Éclairage

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, des médecins renégats se sont livrés à des expériences sur des détenus dans les camps de concentration. En conséquence, au moment des procès de Nuremberg, les responsables de tels actes furent condamnés et, dans le sillage de ce jugement, un code fut élaboré afin d’encadrer les expérimentations médicales pratiquées sur des sujets humains.

Ce protocole, appelé code de Nuremberg, stipule, dans son premier article: «Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée.»

Pour l’heure, le processus de vaccination est nettement placé sous le signe de la contrainte et de la coercition comme, par exemple, le chantage qui est opéré aux dépens des personnes qui refuseraient l’un ou l’autre vaccin et qui se trouveraient ainsi de facto au ban de la société. Ou encore toutes ces affirmations de soi-disant experts qui garantissent, hors de toute connaissance valable, que les vaccins, quels qu’ils soient, sont bénins et totalement efficaces; sauf dans certains CHSLD et contre les quantités de variants déjà en circulation. 

Et ce, sans compter tous les messages contradictoires dont on nous a gavés depuis le début de l’épidémie, ce qui ressemblait davantage à un exercice de duperie qu’à une véritable information digne de foi.

Bref, est-ce que vous vous sentez éclairé dans le contexte de cet immense essai clinique de vaccination?

Moi, si. 

Comme lors d’un interrogatoire de police.

La faute à Padvenne

 

À lire

 

https://www.investigaction.net/fr/enquete-sur-la-gestion-de-la-pandemie/

La Ferrari dans le mur

 

Le quotidien italien La Repubblica* publiait aujourd’hui un article mettant en garde contre le vaccin d’AstraZeneca. En effet, un lot de ce vaccin aurait causé des cas de thrombose au Danemark et en Autriche. On en ignore à ce moment-ci la raison. Est-ce le vaccin lui-même? Est-ce la contamination des fioles? Y a-t-il une autre cause moins évidente? Quoi qu’il en soit, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg, entre autres, ont interrompu les vaccinations à l’aide de ce produit.

On se souviendra que d’aucuns avaient récemment fortement recommandé l’utilisation de ce vaccin en le qualifiant de «Ferrari»**, afin d’en monter en épingle l’efficacité. Lorsque des ignorants se mêlent de se porter garants de produits potentiellement dangereux, leur influence peut s’avérer extrêmement néfaste auprès d’un lectorat insuffisamment informé. C’est comme être passager dans une Ferrari qui fonce pleins gaz, et qu’il n’y a pas de conducteur au volant.

C’est quoi, ça, là-bas? Un mur?

* https://www.repubblica.it/esteri/2021/03/11/news/astrazeneca_casi_di_trombosi_sospeso_un_lotto_di_vaccini_in_danimarca_stop_in_altri_5_paesi-291770507/?ref=RHTP-BH-I288512892-P1-S1-T1

** 

http://buffetcomplet.blogspot.com/2021/03/prejuges-et-preconceptions.html

Jour de mémoire et d’oubli

 

Le 11 mars souligne le premier anniversaire des débuts de la contagion à la Covid-19. En effet, le virus a commencé à faire ses ravages ici, il y a un an. C’est pourquoi le Québec a décidé d’honorer les victimes de l’épidémie en ce jour.

On se souviendra que le virus est apparu en Asie plusieurs semaines avant de se répandre en Amérique du Nord. Quoique l’alerte ait été lancée par les autorités chinoises dès qu’il a été identifié, et peu de  temps après par l’Organisation mondiale de la santé, les gouvernements occidentaux, y compris celui du Québec, ont négligé de mettre en place des mesures préventives. Cette absence de capacité d’anticipation s’est traduite par une contagion accrue et, dès lors, un nombre d’autant plus grand de décès dus au virus.

