Une rumeur dénigrante fait état, en ce moment, d’un climat toxique à la résidence de la gouverneure générale du CAnada, Mme Julie Payette.
Comment peut-on penser qu’une héroïne nationale puisse traiter ses employés avec irrévérence et d’une manière atrabilaire? Dès lors que l’on sait que rien de cela ne peut être vrai, il n’est pas nécessaire de s’attarder davantage sur cette question.
D’ailleurs, des journalistes consciencieux ont interrogé des personnes de son entourage qui ont toutes insisté véhémentement sur le caractère indulgent et débonnaire de Mme Payette.
Il en va de même de son ex-mari, un militaire de carrière rompu au combat rapproché, qui, fort heureusement, se remet graduellement des circonstances ayant mené à leur divorce.
Les autorités de la santé publique ont recommandé que, à partir du 3 août 2020, le nombre maximal de personnes participant à un événement public intérieur ou extérieur passera de 50 à 250 personnes.
Comme les cas de Covid-19 sont en hausse au Québec et que l’on n’entrevoit aucune fin prochaine à l’épidémie, on se demande un peu pourquoi le nombre de personnes sera ainsi quintuplé.
Peut-être qu’Horacio est reparti au Maroc.
Ou qu’on a encore un nouveau ministre de la Santé.
Ou qu’on a toujours le gars Legault comme premier ministre…
Le Parti libéral du CAnada (PLiC) fait mauvaise figure, en ce moment. D’abord, le commissaire à l’éthique de ce pays a mis sur la sellette le ministre des Finances, un certain Guillaume Morneau, pour raison de conflit d’intérêts dans la gestion de contrats concernant l’organisme UNIS, lequel s’est donné pour mandat de briser le cycle de la pauvreté en encourageant le développement durable.
Il semblerait que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau aurait permis des versements de fonds publics assez substantiels à cet organisme, et ce, dans des circonstances nécessitant un certain éclaircissement. Quant au premier ministre lui-même, UNIS a versé des honoraires assez importants à sa mère et à son frère. De là à penser qu’il pût y avoir quelque malversation, il n’y a qu’un pas que – fort heureusement – je ne franchirai pas aujourd’hui.
Et puisqu’il est question du PLiC, il existe une autre de ses créatures faisant la manchette en ce moment. Il faut bien admettre que ce parti n’a guère de clairvoyance avec certaines de ses nominations au poste de gouverneure générale du CAnada.
Dans le cas qui nous occupe, il appert que la détentrice actuelle n’a pas la cote auprès de son personnel. En ces temps difficiles où le harcèlement, qu’il soit sexuel ou non, est battu en brèche dans l’opinion publique, elle a acquis, selon la rumeur, une réputation peu enviable. En effet, elle aurait créé au sein de son administration un climat toxique.
D’aucuns se récrient devant cet état de fait. Faut-il absolument rappeler à ces gens qu’il s’agit de la représentante d’un monarque étranger à la tête d’un pays xénophobe, nommée par des politiciens à l’éthique souple qui se consacrent à faire primer d’autres intérêts étrangers, tant sur la scène nationale qu’internationale?
En d’autres termes, je ne vois pas ce qui vous surprend dans tout ça.
Aux Stazunis, sans doute le savez-vous déjà, il n’existe pas de soins universels et gratuits. Le système de santé est totalement privatisé, de sorte que, sauf exception, les gens doivent se munir d’une assurance, sinon, en cas de maladie, ils courent le risque de se voir plongés dans les dettes à vie.
Lors de son mandat, le président Barack Obama, envers et contre la volonté de toute la droite yankee – et, croyez-moi, ça fait beaucoup de monde –, avait mis sur pied un programme forçant les compagnies d’assurance à couvrir les gens de manière satisfaisante. Malgré tout, un grand nombre de personnes possédaient déjà une assurance collective offerte par leur employeur et n’avaient pas besoin de s’inscrire à ce programme.
Or, avec l’épidémie qui fait des ravages aux Stazunis, nombre d’entreprises ont procédé à des mises à pied massives. Ainsi, plus de 5 millions de Yankees ont perdu leur assurance maladie. Si on tient compte de leurs familles qui étaient couvertes par la même assurance, on en arrive à un total de 27 millions de personnes sans recours, et ce, en pleine pandémie.
En même temps, le président actuel et son administration se sont récemment adressés à la Cour suprême afin d’invalider le programme d’assurance obligatoire mis en place par Barack Obama, menaçant de dépouiller de toute protection contre la Covid-19 plusieurs autres millions de citoyens.
Devant une telle incurie, on est en droit de se demander si l’appât du gain poussé à son paroxysme tend à rendre stupide; ou alors s’il faut être particulièrement stupide pour ainsi être aveuglé par l’appât du gain.
Que ce soit l’un ou l’autre, les décideurs yankees, eux, ils l’ont l’affaire.
Dans son édition d’aujourd’hui – version électronique, tout au moins – La Presse nous apprend une nouvelle formidable! En effet, selon l’article signé par M. Philippe Teisceira-Lessard, la première vague de coronavirus au Québec est chose du passé. Nous avons donc affronté avec succès la première itération du péril qui s’est terminée, s’il faut l’en croire, à la fin juin.
Malheureusement, du même souffle, le journaliste nous apprend que nous sommes présentement confrontés à une augmentation des cas de contamination, tel que démontré par une campagne de dépistage qui approche enfin de ce qui aurait dû être sa vitesse de croisière dès les premiers jours.
Ce cher Philippe laisse donc entendre conséquemment que nous sommes au début d’une deuxième vague de la Covid-19. Voilà une primeur qui coupe l’herbe sous le pied de tous les autres médias, et même des autorités sanitaires. On reconnaît bien là le travail d’un professionnel de l’information.
Il reste à se demander à quel numéro de vague nous en serons au mois de mars prochain.
Au début de la guerre froide, dit-on, Joseph Staline était obsédé par les supposés agissements des services secrets britanniques. Il aurait dû savoir que les espions yankees étaient infiniment plus redoutables du fait des moyens mis à leur disposition. Mais non, pour lui, c’étaient les Britanniques qui constituaient la véritable menace.
De nos jours, on assiste à une autre phobie, mais cette fois en sens inverse. En effet, dès que quelque chose cloche aux Royaux-Munis, c’est la faute à Moscou, point final. Pas de preuves? Pas de présomption? Pas même de motif sérieux? Peu importe: c’est la faute aux Russes, le gouvernement en est «absolument sûr».
Dernier opus en date, on a accusé les Russes d’avoir perpétré une cyberattaque dans le but de s’emparer des résultats de recherche sur un éventuel vaccin contre le coronavirus. Quoique – faut-il le répéter? – il n’y ait aucune preuve de la chose, l’affirmation gratuite a été reprise en boucle par les médias, tant britanniques qu’occidentaux.
À quoi pourrait servir de mentir à ce sujet? D’abord, cela contribue à diffamer l’ennemi de toujours. Ensuite, cela accorde d’autant plus de crédit au futur vaccin, étant donné que l’«ennemi» cherche à s’en emparer. Enfin, cela accroît la menace que représente le fameux virus, puisque même les Russes en ont peur.
Quoi qu’il en soit, il est de plus en plus difficile d’imputer une cyberattaque à un pays en particulier, surtout depuis la publication des documents de Vault 7, lesquels prouvent que les Stazunis disposent de la technologie nécessaire pour donner l’impression qu’une de leurs cyberattaques peut provenir de n’importe où dans le monde.
Peut-être les Britanniques, comme les Soviétiques à l’époque, se trompent-ils quant à ceux qui les menacent le plus.