La première caisse populaire, à Lévis, vers 1900 (Source)
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Le mouvement Desjardins est devenu au fil des ans un gros danger public. Toujours en train de faire peur au monde ordinaire avec des épouvantails à moineaux éculés comme l’exode des cerveaux et le vieillissement de la population.
Dans un article intitulé: «Après la récession, le choc démographique» paru dans La Presse du 29 mai 2009, les économistes Hélène Bégin, François Dupuis et Hendrix Vachon de Desjardins affirment que: «pour atténuer le choc démographique et freiner l’exode des cerveaux, il va falloir miser davantage sur les taxes à la consommation et moins sur l’impôt des particuliers (ce que veulent le patronat et les nantis), redéfinir le rôle de l’État pour permettre (sic) aux Québécois de vivre davantage selon leurs moyens (le Québécois moyen s’entend, pas le Québécois supérieur). Certaines vaches sacrées (celles de la classe moyenne, pas celles des nantis et des compagnies) devront être sacrifiées.» Rien de moins!
La récession et le retour du déficit qui en a découlé, ce sont les compagnies et les profiteurs qui en sont responsables. Comme solution, on octroie des milliards en fonds publics aux coupables et aux responsables, défrayés par la population, et on exige des innocentes victimes de payer pour ce gâchis par de substantielles hausses des taxes à la consommation (les compagnies ne paient pas de TPS et de TVQ) et de tarification de services publics. La belle affaire! Après, ils ont le front de venir nous parler de «vaches sacrées».
Qu’est devenu Desjardins?
Léo-Paul Lauzon, L’aut’journal, 5 octobre 2009