Sting – Live In Berlin 2010
[À voir en plein écran!]
samedi 17 mars 2012
Sting
Poursuite n° 2
The Chase | Philippe Gamer et Space Patrol Studio (2011)
Via Neatorama
Poursuite n° 1
Ruin | OddBall Animation (2012)
Via The Daily What
Des projets pour la fin de semaine?
Beau temps pour Facebooker debout sur son siège de moto pendant qu’on avance par en arrière ou pour lever des haltères en faisant un wheelie. Ce n’est pas qu’on vous le suggère. On dit ça comme ça.
Via The Daily What et Neatorama
Halal à faire
La question de l’abattage halal est le nouveau champ de mines tombant sous la coupe – sans mauvais jeu de mots – des accommodements raisonnables.
Est halal – ou casher, puisque c’est le même principe sauf que l’abattage est fait sous la supervision d’un rabbin – toute viande provenant d’un animal qui est égorgé sans préparation aucune. En d’autres termes, l’animal est pleinement conscient tandis qu’on le fait mourir. C’est-à-dire qu’il souffre, qu’il suffoque et qu’il panique tandis qu’il se vide de son sang. Éventuellement, il finit par perdre conscience et mourir, non sans avoir trépassé d’une manière particulièrement pénible; pour ne pas dire cruelle; pour ne pas dire sadique.
Au-delà des questions de sacro-sainte – sans mauvais jeu de mots – liberté religieuse, laquelle signifie généralement que cette liberté est refusée à d’autres, ce sont des considérations humanitaires qui devraient primer dans ce débat.
Certes, si j’aimais les animaux à ce point, je serais végétarien. Encore plus que je le suis présentement. Mais ceux qui, comme moi, mangent de la viande devraient au moins avoir la reconnaissance du ventre – sans mauvais jeu de mots – et désirer abréger le plus possible le martyr des pauvres bêtes.
Et je ne parle pas des pauvres bêtes que nous sommes, encore et toujours prises en otages par les diktats surréalistes de la religion.
vendredi 16 mars 2012
Poses gauches
Le port du casque est conseillé
Le cycliste péruvien Alejandro Paz y va par là pas à peu près.
Via The Daily What
jeudi 15 mars 2012
Dans le futur
Dans le futur, les automobiles n’auront plus besoin de pilotes humains. Elles seront contrôlées par ordinateur et n’auront plus à s’arrêter aux intersections. La vidéo ci-dessus nous donne une idée de ce à quoi ça pourrait ressembler. On espère que dans le futur, les ordinateurs ne tomberont plus jamais en panne. Sinon, le futur peut attendre.
Via Kottke
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De toute façon, ça existe déjà dans le présent. Et les ordinateurs n’ont rien à y voir. Au moment d’écrire ces lignes, et sûrement encore pour un bon moment, l’ordinateur de chair qu’on a entre les deux oreilles est toujours ce qui se fait de mieux. Profitons-en pendant que ça dure.
Traffic in Frenetic HCMC, Vietnam | Rob Whitworth (2011)
Musique: Mondo’77, par Looper (2000)
Via Neatorama
L’évolution de la Lune
Revivez 4,5 milliards d’années en moins de trois minutes.
Via la NASA et io9
Et si vous préférez le Soleil, voici une photo d’Alan Friedman.
Via Bad Astronomy et Boing Boing
mercredi 14 mars 2012
Le trafic de lessive
Une épidémie de vol sans précédent a lieu aux États-Unis: des bijoux, des iPads? Non, de la lessive. Les vols de lessive sont devenus si courants dans le pays que certaines polices locales ont même créé des unités spéciales entièrement dédiées au problème, et que les grands magasins prennent des précautions particulières pour leurs rayons détergents, raconte The Daily. [...]
Les policiers de l’Oregon affirment au Daily voir quotidiennement des drogués «acheter de l’héroïne ou de la méthamphétamine avec du Tide» qui sert de monnaie d’échange.
