samedi 28 mars 2020

Barr rage



Dernier coup de salaud en date de la part du gouvernement yankee.

En effet, le procureur en chef des Stazunis Bill Barr a annoncé hier que Nicolas Maduro, le président démocratiquement élu du Venezuela, était désormais inculpé de «narcoterrorisme». C’est loufoque comme coup de propagande, quand on sait que le régime socialiste en a plus fait pour combattre le trafic de drogue que toutes les instances yankees réunies. Tout au moins si on se fie aux résultats.

Après le blocus économique, les diverses sanctions, les tentatives d’assassinat et tous les efforts de déstabilisation, cette mise en accusation ressemble davantage à un constat d’impuissance qu’à une réelle procédure judiciaire. Elle trahit en tout cas la profonde iniquité de la politique extérieure d’un pays qui n’est même pas fichu de prévoir le déferlement sur son territoire d’une maladie qui s’est annoncée avec deux mois de préavis.

Notons au passage que le Venezuela, malgré les terribles pénuries dont il souffre, n’a encore eu à déplorer, au moment d’écrire ceci, aucun décès dû au coronavirus. C’est ce qui explique que quantité de Vénézuéliens présentement aux Stazunis font des pieds et des mains afin de rentrer dans leur pays. Au moins, là, ils savent qu’ils seront soignés.

En plus, la tête du président Maduro a été mise à prix. En effet, Washington offre une prime de 15 millions de dollars pour toute information qui permettrait de l’arrêter. Eh bien, en voici une d’information à l’intention de M. Barr: Nicolas Maduro se trouve présentement à Caracas, au palais présidentiel, où, comme chaque jour, il vous fait barrage.

Vous pouvez me signer un chèque tout de suite.

Au porteur, bien entendu.

vendredi 27 mars 2020

Beau risque Johnson



Fort heureusement, le virus est mort peu après.

Pot trop d'alcool!







Han? De quessé?



Hier, le premier ministre du Québec, le gars Legault, a demandé aux gens «qui n’ont pas la Covid-19, qui ont moins de 70 ans et qui sont en bonne santé» d’aller œuvrer bénévolement pour les organismes qui viennent en aide aux gens dans le besoin.

Disons-le tout net, le confinement a réduit quantité de gens à se trouver dans le besoin, car ils n’ont plus de chèque de paie. Ils n’ont plus de chèque de paie parce qu’ils ne travaillent plus, puisque le gouvernement du gars Legault a décrété le confinement de la population.

Ils n’ont plus de chèque de paie parce que le directeur national de la santé publique a expliqué qu’il fallait rester chez soi, quelles que soient les circonstances. Qu’il fallait restreindre le plus possible, voire complètement, les interactions sociales, sinon au risque de mettre son existence en péril. Ou peu s'en faut.

Ils n’ont plus de chèque de paie, mais on souhaite maintenant qu’ils aillent travailler dans un organisme communautaire? Peut-on m’expliquer à moi en quoi un tel organisme, disposant généralement de ressources très limitées, est plus à même d’empêcher la contamination des employés qu’un lieu de travail normal?

Bref, c'est terriblement dangereux de travailler pour un salaire, mais tellement fortifiant de bosser gratos.

Le gars Legault ne serait pas en train de se foutre de notre gueule, par hasard?

jeudi 26 mars 2020

Ordre du Bon-Temps




Dur hiver, que celui de 1608. Les colons qui avaient accompagné Champlain à Port-Royal en firent la pénible découverte. Pour eux, un hiver rigoureux, c’était quand on atteignait presque le point de congélation. On peut facilement les imaginer devant des températures plongeant sous les -15°C.

Bref, agglutinés frileusement comme ils étaient autour du feu, nostalgiques de leur pays, souffrant dans bien des cas du scorbut, leur moral était vraiment au ras la moquette. Et ils n’avaient même pas de moquette!

Donc, Champlain institua l’Ordre du Bon-Temps dont les cérémonies, centrées sur les arts de la table, étaient accompagnées de musique, de chant et de danses. Tout pour changer les idées, quoi.

