samedi 20 février 2016

Beau Lech Walesa


Qui ne se souvient avec émotion de l'épique combat du syndicat polonais Solidarnosc contre le méchant régime communiste du camarade Jaruzelski? Vous souvenez-vous que certains de vos potes avaient même collé une affiche rouge et blanche sur le mur de leur salon – leur chambre, s'ils voulaient impressionner les femmes – à la gloire de ce mouvement ouvrier et de la liberté qu'il prétendait défendre?

Le leader de ce syndicat s'appelait Lech Walesa. Son but avoué était la fin du communisme et il a combattu en ce sens jusqu'à la chute du socialisme en Europe de l'Est. Depuis, on l'a vu sur toutes les tribunes – et parfois sur place – pour défendre les révolutions dites «de couleur», que ce soit en Georgie, en Ukraine ou ailleurs. Il n'y a pratiquement pas un sujet, en Europe, en faveur duquel il n'a pas fait le pantin néolibéral.

Or, voici que des rumeurs persistantes sont attisées par des documents qui commencent à apparaître au grand jour et qui semblent étayer l'hypothèse que, pendant les années 1970 – soit avant la création de Solidarnosc –, il était un agent double des services secrets polonais, sous le charmant pseudonyme de «Bolek».

En bout de ligne, son acharnement à faire triompher le capitalisme l'a fait passer jusqu'ici pour un dilettante vendu. Mais, dans les faits, il n'aura peut-être été, finalement, qu'un traître professionnel.

vendredi 19 février 2016

Prix sans nom


jeudi 18 février 2016

Sainte colère


mercredi 17 février 2016

Bombes pacifistes



De plus en plus, le débat porte sur la meilleure façon de combattre Daech, Al-Nosra et Al-Quaïda en Syrie.

Les Stazunis ont eu l'idée – qu'il faut au moins souligner pour son originalité – de bombarder, mais en visant à côté des cibles ou peut-être de bombarder avec de l'aide militaire. Élégant, mais pas très efficace si les terroristes sont vraiment les ennemis des Yankees. Un gros «si», en effet.

Les Russes, eux, mauvais joueurs et pas originaux pour deux sous, ont pensé qu'il serait mieux de taper dans le tas et d'envoyer d'autres types au casse-pipe. Ces derniers, les Syriens fidèles au régime et leurs alliés, se sont chargé d'occuper le terrain systématiquement à la pointe du fusil.

Personne n'a pensé que la meilleure stratégie consistait à priver les forces rebelles de leurs sources d'approvisionnement, lesquelles provenaient de la Turquie. En d'autres termes, si les autres nations voulaient vraiment venir à bout du terrorisme dans cette région du monde, c'est la Turquie qu'il leur faudrait bombarder de bout en bout, et pas avec des colis de la Croix-Rouge.

Or, la Turquie est un membre de l'OTAN. La charte de cette organisation stipule que, si un pays membre est attaqué, les autres doivent se porter à sa défense. Donc, si les Occidentaux bombardent la Turquie, il faudrait qu'ils se bombardent eux-mêmes aussi.

En n'ayant plus à déplacer leurs avions si loin, CAnada, Royaux-Munis, France et Stazunis pourront faire de colossales économies de carburant, ce qui les affranchira du besoin de tant contrôler les sources de pétrole et donc d'intervenir militairement à l'étranger.

Ainsi, les gens se bombardant eux-mêmes, la paix finirait par venir toute seule

mardi 16 février 2016

Quelle poutine!

Sur la photo ci-dessus,
Vladimir Putin rigole intérieurement


Selon les derniers chiffres publiés par l'Institut Bloomberg, il appert que la Russie a vu sa situation économique s'améliorer au cours des derniers mois. Voilà qui donne une riche idée de l'efficacité des sanctions économiques. Dans le même temps – et dans la même aire géographique – celle de l'Ukraine, pays politiquement, militairement et économiquement «appuyé» par les Stazunis, l'Europe et l'OTAN, s'est grandement dégradée. Non seulement l'économie accuse-t-elle un retard catastrophique, mais la corruption a atteint des niveaux jamais égalés dans ce pays livré au fascisme. Et dire que la corruption a été le prétexte choisi pour déboulonner l'ancien président Yanoukovitch!

Il est vrai que la chute concoctée des prix du pétrole a littéralement démoli d'autres ennemis des Yankees – le Venezuela, pour ne pas le nommer –, mais pas un des autres objectifs – comme saper les rentrées de devises de la Russie – n'ont été atteints.

Plus grave encore, toujours selon la même étude de l'Institut Bloomberg, si la situation économique – i.e.: l'indice de misère – s'était redressé aux Stazunis en 2014, passant de 11,0 à 4,6, la situation s'est de nouveau détériorée en 2015 avec un indice de 6,4.

Si Washington comptait sur les sanctions économiques pour saper le potentiel d'intervention à l'étranger de la Russie, il se pourrait bien qu'il se soit enferré dans son propre piège.

Curieux, avec l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie, ce n'était pas leur genre…