Aux États-Unis, mieux que le trafic de drogue, le trafic de lessive
Slate.fr, 14 mars 2012
L’Encywebpédie Brittanica
Demandez à vos parents, autrefois, les “sets” d’encyclopédie se vendaient de porte à porte et c’est la collection Brittanica en 32 volumes reliés qui dominait le marché. Aujourd’hui, après 244 ans (!), la compagnie abandonne l’imprimé. Les 120,000 articles de Brittanica sont écrasés par les 3.9 millions d’entrées de Wikipédia, l’encyclopédie contributive et gratuite en ligne. La Brittanica passe au virtuel avec une collection DVD et un éventail de sites web qui, déjà, se tapent plus de 450 millions de visiteurs.
Source: The Guardian
À qui profite le Plan Nord?
«Au final, le Plan Nord, dans son montage actuel, nous apparaît donc exagérément favorable à l’entreprise privée en faisant porter la plus grande part des risques aux contribuables québécois en échange de faibles retours sur leur investissement collectif. En effet, entre ce que le gouvernement investira sur 25 ans et ce qu’il obtiendra en redevances, le déficit du Plan Nord s’élève à 8,45 G$ pour les contribuables québécois.»
À qui profite le Plan Nord?
Bertrand Schepper, chercheur avec la collaboration de Laura Handal, chercheure, Institut de recherche et d’informations socio-économiques
Létale légalité
On le sait peu, mais le président Barack Obama a le pouvoir de faire tuer n’importe quel citoyen yankee – ou autre –, du moment qu’il y ait l’ombre d’une présomption de soupçon que cette personne pût avoir des liens, si ténus fussent-ils, avec une organisation terroriste ou qu’il soit sur le point d’avoir le germe d’une idée de plan afin de songer à un moyen de frapper directement ou indirectement les intérêts US où que ce soit dans le monde.
Parlant de monde, ça en fait beaucoup.
Cette latitude a été officialisée, il y a un peu plus d’une semaine, par le procureur général des Stazunis. Ce dernier a déclaré que de telles mesures tombaient sous le coup des pouvoirs exceptionnels conférés au président en temps de guerre et échappaient de facto à toute jurisprudence. C’est un autre pouvoir qui s’ajoute, de manière tout à fait démocratique, à ceux permettant au président de kidnapper, enfermer et torturer n’importe qui.
Comme l’a si bien écrit le New York Times, il s’agit en fait d’une extension de la notion voulant qu’un président ait le droit d’employer la force extrême contre un ennemi conventionnel lors d’une guerre conventionnelle. En effet, il n’y avait qu’un pas à franchir pour que ce droit s’applique également contre un ennemi non conventionnel, lors d’une guerre qui ne l’est pas davantage.
Richard Nixon a été contraint de démissionner pour beaucoup moins que ça…
Pour ceux que ça intéresse, il y a un article fort intéressant sur le site de GlobalResearch.com à ce sujet. En anglais seulement; mais qu’importe, puisque nous sommes cAnadiens!
Dans la photo ci-contre, on voit M. Obama en train de travailler sur l’acte constitutionnel des Stazunis, lequel garantit les droits du citoyen. Le document en question semble masquer provisoirement la médaille de son prix Nobel.
mardi 13 mars 2012
Mignoncité
La mignoncité est un néologisme qui se veut l’équivalent du mot anglais cuteness. Si on éliminait toute mignoncité du Web, l’utilisation de bande passante chuterait probablement de moitié. Mignoncité, c’est aussi un tout nouveau blogue qui vous permettra de faire votre part.
Il faudrait aussi inventer le mot troudecuserie pour parler du concept de cette agence marketing qui a transformé des sans-abri en «hotspots wifi ambulants» le temps de la conférence SXSW.
