Chaque fois qu'un prévaricateur, en politique, se fait prendre les doigts dans le tiroir-caisse, les idiots utiles – surtout à droite – prennent d'assaut les plateaux de télévision.
En ce moment, en France, la cheffe du Ralliement national (extrême droite), Mme Marine Le Pen, subit son procès pour détournement de fonds publics. Bien entendu, sans jamais se servir personnellement. Quand a-t-on vu des politiciens de droite ne penser qu'à eux-mêmes?
Évidemment, comme les accusations reposent sur des preuves, semblerait-il, la seule défense possible est de clamer haut et fort que le procès qu'on lui intente n'est en fait qu'une manœuvre afin de l'écarter*. Ainsi, on dénonce une tentative autoritaire pour faire taire une personne qui a toujours voulu employer des moyens autoritaires pour contraindre quiconque lui déplaît.
Ironique, non?
Entre autres apologistes de Mme Le Pen, on retrouve présentement nul autre que notre cher, bon, gros, vieux conservateur de service, M. Mathieu Bas-Côté, dont la grande réputation et les petites idées se sont répandues au niveau international. C'est-à-dire en France.
Bref, a beau mentir qui vient de loin.
*Notons au passage que, à la suite des dernières élections législatives en France, le président de la République, M. Emmanuel Maqueron, s'est appuyé sur le Ralliement national afin de faire nommer un premier ministre de droite en dépit de la présence d'un grand nombre de députés de gauche. Alors, avant de crier au musellement de l'opposition, il faudrait parler de musellement de la volonté populaire.