L'athlétique et hautement sportif maire de Morial, nul autre que le resplendissant Denis «de poule» Coderre, n'en a toujours pas fini avec sa toquade baseballesque. Autant son collègue à l'autre bout de la 20, le régalien Régis, est tout à sa chimère sur glace, autant ce cher Denis est obsédé par la sienne sur gazon.
Or, la situation est toute simple. Si Morial veut nourrir l'espoir – et rien de plus! – d'obtenir une seconde concession de la ligue nationale, américaine ou autre de baseball, il lui faut nécessairement construire un beau stade tout neuf. Rien que ça. Ainsi Morial pourra, au fil des éléphants blancs, devenir la ville aux cent stades.
Dommage que ce ne soit pas «sans stade»…
Quel stade? Pourquoi pas un stade souterrain afin d'y jouer à longueur d'année? Pourquoi pas deux stades? Un pour l'équipe locale et l'autre pour les visiteurs. Ainsi, l'équipe locale courra moins de risque de perdre à répétition.
Dans le contexte économique favorable où se trouve Morial, on ne doute pas un instant qu'un autre gouffre financier sera facilement épongé par les deniers publics.
En passant, je me permets de conseiller au maire, après avoir vu la photo ci-dessus, de se mettre plutôt à la recherche d'un tailleur qui est à même de mesurer correctement la longueur de ses bras.
Humblement, je considère que son temps serait ainsi mieux employé.