samedi 16 novembre 2013

DERNIÈRE HEURE


On vient d’apprendre que l’ex-ministre libérale Nathalie Normandeau quitte son poste de vice-présidente développement stratégique chez Raymond Chabot Grant Thornton, l’importante firme comptable cAnadienne.

Mme Normandeau avait vu son nom faire la manchette ces derniers temps alors que le Directeur général des élections a émis des constats d’infraction concernant le financement de son parti d’alors. Sans entrer dans les détails, il est important de savoir que trois infractions au Code criminel ont été commises le 9 octobre 2008 au restaurant Louis-Hébert à Québec, lors d’une activité à laquelle la principale intéressée aurait pris part.

Un communiqué émis par la firme comptable a expliqué: «Cette décision [le départ de Mme Normandeau] fut convenue d’un commun accord. […] La firme la remercie et lui souhaite le meilleur succès dans la poursuite de sa carrière.» Une fois la langue de bois rabotée, cela se traduit par: «On lui a dit qu’il fallait qu’elle parte avant de nous attirer des ennuis et de ne plus remettre les pieds ici.»

Dans le même communiqué, l’ex-vice-présidente affirme: «Je profiterai de ce moment d’arrêt pour me permettre un temps de réflexion afin de me donner le recul nécessaire pour faire le point sur ma carrière professionnelle [NDLR: avait-elle aussi une carrière amateur?]. Mes objectifs: explorer de nouveaux secteurs d’activité et acquérir des compétences supplémentaires.» Une fois la langue de bois varlopée vigoureusement, ce galimatias se traduit par: «Quessé j’vas faire?»

En terminant, il appert qu’un cadenas sera désormais posé en permanence sur la boîte en métal où on garde la petite caisse chez Raymond Chabot Grant Thornton.


vendredi 15 novembre 2013

Bob le cône




À Glasgow, un des chefs-lieux de la riante Écosse, on a affligé la ville, en 1844, d’une statue équestre d’Arthur Wellesley, fait sur le tard duc de Wellington, d’après la ville du même nom dans le Somerset, une municipalité totalement dépourvue de quelque marque de distinction quelle qu’elle fût.

Tout un honneur!

Or, le caractère gaulois – si j’ose dire – des Glaswégiens a choisi de rendre la monnaie de sa pièce à cette érection qui a sans doute été considérée comme une gifle additionnelle de la part d’un empire britannique plus ou moins prisé.

Ainsi, il y a une trentaine d’années, un irrévérencieux a coiffé la tête dudit duc d’un cône orange. Chaque fois qu’un vent impérieux – à défaut d’être impérial –, ou qu’un employé de la voirie passant par là, retirait la coiffe dérogatoire, un autre – ou est-ce toujours le même? – irrévérencieux rendait à ce César d’opérette ce qui revenait à son auguste sinciput de bronze.

Cela m’a donné l’idée que la même chose serait de mise ici. On pourrait orner de façon analogue, par exemple, la statue de Bob la Job à Québec. D’ailleurs, comme chacun sait, l’état de nos routes, lesquelles sont tombées en déshérence sous son mandat, rend la coiffure particulièrement lourde de sens.

Elle serait sans doute encore plus à sa place sur une statue de John James Charest, mais quelque chose me dit que, là, côté statue, on risque d’attendre un bout de temps.


jeudi 14 novembre 2013

DERNIÈRE HEURE



Sun News Network a annoncé aujourd’hui que le populaire maire de Toronto aura désormais une tribune télévisée hebdomadaire. Rob Ford, puisque c’est de lui dont il est question, avait perdu son émission de radio à la suite de ses aveux concernant sa consommation de crack.

Il est rassurant de constater que n’importe quel gros cave à deux sous peut avoir son émission de télé.

Évidemment, je ne parle pas ici de M. Rob Ford lui-même.

Je veux dire n’importe quel autre gros cave à deux sous.

Les grandes citations du cinéma



mercredi 13 novembre 2013

Les 129 jours de Mylène Paquette

Mylène Paquette, cette navigatrice de 35 ans, a été la première Nord-Américaine à traverser l’Atlantique à la rame. Un périple de 129 jours, seule en mer face aux éléments déchaînés. Inutile de dire combien cet exploit servira d’exemple et à quel point il sera utile dans les années à venir.


Mylène Paquette, deuxième à partir de la gauche, après sa traversée de 129 jours.

mardi 12 novembre 2013

DERNIÈRE HEURE


Au fait, c’est qui lui?

lundi 11 novembre 2013

11 novembre à 11 heures



En souvenir de ceux qui ont remporté la victoire.

dimanche 10 novembre 2013

Cocarde et coq hardi


Saviez-vous qu’il existe maintenant un autre coquelicot, ce symbole de l’esprit cocardier dont le bon et intègre premier ministre Stephen Harper est si fier au CAnada?

C’est vrai! Jusqu’à maintenant, on avait emprunté la petite fleur rouge qui a si bien poussé sur les innombrables tombes creusées par l’impérialisme, déjà néolibéral. On en avait fait un symbole afin de rendre hommage aux soldats ayant sacrifié leur vie lors des conflits armés depuis la Première Guerre mondiale, inclusivement. Bien sûr, cela faisait l’impasse sur toutes les victimes civiles qui, curieux hasard, sont toujours plus nombreuses que les victimes militaires; fâcheux oubli.

De nos jours, le Collectif échec à la guerre a eu l’idée du coquelicot blanc afin de lancer un message en faveur de la paix. Je me demande si, chez nos voisins, il se trouvera quelque coq hardi mirliton de la Légion cAnadienne qui se sentira à nouveau profondément indigné, insulté et bouleversé (sic) de voir ainsi altéré un symbole qui promeut toutes les outrances guerrières et le militarisme débridé grevant immanquablement les programmes sociaux. Mais qui reste, bien sûr, «apolitique et rassembleur», dixit la CAQ.

On se souviendra que la première ministre du Québec s’était fait vertement rabrouer pour avoir – ô sacrilège! – modifié le sien, l’an passé.

Je suppose que tant que le Collectif ne mettra pas une fleur de lis à sa cocarde blanche, ça devrait passer comme une balle.