Mais le 11 mars n’est pas le seul anniversaire qu’il convient de souligner. Il y a 10 ans, un tremblement de terre suivi d’un tsunami a entraîné la destruction de centrales nucléaires au Japon. Bien que la chose ait été oubliée depuis, le désastre n’est toujours pas sous contrôle et la menace de contamination radioactive est toujours présente, non seulement au Japon, mais aussi dans les pays environnants, et même de l’autre côté du Pacifique.

Pour en revenir au Québec, on pourrait penser que le moment d’honorer les morts de la Covid serait mieux choisi après que l’épidémie sera terminée. À moins, évidemment, que ce soit le cas et qu’on ait oublié de nous le dire.

Cot-cot! Cot de n'œuf?

 

Vos impôts à l'œuvre

 

Préjugés et préconceptions

Il est vrai que tout ce qui est d’origine russe souffre de graves préjugés en Occident. Déformation historique, direz-vous, sans doute remontant à la guerre de Crimée. Mais cela est une autre histoire, sans mauvais jeu de mots.

J’en veux pour preuve le titre de cette chronique vue dans La Presse. Pourquoi une Lada? J’ai connu nombre de personnes qui ont été de très heureux propriétaires de cette marque de voitures, surtout l’hiver.

De même, souvenez-vous, il n’y a vraiment pas longtemps, lorsque les Russes ont annoncé qu’ils étaient sur le point de développer un vaccin contre la Covid-19. Les «experts» affirmaient déjà haut et fort – sans savoir – que ce vaccin, le Sputnik V, n’était pas efficace.

Par contre, les vaccins développés aux Stazunis ou en Europe de l’ouest sont encensés pour leur action curative, sans qu’on ait encore de preuves. D’autant moins que leur processus d’approbation a été précipité afin de faire face à l’état d’urgence dans lequel nous sommes tous plongés. L’un de ces remèdes, développé par AstraZeneca, de l’aveu de ces incontournables experts, a même été insuffisamment testé auprès de la population âgée, de sorte qu’il n’y a pas moyen d’avoir une vague idée de ses effets sur les métabolismes affaiblis par l’âge.

Aujourd’hui, un commentateur de La Presse – un autre expert, comme le CAnada nous en sert à profusion – nous assure, depuis la profondeur de son ignorance, que le vaccin d’AstraZeneca est non seulement tout à fait bénin, mais qu’il est en plus très efficace. Tellement, qu’il va faire toute la différence dans ce combat contre l’épidémie, au point où il nous rendra notre liberté chérie du temps d’avant.

Quand on dit que les préjugés ont la vie dure, on ne se trompe pas. Or, les idées préconçues sont encore plus opiniâtres.

Selon toute évidence, plus opiniâtres que l’opinion d’un chroniqueur de La Presse, lequel ferait certes un excellent directeur de la Santé publique.

La misère des triches

Séisme au Royaume-Uni, ce matin! En effet, l’entrevue qu’a donnée le couple d’aristos exilés à la reine Oprah Winfrey a eu des répercussions énormes là-bas. 

C’est à cela qu’on reconnaît un pays en déclin, en ce sens qu’il en faut bien peu pour provoquer des secousses majeures. Étant donné que les Britanniques demeurent contre tout bon sens viscéralement attachés à leur royauté désuète, le moindre événement touchant cette dernière prend, dans le vide existentiel où macère le lambeau d’empire, des proportions démesurées.

Bon, certains d’entre vous trouveront sans doute que cette situation bouffonne prend des allures de tragédie. Mais, au fond, il n’y a ici que de la bouffonnerie et rien qui vaille une seconde d’attention. Le problème, c’est qu’autrefois les têtes couronnées n’avaient que deux passe-temps: réaliser leurs caprices aux dépens des moins nantis et profiter des moins nantis pour réaliser leurs caprices. Accessoirement, ils pouvaient s’amuser à se donner de la lame entre eux, les moments où l’ambition prenait le pas sur leur vacuité.

De nos jours, les règlements de compte entre monarques oiseux sont menés par potineux interposés. 

C’est dire à quel point les royaux sont devenus négligeables.