samedi 23 décembre 2017
vendredi 22 décembre 2017
Nikki les niquera!
Nikki Haley, ambassadrice des Stazunis à l'ONU |
La diplomatie yankee vient de prendre un tournant. En effet, jusqu’alors, il s’agissait d’un art mettant en présence une nation face aux autres dans le cénacle international.
C’est désormais chose du passé! En effet, comme l’a affirmé la représentante des Stazunis à l’ONU, Mme Nikki Haley – pas vraiment une comète, celle-là –, la diplomatie est tombée désormais dans la sphère individuelle. Comme elle l’a mentionné elle-même, quiconque voterait contre les Stazunis au Conseil de sécurité – ou ailleurs sans doute – verrait son nom apparaître sur la liste des persona non grata des Yankees, chose qui aurait été confirmée par le parrain de son organisation criminelle, M. Donald J. Trompe.
Ai-je besoin de préciser que cela n’a pas impressionné grand monde, sinon les producteurs de papier qui se frottent les mains: ce sera à n’en pas douter, une très, très, très longue liste.
Passez (ça sous) un sapin
Eh oui, c'est de nouveau le temps de l'année pour toutes les cochonneries de Noël, dont celle-ci!
Toujours la même – vous pouvez vérifier si vous ne me croyez pas – parce qu'il ne faut surtout pas changer de disque année après année.
Et dépêchez-vous de l'acheter avant que le prix baisse à partir du 26 décembre!
jeudi 21 décembre 2017
mercredi 20 décembre 2017
Aga con et Aga Khan
Il aura fallu un an, mais finalement la commissaire à l’éthique en est arrivée à confirmer ce que tout le monde savait depuis 11 mois. En effet, le fils de Pierre Elliott Trudeau, en acceptant l’invitation de l’Aga Khan avec femme et enfant l’an dernier, a enfreint la loi sur les conflits d’intérêt.
Évidemment, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il y connaisse grand-chose, mais un de ses avocats aurait pu lui glisser à l’oreille que ce genre de chose était illégal. Mais il est vrai que c’était le temps des fêtes; les avocats étaient peut-être en vacances; peut-être trop soûls ou pas au courant des projets de leur client.
Et puis, de toute façon, c’est le fils de Pierre Elliott Trudeau! N’est-il pas au-dessus des lois?
Et même s’il ne l’était pas et que les avocats lui avaient expliqué l’impropriété d’un tel comportement, aurait-il seulement écouté? Ou même compris?
N’est-il pas le fils de Pierre Elliott Trudeau?
lundi 18 décembre 2017
Postnatianal
En 2014, le fils de Pierre Elliott Trudeau avait annoncé, non sans fierté, que le CAnada – son pays – était le «premier État postnational» de la planète. Les petits compatriotes, ébaubis d’amour et d’admiration devant tant de clinquant, ont applaudi à pattes-que-veux-tu.
Personne ne s’était donné la peine de comprendre ce que cela voulait dire – évidemment, c’était le CAnada –, si cela voulait dire quelque chose. Peut-être, au fond, n’était-ce qu’un des nombreux déguisements dont aime s’affubler le premier ministre, ce qui permet de cacher l’essentiel, c’est-à-dire le vide qui le caractérise.
Dernièrement, le gouvernement a donné la permission aux entreprises cAnadiennes liées à l’industrie militaire de vendre des armes à l’Ukraine. Cependant, il n’est pas obligatoire, dans ce contexte, que ce soient des armes qu’elles aient fabriquées elles-mêmes. Subtilité byzantine que cela? Nenni, et voici pourquoi.
Comme les négociations entre les Stazunis et la Russie pour permettre le déploiement d’une mission de Casques bleus dans le Donbass ont échoué de la manière la plus prévisible qui soit, la situation dans cette région du monde est donc restée telle qu’elle était. À peu près au même moment, Donald Trompe a signé un décret permettant d’exporter des armes «défensives» en Ukraine. Or comme on sait que Kiev désire surtout écraser la rébellion dans le Donbass, les armes dites «défensives» ne l’aideront guère.
On peut facilement penser que, par le biais d’entreprises cAnadiennes, les Yankees pourront envoyer en Ukraine autant d’armes, aussi peu défensives soient-elles, sans pour autant ternir – davantage – leur réputation face à leurs partenaires européens.
Bref, en se faisant un simple intermédiaire dans le commerce des engins de mort, Ottawa abdique une bonne part de sa souveraineté. C’est peut-être ça, le «postnationalisme»: l’absence d’honneur, de droiture et de morale.
En pratique, cette attitude associe le CAnada du fils de Pierre Elliott Trudeau à l’idée d’un orifice commun à tous les êtres vivants.
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