Avec les événements qui se sont précipités ces dernières
heures en Ukraine, on peine un peu à suivre le fil.
Ce que l’on sait, c’est que le président Viktor
Ianoukovitch, élu démocratiquement – eh oui, on oublie toujours de le
mentionner –, a été chassé du pouvoir par un putsch. À sa place, un gouvernement des
plus suspects, étroitement associé à l’extrême droite, et puissamment épaulé – comme par un hasard d’habitude – par les Stazunis et l’Union ûropéenne, s’est installé à
Kiev.
Il semblerait que Moscou, irrité par l'ingérence étrangère dans les affaires d’un pays voisin, ait décidé, comme ce fut le cas en
Géorgie en 2008, d’agir en Crimée, là où se trouve sa puissante flotte de la
mer Noire.
Comme dans le cas de la Géorgie, les Stazunis ont livré un
sévère avertissement à l’endroit de la Russie afin qu’elle cesse son
intervention en Ukraine. Et comme dans le cas de la Géorgie, les Russes
risquent fort de n’en pas tenir compte lorsque leurs intérêts sont indirectement – pour ne pas dire injustement – menacés.
On sait que les Yankees ont la réputation de ne s’en prendre
qu’à ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre.
Quant aux autres, l’histoire a donné aux Stazunis une bonne
leçon.
Mais ces derniers ne sont pas de très bons élèves…