samedi 28 janvier 2017
La fin du terrorisme
Le nouveau président des Stazunis, Donald Trompe, a enfin pris le taureau du terrorisme par ses cornes hirsutes, hier. En effet, il a signé un décret renforçant les contrôles aux frontières afin d'empêcher l'entrée éventuelle de «terroristes islamiques radicaux».
Voilà qui précise enfin le type de terroristes que les Stazunis entendent combattre, ce qui aura certainement l'avantage de faciliter la lutte que l'administration Trompe entend mener dans les années à venir.
Il ne fait aucun doute que, maintenant que M. Trompe a décidé de s'attaquer aux terroristes radicaux en priorité, les Yankees pourront désormais accueillir chez eux des gens désormais tout à fait recommandables.
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C'est ça qui est ça,
Coulis de gazette
vendredi 27 janvier 2017
Dur, dur Durham
Lord Durham avait vu juste, dans son fameux rapport de 1839, lorsqu'il avait fait la promotion de l'immigration afin d'assimiler définitivement les «Canadiens» de l'époque, c'est-à-dire les habitants du Bas-CAnada d'origine française. Évidemment, alors, il songeait à une immigration britannique. Or, le Royaume-Uni étant relativement peu peuplé, comparativement à d'autres nations, ce projet était difficilement réalisable en l'état.
Cependant, les autorités impériales, dont le CAnada est l'héritier direct, ont trouvé une solution tout aussi efficace: encourager l'immigration, quelle que soit sa provenance, et pousser les immigrants, quelle que soit leur lieu d'installation, vers le secteur anglophone. La stratégie a magnifiquement fonctionné depuis et effectivement le poids relatif du français tant au Québec qu'au CAnada est en net déclin.
Au surplus, la beauté de la chose, c'est que personne ne peut s'opposer à la manœuvre sans passer pour un raciste intolérant. Et personne ne peut non plus pousser la population du Québec vers la francisation sans passer pour un fasciste. En d'autres termes, toute résistance est immédiatement noyée sous un flot d'accusations, la plupart du temps mensongères, tuant dans l'œuf toute possibilité de protéger la langue française à long terme.
Il n'y a pas à dire, les Anglo-Saxons en connaissent un bout en matière d'impérialisme. La force de l'habitude, je suppose...
mercredi 25 janvier 2017
Ration déco
Lorsqu'on constate le nombre de sapins baumiers jonchant les artères de nos cités, on se rend compte à quel point la corvée des décorations, et celle de leur retrait, peut peser lourd sur les épaules des gens. Or, la solution à ce problème saisonnier est toute simple.
Tout d'abord, il faut se débarrasser de cette notion voulant qu'il soit préférable de décorer son intérieur avec un arbre naturel. Sur le plan environnemental, c'est peut-être vrai – quoique cela demeure discutable –, mais pour se simplifier la vie, et réduire les risques d'incendie, rien ne vaut un bon vieux sapin artificiel. Mais attention, pas n'importe lequel! Par-dessus tout, évitez de choisir un sapin imitant les couleurs naturelles. Au contraire, il faut en choisir un qui soit entièrement blanc; à la rigueur argent.
Ensuite, le choix des décorations est de la plus haute importance. Il faut absolument bannir les couleurs variées. Quels que soient les ornements, assurez-vous qu'ils soient bleus et autant que possible de la même teinte, bleu roi étant l'idéal.
Installez votre arbre de Noël à la place habituelle et, une fois janvier avancé, vous n'aurez plus besoin de le ranger au fond du placard ou dans un recoin de la cave où les cartons «décorations de Noël» grugent inutilement l'espace. Vous n'avez qu'à le laisser en place. Si jamais des visiteurs passent des remarques à propos du sapin au cours des mois subséquents, vous n'aurez qu'à expliquer que vous avez commencé à décorer un peu plus tôt qu'à l'habitude en prévision de la Saint-Jean-Baptiste, et le tour sera joué. Fini l'abrutissante corvée consistant à défaire l'arbre de Noël!
De temps en temps, vous n'aurez qu'à passer le séchoir à cheveux avec un jet sans chaleur afin de débarrasser le sapin de la poussière. Lorsque le mois de juin sera révolu, vous pourrez toujours expliquer que vous vous préparez au temps des fêtes avec un peu d'avance.
