissez la HJS, non? Mais oui, la Henry Jackson Society de Londres aux Royaux-Munis. Il s’agit de ce think tank étroitement lié aux services de renseignement yankees comptant parmi ses conférenciers invités des gens aussi connus que Mike Pompezhaut, le chef de la diplomatie des Stazunis.


Parmi les membres de la HJS, on remarque nul autre que lord James Arbuthnot, un conservateur bien sûr, reconnu comme étant un faucon également lié de près au complexe militaro-industriel. Il est en outre l’heureux époux de la sémillante lady Emma Arbuthnot, laquelle a instruit le procès pour l’extradition de Julian Assange vers les Stazunis, où il est accusé d’espionnage parce qu’il a publié sur Wikileaks les preuves des crimes de guerre yankees dérobées par d’autres.


Comment douter, ne serait-ce qu’une seconde, que ce procès ne sera pas des plus équitables de la part d’un système de justice résolument aveugle face aux questions de partialité?




mardi 15 septembre 2020

Montréal vue du sol

 


lundi 14 septembre 2020

Ma gang de malades

 




Aussi curieux que cela puisse paraître, aux Stazunis, le pays le plus durement touché par la Covid-19, il y a une frange de la population qui refuse systématiquement toute mesure de protection contre la diffusion du virus.


Ce sont surtout des partisans de l’extrême droite appuyant le président Trompe, lequel a misérablement foiré dans la gestion de la crise et qui, pour pallier son incompétence, répète que désormais tout va bien. À preuve, il a décidé de tenir des rassemblements intérieurs où ses partisans peuvent se postillonner les uns sur les autres à qui mieux mieux.


Évidemment, on ne peut recommander de telles pratiques. Mais, comme il s’agit en grande partie du «panier de déplorables», je ne me sens pas en position de les décourager non plus. Au contraire, comme je n’en fréquente aucun, je leur souhaite la meilleure des chances au prochain rassemblement où ils ne seront peut-être plus la majorité.


À ce rythme, ils ne le seront probablement plus dans les isoloirs non plus.



Montréal vue du sol

 



dimanche 13 septembre 2020