Alexandre Paul, ce militant jusqu’ici inconnu de Greenpeace,
est devenu une figure légendaire, surtout ici, au Québec, et même là-bas, au
CAnada.
Il a été libéré par les autorités russes après un martyre de
65 jours dans les infâmes geôles – les plus brutales de la planète – de ce pays
rétrograde et fermé, qui de surcroît foule aux pieds les droits de la personne,
contrairement aux pays occidentaux et leurs amis.
En effet, le malheureux M. Paul avait tenté, avec plusieurs
de ses héroïques compagnons, de monter sur une plateforme de forage dans
l’Arctique et avait été arrêté avec eux par les garde-côtes russes, sans doute
les plus brutaux de la planète. D’abord accusés de piraterie, puis de
hooliganisme (méfait aggravé, chez nous), ils ont été jetés en prison.
M. Paul, pour sa part, y a passé 65 jours, nourri de
soupe au chou et de restes de poissons qu’il cherchait si désespérément à protéger, avant d’être libéré par le gouvernement
russe, l’un des plus brutaux de la planète, et rapatrié dans son pays d’origine.
Remarquons, que cela eût pu être pire.
Par exemple, M. Paul aurait pu avoir tenté de porter des secours à la
bande de Gaza et, sans doute, plusieurs de ses compagnons n’auraient alors pas
survécu à l’intervention israélienne. Ou encore, ils auraient pu s’en prendre à d’une installation yankee, et ils ne seraient certainement pas
sortis de Guantanamo au bout de seulement 65 jours.
Nous saluons les militants de Greenpeace dont l'abnégation les
encourage à choisir les bons combats à mener.