En ce moment, au Québec, c’est l’urgence. En effet, la proverbiale compétence des ministres de la Santé et de l’Éducation se démène afin d’improviser un protocole de retour en classe pour les enfants.
Il va sans dire que le temps presse, car la rentrée doit avoir lieu d’ici la fin août et, comme d’habitude, rien n’a été préparé, de sorte que le tout risque de se produire, comme d’habitude, à la va-comme-je-te-pousse. Ça ne vous rappelle pas le degré de préparation pour faire face à une certaine épidémie?
Bref, les parents sont inquiets à juste titre, tandis que des voix réclament un report de la date de retour en classe. Le gouvernement ne semble pas disposé à y souscrire, invoquant les impacts qu’un tel report pourraient avoir sur le développement des enfants.
Si cela était vrai, les conséquences seraient-elles significatives à ce point? En effet, il semble de plus en plus évident, depuis nombre d’années, que les élèves n’apprennent pas grand-chose, même au courant d’une année scolaire normale.
On se demande parfois pourquoi il y a de tels manquements dans le domaine de l’éducation. Il est vrai qu’un peuple ignorant est toujours plus soumis.
À preuve, cela n’est plus enseigné à l’école.