Via Slate.fr
Interactions clandestines
Lancée il y a dix jours à peine, Collusion [une extension à installer sur le navigateur Firefox] a été développée par Mozilla, la fondation en charge de Firefox, toujours très impliquée dans les questions de vie privée sur Internet. Le petit logiciel permet de visualiser toutes les interactions des sites que l’on visite et les tierces parties avec lesquelles ils communiquent en arrière-plan. [...]
Au fil de la navigation, la bestiole déploie d’innombrables mandibules et tisse une toile complexe, telle une araignée numérique sous ecstasy, nous offrant un schéma précis des traces qu’on a laissées sur le Web, involontairement et surtout inconsciemment. Après un jour ou deux de surveillance, Collusion peut répertorier jusqu’à plusieurs centaines de régies et de serveurs différents, qui ont tous gardé un petit souvenir de notre passage.
Internet : sortez les mouchards!
Camille Gévaudan et Erwan Cario, Ecrans.fr, 13 mars 2012
lundi 12 mars 2012
Un piano en bacon
Gros son gras, dit la publicité. Finalement, les agences de pub ont compris qu’il leur suffit de mettre des chatons ou du bacon pour que leur message devienne viral. C’est plate, mais c’est ça. La preuve...
Via Copyranter
Nous avons cessé de rêver
Montage de citations (en anglais) de Neil deGrasse Tyson, un astrophysicien américain qui est aussi connu en tant que présentateur de l’émission NOVA scienceNOW sur PBS.
Via The Daily What
V vs XYZ
Les baby-boomers ont tout eu. Ils ont tout pris pour ne laisser que des miettes. Ils se sont amplement servis dans l’assiette au beurre, de telle sorte qu’il n’est plus rien resté pour les autres, c’est-à-dire les générations X à Z incluse.
D‘abord, c’est faux. Les baby-boomers, sauf exception, ne roulent pas sur l’or. Aucun ne possède de parachute doré. Aucun ne jouit de l’illusoire «liberté 55». Tous ceux que je connais, sans exception, ont travaillé fort toute leur vie et se retrouvent, dans bien des cas, avec pour seule perspective une retraite aléatoire et des années de cheveux gris – dans tous les sens du mot – devant eux. Il y a bien une de mes connaissances qui a gagné sa retraite d’enseignant, sans pour autant l’avoir facile, après s’être tapé une dépression nerveuse au passage. Dans son cas, c’est certain qu’il en a eu plus qu’il ne souhaitait.
Ensuite, ce n’est pas vrai. Parce que le peu que les baby-boomers ont eu, ils se sont battus pour l’avoir. Que ce soit à coup de grèves, d’occupations, de manifestations et de travail, les acquis sociaux qu’ils ont arrachés, ce n’était pas seulement pour eux, mais pour tous ceux qui viendraient après. Ils se sont battus pour les obtenir; ils s’imaginaient que les prochains lutteraient pour les garder. Ça arrive à tout le monde de se tromper…
Finalement, c’est un mensonge de prétendre que les baby-boomers ne veulent pas que les générations futures disposent des mêmes «avantages». C’est le dogme néolibéral qui l’affirme.
Aujourd’hui, on leur jette la pierre avec l’eau du bain en feignant de croire que, parce que quelques-uns d’entre eux ont des conditions potables pour leur retraite, tous les baby-boomers sont des profiteurs et des prévaricateurs.
Peut-être les générations X à Z devraient-elles passer autant de temps à défendre les acquis sociaux qu’elles en mettent à blâmer ceux qui leur ont montré l’exemple. Qui sait si, alors, elles auraient des raisons à leur tour d’avoir foi en l’avenir, quitte à se faire tirer le tapis sous les pieds par leurs enfants.
Et puis, d’ailleurs, si certains s’appellent génération X, ou génération Y, ou génération Z, pourquoi utilise-t-on le terme «baby-boomers»?
On devrait les appeler «génération W».
Ou «génération V», pourquoi pas?
V pour Victoire!