samedi 9 mars 2019
vendredi 8 mars 2019
Moment mormon
Les Stazunis sont formés de 50 États. L’un d’eux a été fondé par des mormons; il s’agit de l’Utah. Déjà, le nom fait sourire, surtout quand on parle de l’État d’Utah. Quelle allitération! Ou est-ce une assonance?
Là où le sourire s’élargit, c’est quand on apprend que ce culte, à l’époque persécuté parce que violent, avait été imaginé dans le nord-ouest de l’État de New York par un escroc reconnu. Joseph Smith avait eu l’idée de lancer une religion dans le but de s’enrichir et de se taper le plus de femmes possible. Il finit d’ailleurs par être abattu en tentant de s’évader de prison à la pointe du pistolet.
Entre autres pratiques déplorables – comme on en retrouve dans toutes les religions –, les mormons s'adonnaient à la polygamie. Devrais-je préciser que les hommes mormons s'adonnaient à la polygamie; les femmes mormones pratiquaient quant à elles le silence. Le gouvernement des Stazunis, en 1890, interdit la polygamie à cette religion sous la menace de lui retirer ses avantages fiscaux. Tout de suite, les mormons y renoncèrent officiellement, sans doute sous l'impulsion d'une révélation divine.
Mais, comme la secte comporte quantité de sous-groupes, il est encore possible de trouver des communautés de mormons qui continuent à pratiquer la polygamie, en Utah comme ailleurs.
Cependant, en autant que ces réfractaires soient concernés, le fait de coucher régulièrement avec plusieurs femmes n’est pas de la fornication pure et dure.
Bien au contraire, c’est du mariage élastique.
jeudi 7 mars 2019
Le défaut du défi faux
Vous n’êtes pas sans savoir que, épisodiquement, un défi quelconque est lancé à la communauté des réseaux sociaux. S’étendre face contre le sol dans un lieu public; se balader dans le métro en sous-vêtement; se renverser un seau d’eau glacée sur la tête; placer une courgette près de son chat et épier sa réaction. Ce ne sont là que quelques exemples de défis que relèvent les gens, en filmant la chose afin de présenter le tout sur la Toile.
Le dernier en date consiste à lancer une tranche de fromage américain (jaune salé soigneusement laminé de plastique) au visage d’un enfant. On l’a intitulé le #cheesechallenge, soit, dans une langue convenable, le «défi fromage». Dès le départ, il s’agit d’une erreur de taille, car personne, nulle part, ne songerait un instant appeler le jaune-salé-plastifié du fromage.
Mais évidemment, il ne s’agit là que d’un bémol plutôt insignifiant. Là où le bât blesse véritablement, c’est la facilité avec laquelle la troupe s’emballe pour ce genre de pratique, bêlant dans le registre, et défilant consciencieusement à la queue leu leu pour faire comme tout le monde. Après ça, elle se demande pourquoi les politiciens et les bourgeois n’en finissent pas de la tondre…
mercredi 6 mars 2019
Ti-clin MacLin
Il y a quelque chose de particulier à propos du magazine pancAnadien MacLin. C’est une publication à double effet, mais tout dépend des circonstances.
Par exemple, si vous êtes un digne représentant du CAnada et que ledit magazine vous brocarde, voire vous critique vertement, c’est une catastrophe terrible. En effet, la publication «glacée et sophistiquée» – tout au moins dans un contexte anglo –, comme disait Gotlib, est un puissant leader d’opinion, surtout en politique.
Si elle se retourne contre vous, cela risque de plomber votre mandat. Ainsi, dans son dernier numéro, on dirait que les écailles sont finalement tombées des yeux des cAnaglais et qu’ils commencent à voir le fils de Pierre Elliott Trudeau sous son vrai jour. Cela durera-t-il? «C’est ce qu’on saura peut-être demain, les enfants», comme disait le capitaine Bonhomme.
D’un autre point de vue, si vous êtes Québécois et que vous vous faites durement écharper par le MacLin, c’est que vous faites honnêtement votre boulot.
«Les deux dissimilitudes», quoi, comme aurait pu dire Hugh MacLennan*.
*Il est inutile de présenter Hugh MacLennan qui est à peu près mondialement connu au CAnada.
Par exemple, si vous êtes un digne représentant du CAnada et que ledit magazine vous brocarde, voire vous critique vertement, c’est une catastrophe terrible. En effet, la publication «glacée et sophistiquée» – tout au moins dans un contexte anglo –, comme disait Gotlib, est un puissant leader d’opinion, surtout en politique.
Si elle se retourne contre vous, cela risque de plomber votre mandat. Ainsi, dans son dernier numéro, on dirait que les écailles sont finalement tombées des yeux des cAnaglais et qu’ils commencent à voir le fils de Pierre Elliott Trudeau sous son vrai jour. Cela durera-t-il? «C’est ce qu’on saura peut-être demain, les enfants», comme disait le capitaine Bonhomme.
D’un autre point de vue, si vous êtes Québécois et que vous vous faites durement écharper par le MacLin, c’est que vous faites honnêtement votre boulot.
«Les deux dissimilitudes», quoi, comme aurait pu dire Hugh MacLennan*.
*Il est inutile de présenter Hugh MacLennan qui est à peu près mondialement connu au CAnada.
mardi 5 mars 2019
lundi 4 mars 2019
Bris De Serment
Comme chacun sait, les Stazunis appuient inconditionnellement Israël. Cela se reflète dans le type de liens que les deux pays entretiennent. Visiblement, le président corrompu yankee a une relation très étroite avec le premier ministre corrompu israélien. De même, les diplomates sont accueillis à bras ouverts lorsqu’ils se visitent d’un pays à l’autre. Et même, le gendre de Donald J. Trompe, un spéculateur immobilier à la fois véreux et incapable lui aussi, a été nommé, sans bonne raison aucune, négociateur principal afin de rétablir la paix au Proche-Orient.
Comment s’étonner que la diplomatie yankee continue de favoriser l’un aux dépens de l’autre et comment croire au rôle de médiateur des Stazunis dans ce contexte? Récemment, en dépit de l’opprobre international, Washington a décidé de déménager son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, légitimant de facto l’occupation israélienne de la Cisjordanie.
Nouveau clou dans le cercueil de la part des Stazunis, Washington a décidé de fermer son consulat général auprès des autorités palestiniennes et de le fusionner avec son ambassade, niant pratiquement le principe de l’existence de deux nations sur le territoire contrôlé par Israël.
Pensant relativiser la chose, le département d’État yankee, l’équivalent du ministère des Affaires étrangères, a expliqué que cette décision «ne signifie pas un changement de la politique [yankee] sur Jérusalem et les territoires palestiniens».
Pour ma part, je n’en suis pas si sûr. Lorsque les choses empirent, n’est-ce pas une sorte de changement?
dimanche 3 mars 2019
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