samedi 1 mars 2014

L’histoire pour les nuls


Avec les événements qui se sont précipités ces dernières heures en Ukraine, on peine un peu à suivre le fil.

Ce que l’on sait, c’est que le président Viktor Ianoukovitch, élu démocratiquement – eh oui, on oublie toujours de le mentionner –, a été chassé du pouvoir par un putsch. À sa place, un gouvernement des plus suspects, étroitement associé à l’extrême droite, et puissamment épaulé – comme par un hasard d’habitude – par les Stazunis et l’Union ûropéenne, s’est installé à Kiev.

Il semblerait que Moscou, irrité par l'ingérence étrangère dans les affaires d’un pays voisin, ait décidé, comme ce fut le cas en Géorgie en 2008, d’agir en Crimée, là où se trouve sa puissante flotte de la mer Noire.

Comme dans le cas de la Géorgie, les Stazunis ont livré un sévère avertissement à l’endroit de la Russie afin qu’elle cesse son intervention en Ukraine. Et comme dans le cas de la Géorgie, les Russes risquent fort de n’en pas tenir compte lorsque leurs intérêts sont indirectement – pour ne pas dire injustement – menacés.

On sait que les Yankees ont la réputation de ne s’en prendre qu’à ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre.

Quant aux autres, l’histoire a donné aux Stazunis une bonne leçon.

Mais ces derniers ne sont pas de très bons élèves…

vendredi 28 février 2014

Omertata!



Combien de fois John James Charest n’avait-il pas, dans le passé, fait des gorges chaudes devant les dissensions chez son principal adversaire, le Parti québécois? Il n’hésitait jamais, en de telles occasions, de parler de parti de la désunion, montrant en exemple la belle unanimité de sa propre formation politique, garante par là même de stabilité. Au-delà du constat, l’ex-premier ministre soulignait le caractère adversatif immanent de la cause indépendantiste.

Depuis, les choses ont bien changé. On remarque que, avec le nouveau chef, les lézardes apparaissent de plus en plus dans le beau monolithe de granit rouge que fut le Parti libéral du Québec (PLiQ). L’affaire Houda-Pépin a fait vaciller la figure du chef et voici que, quelque temps après, un vétéran du PLiQ en la personne de Henri-François Gautrin la ramène en prédisant la défaite de son propre parti aux prochaines élections.

La chose est étonnante venant de quelqu’un d’aussi expérimenté que M. Gautrin. Tout ce temps qu’il a passé au gouvernement, il aurait dû copier son comportement sur celui des nombreux associés du pouvoir, et respecter l’omerta qui régnait, entre autres dans le domaine de la construction et dans celui des garderies.

Était-il naïf ou a-t-il voulu agiter la sonnette d’alarme en vue du prochain affrontement électoral? Nul ne le saura.

Le PLiQ serait-il passé de parti qui ricane à celui qui se chicane? 

Ou serait-il tout simplement passé?

Tata!

jeudi 27 février 2014

Bique six


mercredi 26 février 2014

Malaise balèze


Il semble qu’une proportion non négligeable des anglophones du Québec songe à quitter pour des cieux plus cléments.

On peut se demander quelle raison les motive. Il n’y a pas de conflit linguistique latent, pas de campagne référendaire à voler, pas non plus de problèmes sociopolitiques en vue. Pourtant, ils semblent plus que jamais tentés par l’aventure cAnadienne. Remarquez bien, ça ne les intéresse pas de se retrouver au Nouveau-Brunswick ni à Terre-Neuve, pourtant deux provinces typiquement cAnadiennes limitrophes du Québec. Non, seul l’Ontario semble répondre à leurs attentes.

Et c’est ici que se trouve la nouveauté quant à leurs doléances. Plusieurs affirment vouloir partir pour des raisons économiques. En effet, trop de taxes, trop d’impôt, trop de contrôles gouvernementaux; vous savez, ce genre de chose qui n’existe qu’au Québec. Là se trouverait la racine du nouveau mal de vivre anglophone; leur tædium vitæ, en quelque sorte

Mon cœur saigne à la pensée de voir nos amis anglophones du Québec nous quitter à jamais. Moi qui les aime tant, je me demande comment je ferai pour surmonter la tristesse d’un tel départ. Mais bon, mon amour envers eux est très sincère. Tellement sincère, que je ne veux que leur bonheur. Aussi, s’ils décident de partir, je leur tiendrai bien volontiers la porte en sortant.

lundi 24 février 2014

Justin politicien



Peu de gens l’ont remarqué ici, mais le Parti libéral du CAnada (PLiC) tenait son congrès à Montréal, ce week-end. Cela prouve que cette formation politique n’a pas froid aux yeux, puisqu’elle n’hésite pas à entrer en concurrence directe avec les jeux olympiques, un autre carnaval.

Le chef du PLiC a tenu un discours extrêmement intéressant. Il a promis que, advenant qu’il prenne le pouvoir, il ne hausserait ni les impôts ni les taxes. C’est tout juste s’il n’a pas promis en plus 100 000 jobs et de tenir compte des revendications légitimes du Québec en plus d’établir le bilinguisme coast to coast. Il n’est pas descendu dans la rue pour nous dire qu’il nous aimait, mais presque.

Il a en tout cas invité les Québécois à se joindre à lui pour «sortir de l’opposition et pour entrer dans l’action» (sic). La chose risque cependant de passer un peu inaperçue chez nous, étant donné que son discours a duré près de 40 minutes et que, de tout ce temps – l’événement se déroulait, je le répète, à Montréal –, il n’y en eut que 7 où il s’est exprimé en français.

Toutes ces belles paroles, si elles manquent de substance, ont tout de même l’avantage de nous apporter un vent de nostalgie.

«Fuddle duddle!»