samedi 31 décembre 2016
A Canadian moment
Lors de ces festivités, surtout tenues dans une des langues officielles, on s'attendra à ce que vous vous amusiez bien, tandis qu'on vous enfoncera du chiffon bicolore dans les oreilles.
vendredi 30 décembre 2016
Salam, Salim
Salim Lamrani est un enseignant à l'université de La Réunion possédant un doctorat en études ibériques et latino-américaines. Il s'intéresse principalement à Cuba et à ses relations avec les Stazunis.
Dernièrement, il a publié un article des plus intéressants où il compare des rapports produits par Amnistie internationale concernant les droits de l'homme respectivement à Cuba, en France et aux Stazunis.
On sait à quel point les infractions commises aux dépens des droits de l'homme ont été sévèrement vilipendés, particulièrement à Paris et à Washington. Bon justif, le fils de Pierre Elliot Trudeau – et accessoirement premier ministre du CAnada – en avait même ajouté une couche de son cru à la mort de Fidel Castro en bêlant dans le même registre.
Or – et c'est là tout l'intérêt de l'article de M. Lamrani –, on constate à la lecture que, selon Amnistie internationale, qui n'est généralement pas plus tendre à l'endroit de Cuba sur cette question, les droits de l'homme sont plus souvent bafoués en France, et surtout aux Stazunis, qu'à Cuba.
Inutile de dire que l'article en question n'a pas fait les manchettes de la presse cAnadienne, et encore moins celles de La Presse qui l'est encore davantage.
jeudi 29 décembre 2016
Une victime de plus en Syrie
Aussi incroyable que cela puisse paraître, un accord de cessez-le-feu a été signé en Syrie. L'accord en question a été accepté autant par le régime de Bachar al-Assad que par la soi-disant «opposition modérée», mais néanmoins armée jusqu'aux dents, et il l'a été sous l'égide de la Russie, de la Turquie et de l'Iran.
Par ailleurs, la diplomatie russe a annoncé que, à Astana au Kazakhstan, des préparatifs de négociation de paix doivent être menés, toujours avec la participation des mêmes trois pays. Pour la première fois depuis le début de la guerre civile en Syrie, en 2011, on assiste à une volonté de mettre un terme à ce conflit qui a déjà fait un nombre incalculable de victimes.
Si la rencontre d'Astana devait être couronnée de succès, il est tout de même nécessaire de mentionner qu'elle produirait une victime de plus. En effet, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, nulle part il n'est fait mention d'une participation yankee au processus, ce qui revient à dire que la diplomatie stazunienne recevrait au passage une volée de plombs dans l'aile, elle qui a tout fait au fil des ans afin de jeter de l'huile sur le feu.
Parions que Washington fera tout pour saboter le processus. Préparez-vous: on va assister à une série d'attentats terroristes dans la région et ailleurs, sans compter les sanctions yankees de circonstance, afin de faire réfléchir les participants.
D'ailleurs, cela a déjà commencé ici et là.
mercredi 28 décembre 2016
mardi 27 décembre 2016
lundi 26 décembre 2016
Bile et bilan
Voici venu ce moment de l'année où on a tous l'impression de se trouver dans une sorte de sas. C'est-à-dire qu'on se remet lentement du matraquage de Noël, en attendant d'en acquitter les dettes, et qu'on se prépare à l'autre fête, celle qui s'avoue d'entrée de jeu païenne, et qui marque le début de la nouvelle année.
Or qui dit début de la nouvelle dit également fin de l'ancienne. Évidemment, les médias de tout acabit vont se lancer dans le déballage de bilans afin de nous rappeler en quoi 2016 nous a marqués, processus qui incite inévitablement à espérer que 2017 nous épargne les mêmes affres.
Côté bilan, tout tient en trois mots: guerres, épidémies, catastrophes. Quant à ce dernier point, mentionnons tout de même que les catastrophes ont été de deux ordres: naturelles et anthropiques. Au nombre des premières, on peut compter par exemple les tremblements de terre. Les secondes comprennent, entre autres, l'arrivée au pouvoir de personnes ignorantes, incapables, narcissiques et imprévisibles, comme par exemple Donald Trompe aux Stazunis – tiens, quatre en un.
Oui, il faut souhaiter très fort que 2017 soit très différente de 2016. Mais, de vous à moi, croyez-vous sincèrement qu'il y a une toute petite chance pour ça?
N'y pensez pas trop pour le moment, Il sera toujours temps de se faire de la bile plus tard.
Or qui dit début de la nouvelle dit également fin de l'ancienne. Évidemment, les médias de tout acabit vont se lancer dans le déballage de bilans afin de nous rappeler en quoi 2016 nous a marqués, processus qui incite inévitablement à espérer que 2017 nous épargne les mêmes affres.
Côté bilan, tout tient en trois mots: guerres, épidémies, catastrophes. Quant à ce dernier point, mentionnons tout de même que les catastrophes ont été de deux ordres: naturelles et anthropiques. Au nombre des premières, on peut compter par exemple les tremblements de terre. Les secondes comprennent, entre autres, l'arrivée au pouvoir de personnes ignorantes, incapables, narcissiques et imprévisibles, comme par exemple Donald Trompe aux Stazunis – tiens, quatre en un.
Oui, il faut souhaiter très fort que 2017 soit très différente de 2016. Mais, de vous à moi, croyez-vous sincèrement qu'il y a une toute petite chance pour ça?
N'y pensez pas trop pour le moment, Il sera toujours temps de se faire de la bile plus tard.
dimanche 25 décembre 2016
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