samedi 6 mars 2021

Fauché, mais pas pauvre

 



Pour répondre à la question ci-dessus, j’aurais tendance à dire: «Probablement parce qu’elles n’ont pas d’argent.» Il est vrai qu’elles doivent acquitter la facture de la santé ainsi que celle de l’éducation, et ce, d’une manière ou d’une autre.


Vous trouvez l’argument fallacieux?


Et pourtant, prenez ces richissimes hommes d’affaires qui quémandent – et obtiennent la plupart du temps – de l’argent, et ce, d’une manière ou d’une autre. C’est probablement parce qu’ils n’ont pas de fric non plus. En tout cas, personne ne songe à leur reprocher quoi que ce soit, à eux.


Remarquez, ça ne veut pas dire, parce qu’on est fauché, qu’on est pauvre pour autant.


Pontife poncif




Dans un élan œcuménique, le pape Frenchie Un a visité l’Irak où il a rencontré le grand ayatollah Ali Sistani. Les deux hommes en ont profité pour prier en faveur de la paix. C’est chouette et, en plus, ça va faire une belle jambe à toutes les victimes des guerres qui les remercient chaudement de leur indifférence et de l’absence de tout geste d’aide concret. 


«Comme quoi?», demanderez-vous sans doute. Je n’en sais rien, mais les chefs de deux des organisations les plus riches de la planète devraient bien, avec un peu d’effort, trouver moyen d’alléger le fardeau de ceux qui souffrent sous les bombes. Par exemple, leur envoyer des hosties consacrées; sans gluten, bien entendu.


On ne peut que se demander si de tels clowns croient vraiment en dieu. Il est vrai que, si c’est le cas, cela les dispense de respecter les humains.


vendredi 5 mars 2021

Sécurité, quand tu nous tiens


https://tomdispatch.com



Depuis le fameux 11 septembre 2001, le mantra obsessif est celui de la «sécurité». Née aux Stazunis, la notion a fini par contaminer tout l’Occident. Désormais, les pays sont tendus vers la lutte au terrorisme et à l’extrémisme, les principaux vecteurs de la peur ressentie par les masses.


Sans doute pour cette raison, on a assisté – en particulier aux Stazunis – à un accroissement assez substantiel des budgets militaires, accroissement qu’on n’avait pas vu depuis la fin de la guerre froide. C’est à coups de milliards, a-t-on expliqué à la population, qu’on allait assurer sa sécurité.


Bref, des portions budgétaires sans cesse gonflées furent englouties dans les armements afin que nous puissions dormir sur nos deux oreilles. Or, cette notion vient de se révéler comme étant une totale fiction. Car ce ne sont ni des extrémistes ni des terroristes qui ont mené à une mort prématurée des centaines de milliers de citoyens. 


Le responsable fut un virus contre lequel les pays les plus industrialisés se sont retrouvés impuissants, puisque l’argent qui aurait permis de garantir des services de santé adéquats avait été investi, en bonne part, dans des engins de destruction.


Finalement, la seule chose qu’ils ont détruite ce fut notre sécurité.

 

jeudi 4 mars 2021

On s’en crise!




Une crise? 


Vraiment? 


Le Brexit est une crise. La Covid est une crise. Boris Johnson est une crise. La crise est une crise. Mais les tribulations de diadèmes ne sont, au final, que de la poudre aux yeux; une sorte de téléréalité pour la galerie. C’est comme décrire la lutte professionnelle comme étant de la bagarre. Certes, il y en a qui se font mal au passage, mais cela reste incident.


Ce qui est important ce n’est pas comment les privilégiés se traitent entre eux, mais comment ils traitent ceux qui n’appartiennent pas à leur monde. Vous saviez, vous, que cette chère Meghan Markle avait fait l’objet d’une plainte pour harcèlement de la part d’un secrétaire à la communication, en 2018?


À l’entendre, son retrait de la famille royale a beaucoup coûté à son couple, s’il faut en croire l’entrevue qu’elle a accordée à Oprah Winfrey. Apparemment, il faudrait la plaindre, en plus.


Pauvre petite, va.


mercredi 3 mars 2021

Joe-les-bottines II*



Prescience ou inconscience? Il est difficile, à ce stade, de savoir quelle étiquette apposer à la personne de Joe Bidon, nouveau président des Stazunis.


Ce mercredi, une attaque de roquettes a frappé une base militaire, en Iraq, occupée par des soldats yankees, entre autres. Comme d’habitude, il n’y eut pas de victimes directes imputables à cette agression, sinon un contractuel  civil mort des suites d’une crise cardiaque subie lors de l’attaque.


Toute la question est de savoir si cela est lié à la frappe aérienne ordonnée par la Maison-Blanche, la semaine dernière. Si l’administration yankee avait attaqué en prévision de ce qui vient de se produire, alors Joe Bidon a fait preuve de prescience. Si l’attaque d’aujourd’hui est en représailles de celle qui a eu lieu l’autre fois, alors Bidon est un provocateur inconscient.


Alors, d’après vous, prescience ou inconscience?


Remarquez bien que, dans les deux cas, il n’est pas question d’intelligence.



*http://buffetcomplet.blogspot.com/2021/02/joe-les-bottines.html

Tissé stressé


 

C'est ce qui arrive dans les Communautos tissées trop serrées.


mardi 2 mars 2021

La science est rendue moins



Selon certaines personnes, l’épidémie de Covid a eu l’insigne avantage de permettre le développement de méthodes et de protocoles d’approbation assurant le développement rapide de nouveaux vaccins.


Surtout, n’allez pas ressentir un élan d’espoir dans le cas d’une nouvelle épidémie. Certains obstacles resteront à jamais insurmontables.

 

lundi 1 mars 2021

Joe Sarkozy


 

dimanche 28 février 2021

Montréal vue du sol

 




Pablo pas bloqué

 


Joe-les-bottines

 





En tout cas, le nouveau président yankee Joe Bidon n’a pas les deux pieds dans la même bottine! Pas sitôt arrivé à la Maison-Blanche qu’il ordonnait déjà des frappes aériennes en Syrie. 


Pourquoi? J’sais pas!


La situation là-bas n’avait guère évolué et, surtout, il n’y avait aucune menace précise à l’endroit des troupes yankees ni du sacro-saint Israël. La chose est apparue à ce point arbitraire que même des législateurs démocrates – des larbins de son propre camp – ont non seulement exigé des explications, mais certains d’entre eux envisagent même de limiter les pouvoirs de leur président sur les questions militaires.


En d’autres termes, plutôt que «lâche pas, mon Joe», c’est «lâche ça, mon Joe»!


Montréal vue du sol