vendredi 6 septembre 2024

Super-rire

 



Sans conteste, l'événement de la semaine, sur la scène politique québécoise, fut la démission de Pierre Fitz-gibbon, le ministre de l'Économie, de l'Énergie et de l'Immigration. Accessoirement, il avait été surnommé «superministre», ce qui lui convenait parfaitement.

Pourquoi, cela lui convenait-il? Parce qu'il avait multiplié les manquements à la déontologie depuis son arrivée en poste, allant même jusqu'à recevoir des blâmes de la part du commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale. C'est ce qui nous avait permis d'élaborer la hiérarchie parlementaire propre à ma CAQ: en bas de l'échelle, le député; au-dessus, le ministre; un cran plus haut, le premier ministre; au sommet, le «superministre» affranchi des règles.

Tout de même, un tel poids lourd politique ne peut présenter ainsi sa démission sans que l'on se demande pourquoi; et c'est justement là que l'histoire devient intéressante. D'un côté, M. Fitz-gibbon a expliqué qu'il avait perdu le feu sacré et ce manque de motivation l'avait incité à prévenir son sous-fifre qu'il voulait quitter son poste à la fin de l'année. Ce dernier – c'est-à-dire le premier ministre – lui a demandé en retour de partir tout de suite pour des raisons demeurées très vagues.

Ils auraient dû s'entendre pour expliquer tout simplement que le principal intéressé partait afin de passer plus de temps avec sa famille. Vous savez, l'excuse qu'on utilise souvent en politique.

À défaut d'être convaincante, celle-là fait toujours rire.

jeudi 5 septembre 2024

Les Barnier seront les premiers

 


Dix topiez

 



Pablo brasse les dirigeants pendant dix secondes.

Les dirigeants brassent les employés pendant dix minutes.

Les employés brassent les usagers pendant dix heures.

L'aplomb du culot

 



Connaissez-vous la différence entre l'aplomb et le culot?

L'aplomb est cette faculté d'affirmer des énormités avec une certaine assurance. Suffisamment, en tout cas, pour se donner une vague aura de crédibilité.

Le culot consiste à proférer les mêmes énormités en faisant totalement fi de la réaction d'autrui. Bref, c'est en quelque sorte une manière de se foutre de leur gueule.

En ce moment, on entend davantage parler de la campagne de vaccination mise sur pied dans la bande de Gaza, afin de prévenir la polio, que de la sauvage agression sioniste.

Ainsi, la communauté internationale a le culot de tenter de nous faire croire qu'elle se soucie du mieux-être de la population palestinienne. En fait, ce dont ont besoin les Gazaouis, ce ne sont pas des vaccins, en ce moment. Ils ont besoin d'eau potable, de nourriture, d'hôpitaux fonctionnels et de refuges.

À la rigueur, si l'OMS a véritablement leur santé à cœur, elle devrait leur fournir des vestes pare-balles.


mardi 3 septembre 2024

LeBel perle

 



lundi 2 septembre 2024

Il a son drapeau derrière lui

 


dimanche 1 septembre 2024