La table est effectivement un excellent point de départ pour oublier un peu la morosité ambiante et, surtout, le confinement. C’est ce qu’on fait, ici. Ma foi, ça marche assez bien. Par contre, pour ne pas casser l’ambiance, on m’interdit de chanter.

Décidément, le bon temps est toujours pour les autres…




Deuxième jeudi de confinement

Le réfrigérateur est plein, car, pour passer le temps, je cuisine. Par contre, je commence à souffrir d’une pénurie de linge sale, car j’ai fait beaucoup de lessive, ces derniers temps. Il n’empêche, il y a toujours un peu de morosité dans cette isolation volontaire. Quoique je passais toujours pour un mauvais esprit à vouloir éviter les contemporains dans la mesure du possible, l’exacte même attitude fait de moi présentement un bon citoyen obéissant. Vivement la fin de l’épidémie, quoi…

Je mentionnais que, en Italie, le pays le plus durement touché par la maladie, les gens ont lancé le slogan «Andrà tutto bene», c’est-à-dire «Tout ira bien». C’est une évidence que nous finirons par arriver au terme de cette crise. Seuls l’optimisme et la solidarité seront porteurs d’espoir en ce sens.

Afin de ne pas perdre cela de vue, j’ai remplacé le fond d’écran de mon téléphone par le message italien et je dois avouer que cela me réconforte chaque fois que je le vois. Je vous propose de tenter l’expérience vous-même avec l’image ci-dessous. Ce n’est pas grand-chose, dans les circonstances, mais c’est déjà mieux que de collectionner des rouleaux de papier de toilette.







mercredi 25 mars 2020

mardi 24 mars 2020

Quoi vide



Sans doute vous souvenez-vous de cette annonce faite il y a deux semaines selon laquelle de vastes manœuvres allaient avoir lieu en Europe. À ce moment, les journalistes constataient avec étonnement que, en ce début d’épidémie, les soldats yankees arrivaient sur place sans protection ni mesure sanitaire particulière.

C’est curieux qu’aucune statistique ne soit actuellement publiée sur l’état de santé de ces militaires en relation avec le Covid-19. On n’en sait d’ailleurs pas davantage quant à ces fameux exercices. Ont-ils eu lieu quand même? Si oui, à quel endroit? Qui a gagné?

Et – surtout – gagné quoi?


Des têtes de cochon et une de linotte



Le fils de Pierre Elliott Trudeau a encore ravalé ses paroles, tout au moins en partie.

Pas plus tard qu’hier, il a servi un sérieux avertissement aux personnes qui continuent à se rassembler au mépris des directives. Tellement sérieuse, cette mise en demeure, qu’il a prévenu que, s’il le fallait, le gouvernement fédéral allait les contraindre à le faire.

Dernièrement, il avait expliqué, lors de la crise du réseau ferroviaire, qu’il n’enverrait jamais l’armée contre des citoyens cAnadiens.

Alors, je ne vois pas tellement ce qu’il fera pour contraindre les réfractaires. Si ce n’est pas l’armée, ce sera qui?

Les garde-côtes, peut-être?




lundi 23 mars 2020

Ictus victis

«Félicitations pour votre beau travail.»
L’institution la plus respectée aux Stazunis est présentement l’armée. Celle-ci fait l’objet d’une sorte de dévotion et le prestige dont elle est nimbée lui vaut un culte comme elle n’en a jamais eu.

C’est d’autant plus étonnant quand on songe que, depuis 1945, hormis l’invasion de la Grenade et l’occupation du Panama, l’armée yankee n’a pas remporté une seule victoire dans aucun des multiples conflits où elle a été fourvoyée. C’est à croire que, aux Stazunis, l’admiration sans bornes va à la plus totale impéritie.

Apparemment, cela a débordé du domaine militaire à celui du politique.

Fines saveurs du terroir




dimanche 22 mars 2020