Tous ceux à qui l’indolence dispense de croire que cela est encore d’actualité errent profondément.
«… C’est en effet un triomphe de grande ampleur.
«Après moins d’un quart de siècle de guerre contre un ennemi sournoisement asymétrique, nous pouvons désormais affirmer que nous contrôlons enfin 10% de la frontière afghane.
«Cela nous assure désormais la maîtrise d’une position stratégique majeure au Moyen-Extrême-Orient, qui nous permettra de projeter à volonté notre puissance dans la région.»
— Joe Bidon, 2021. La citation ci-dessus n’est absolument pas attribuée à la personne qui précède, en l’année précitée. Merci de tenir compte de cette précision.
Le fils de Pierre Elliott Trudeau – et accessoirement premier ministre – est monté au créneau dernièrement afin de critiquer l’attitude de l’Agence de revenu du CAnada. En effet, il a exprimé des inquiétudes relativement au fait que cet organisme, qui rafle le fric pour son gouvernement, enquête auprès de certains organismes à vocation caritative. Or, s’il n’y a pas de fraude, de quoi s’inquiète-t-on?
Évidemment, afin sans doute de se ménager les diverses communautés, le fiston s’est empressé d’envelopper le tout dans une question de discrimination potentielle, laquelle, dans son pays, est tellement répréhensible dans certains cas et si jovialement tolérée dans d’autres.
Il n’y a pas à dire, quand le fils de Pierre Elliott Trudeau parle encore plus des deux côtés de la bouche que d’habitude, ça sent les élections.
Après Richard Branson, la semaine dernière, voici venu le tour de Jeff Bezos d’aller faire un petit tour dans les couches supérieures de l’atmosphère terrestre. À quel autre rupin sera-ce le tour dans une huitaine?
Remarquez, si je râle comme ça à voir des multimilliardaires quitter notre planète, c’est surtout parce que je sais qu’ils reviendront.