Visiblement, il ne se passe rien d’intéressant de par le monde, quand on considère ce qui retient l’attention des gens. Dernièrement, un événement a fait le tour de la Toile avec, comme personnage principal, ce cher, bon, gros, vieux Frenchie 1, petit pape de son état pontifical.
En effet, cette semaine, alors qu’il recevait un groupe de caudataires, il a refusé que ceux-ci baisent sa bague, ce qui est, selon le protocole, la façon correcte de saluer le pape: on fait des courbettes de premier ministre libéral et on dépose un baiser à la fois pétulant et respectueux sur l’ornement digital porté par le pontife.
Or, lundi dernier, Frenchie n’a pas voulu que les empressés fidèles posent leurs roturières lèvres sur le bijou. Devant le tollé fiévreux qui s’en est suivi, les autorités vaticanes ont expliqué que le pape voulait éviter la propagation de microbes. Sans doute l’existence d’êtres microscopiques pouvant provoquer des maladies vient-elle de parvenir aux oreilles de la sainte Église catholique et apostolique, ce qui explique l’attitude nouvelle de son chef.
Désormais, on pourra poser le plus sérieusement du monde la fameuse question théologique: «Combien de microbes peuvent-ils danser sur la tête d’une épingle?»
Quelques virus de l'influenza |