Les Fils du dragon rouge
Une autre aventure de Pat Britt (no 127)
Pat Britt débarque à Shanghai où il doit entrer en contact avec un représentant des services secrets chinois afin d’améliorer la collaboration entre leurs services respectifs. Cependant, alors qu’il attend sur un banc en contemplant le bal langoureux des adeptes du tai-chi, la sirène d’une voiture de police lui apprend que son contact a été assassiné en pleine rue. À côté du corps sanguinolent du malheureux agent chinois, la police découvre la présence d’une figurine sculptée dans un jade très rare strié de rouge. Pat Britt ne peut s’empêcher de remarquer l’empressement avec lequel la police officielle traite toute l’affaire. Convoqué le lendemain pour donner sa version des faits, il est étonné d’apprendre d’entrée de jeu que l’enquête a déjà été classée et que son témoignage ne sera pas requis pour la suite de la procédure à la demande des services secrets chinois, et ce, afin de ne pas attirer l’attention des journalistes occidentaux sur leur éventuelle collaboration. De plus en plus mystifié, Pat Britt ouvre sa propre enquête. Il découvre, dans un bouge infect, que les petits dragons rouges sont en fait la signature d’une organisation occulte mystérieuse connue sous le nom de « Les Fils du dragon rouge »*. À la fois organisation criminelle et groupe politique clandestin, les Fils du dragon rouge ont étendu leur influence sur Formose, une part respectable de la Chine continentale et tout le Sud-est asiatique. Cependant, les recherches de Pat Britt ont attiré l’attention sur lui. Alors que le quartier général lui intime de rentrer par le prochain avion, il est victime d’une première tentative de meurtre, dans sa chambre, alors qu’on tente de l’électrocuter dans sa baignoire. Le soir même, des balles sifflent à ses oreilles dans les jardins de son hôtel. La police, ne goûtant plus la présence encombrante de cet étranger, décide de le refouler par le prochain vol. Les dernières quarante-huit heures que Pat Britt passe à Shanghai ne lui laissent pas un moment en repos. Malgré ses précautions, il échappe à un autre attentat, maquillé celui-ci en accident de la route, et est sauvé in extremis par nulle autre que la redoutable Natacha Bolshoï. À l’abri chez elle, Pat Britt apprend de sa bouche les origines et l’histoire de la société des Fils du dragon rouge et, surtout, l’incroyable destinée du mystérieux Monsieur Li qui joue, dans l’affaire, un rôle de premier plan.
– Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Neddie Dedke – 170 p. – 1996 – Le fameux Li se trouve enfin démasqué. On comprend mieux ses entrées auprès des principaux gouvernements occidentaux et surtout l’impunité avec laquelle il peut agir en Extrême-Orient.
– Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.
* Voir, dans la série Les Aventures de Pat Britt, les romans : Y’en a marre du Myanmar ; Bombance à Bombay ; Bonn, heure zéro ; Encore décoré en Corée ; Trop poli à Tripoli.