Après tout, c'est le plus beau temps de l'année; ce serait dommage de l'abréger.
Tout d'abord, il faut se débarrasser de cette notion voulant qu'il soit préférable de décorer son intérieur avec un arbre naturel. Sur le plan environnemental, c'est peut-être vrai – quoique cela demeure discutable –, mais pour se simplifier la vie, et réduire les risques d'incendie, rien ne vaut un bon vieux sapin artificiel. Mais attention, pas n'importe lequel! Par-dessus tout, évitez de choisir un sapin imitant les couleurs naturelles. Au contraire, il faut en choisir un qui soit entièrement blanc; à la rigueur argent.
Ensuite, le choix des décorations est de la plus haute importance. Il faut absolument bannir les couleurs variées. Quels que soient les ornements, assurez-vous qu'ils soient bleus et autant que possible de la même teinte, bleu roi étant l'idéal.
Installez votre arbre de Noël à la place habituelle et, une fois janvier avancé, vous n'aurez plus besoin de le ranger au fond du placard ou dans un recoin de la cave où les cartons «décorations de Noël» grugent inutilement l'espace. Vous n'avez qu'à le laisser en place. Si jamais des visiteurs passent des remarques à propos du sapin au cours des mois subséquents, vous n'aurez qu'à expliquer que vous avez commencé à décorer un peu plus tôt qu'à l'habitude en prévision de la Saint-Jean-Baptiste, et le tour sera joué. Fini l'abrutissante corvée consistant à défaire l'arbre de Noël!
De temps en temps, vous n'aurez qu'à passer le séchoir à cheveux avec un jet sans chaleur afin de débarrasser le sapin de la poussière. Lorsque le mois de juin sera révolu, vous pourrez toujours expliquer que vous vous préparez au temps des fêtes avec un peu d'avance.
Après tout, c'est le plus beau temps de l'année; ce serait dommage de l'abréger.
mardi 24 janvier 2017
lundi 23 janvier 2017
Syrie de départs
Un article rigolo, et seulement en images, qu'on trouve ici donne à réfléchir.
Peut-être vous souvenez-vous que, il n'y a pas si longtemps, nombre de leaders du monde occidental avaient juré venir à bout du régime de Bachar al-Assad pour «ramener la paix au Proche-Orient», comme si la guerre endémique dans cette région était sa faute à lui...
Les différentes formes d'interventions envisagées ou mises sur pied n'avaient d'autre objectif que de renverser le gouvernement de la Syrie et de le remplacer par un autre davantage soumis aux caprices des Stazunis. Un peu comme ce qui est arrivé en Irak, avec tout le succès que cela a connu.
Bref, ce fut un concert unanime de la part du président yankee Obama, de sa ministre des Affaires étrangère Clinton et de son successeur Kerry. Même d'autres chefs d'État ou de gouvernement bêlèrent dans le même registre, qu'il s'agisse de Stephen Harper, au CAnada, ou de François Hollande, en France. Le leitmotiv était qu'Assad devait partir.
Eh bien, lui va rester et ce sont les autres qui sont partis, ou qui ont à tout le moins le pied dehors.
Finalement, le Syrien en sait plus qu'on pense.
Peut-être vous souvenez-vous que, il n'y a pas si longtemps, nombre de leaders du monde occidental avaient juré venir à bout du régime de Bachar al-Assad pour «ramener la paix au Proche-Orient», comme si la guerre endémique dans cette région était sa faute à lui...
Les différentes formes d'interventions envisagées ou mises sur pied n'avaient d'autre objectif que de renverser le gouvernement de la Syrie et de le remplacer par un autre davantage soumis aux caprices des Stazunis. Un peu comme ce qui est arrivé en Irak, avec tout le succès que cela a connu.
Bref, ce fut un concert unanime de la part du président yankee Obama, de sa ministre des Affaires étrangère Clinton et de son successeur Kerry. Même d'autres chefs d'État ou de gouvernement bêlèrent dans le même registre, qu'il s'agisse de Stephen Harper, au CAnada, ou de François Hollande, en France. Le leitmotiv était qu'Assad devait partir.
Eh bien, lui va rester et ce sont les autres qui sont partis, ou qui ont à tout le moins le pied dehors.
Finalement, le Syrien en sait plus qu'on pense.
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