vendredi 7 mars 2014

Ti-n’ami Harper


L'incomparable premier ministre cAnadien a prévenu la communauté internationale – et, à travers elle, le gouvernement russe – que son pays ne reconnaîtrait pas les résultats du référendum qui doit décider de l’avenir de la Crimée.

D’une part, il s’avance dangereusement, advenant que l’exercice entérine le statu quo, ce qui ferait mal paraître ce bon Stephen J., surtout devant ses patrons de la Maison-Blanche.

D’autre part, il ne faut pas oublier que le CAnada n’a pas eu de grande difficulté à reconnaître l’indépendance du Kosovo, lequel avait agi de manière totalement unilatérale à l’époque, sans s’encombrer d’un lourd et fastidieux processus démocratique, référendaire ou autre.

À cet effet, la présente antinomie qui met en scène le gouvernement cAnadien constitue une leçon importante pour le Québec.

Pensez-y, vous aussi…

jeudi 6 mars 2014

Bob la Job X 2,5


C’est une campagne électorale qui va être longue...

Je l’ai dit et je le répète: « Eûrk! »



Élections 2014!


Eûrk!

mercredi 5 mars 2014

Hitler d’un mensonge



Ben dites donc, ils y ont mis le temps!

J’attendais une sortie du genre «les Russes, c’est des nazis» depuis vendredi passé; samedi, au plus tard. Vous savez, le genre de truc dans la lignée de Kim Jong-un, c’est un fou; Khadafi, c’était un malade; Bachar el-Assad, c’est un détraqué.

Ça, c’est pour ceux qui tiennent tête aux Stazunis. Alors, quand il y en a un qui non seulement ne se laisse pas faire, mais qui en plus contre-attaque, évidemment, ça ne peut être que Hitler.

Dites-vous bien que cette chère et sélective Mme Clinton n’en a rien à cirer de la démocratie en Europe de l’est et que, s’il le faut, ceux qu’elle couvre et appuie seront fort aise de se rendre à Kiev au pas de l’oie.

Ils y sont déjà, d’ailleurs.

Alors, traiter ses adversaires de nazis, c’est tenter de noyer le poisson avec l’eau du bain. Sauf qu’on dirait que ce poisson-ci a un scaphandre.

Y tolère, et non Hitler…

Déblocage au Proche-Orient?


mardi 4 mars 2014

lundi 3 mars 2014

Le futur sera Lemieux


Mme Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec (CCQ), a vivement réagi au témoignage de M. Bernard Gauthier qui relatait devant la Commission Charbonneau – ça fait beaucoup de monde pour faire des commissions, il me semble – ses méthodes pour favoriser l’emploi des gens du cru sur les chantiers de la Côte-Nord.

Mme Gauthier a insisté sur le fait qu’il était inadmissible et intolérable qu’on recoure en quelque circonstance à la violence verbale, aux menaces et à l’intimidation. Aussi a-t-elle affirmé que «la méthode Rambo [le surnom de M. Gauthier] goûterait à la méthode Lemieux» et que, ayant dressé la liste de ceux qu’elle considère comme délinquants, elle allait «les sortir du jeu»; une allusion même pas voilée à M. Gauthier, qui n’a bien entendu aucun caractère intimidant ou menaçant.

À sa décharge, Mme Lemieux a aussi admis qu’il y avait des fautes des deux côtés et que certains employeurs avaient eu des comportements répréhensibles dans le passé. Mais du même souffle, elle a prévenu que ce n’était pas à des syndicalistes de se faire justice et que la CCQ avait le pouvoir légal d’agir.

Pouvoir n’étant pas volonté, constatons au passage, une fois de plus, que l’interventionnisme de la CCQ à l’encontre des employeurs de la construction se conjugue toujours au futur.

dimanche 2 mars 2014

Ban qui mène (pas)




Le secrétaire général des Nations unies s’appelle Ban Ki-moon. Il n’a pas été nommé à ce poste parce qu’il appartenait au mouvement sectaire des moonistes, mais parce qu’il avait la réputation d’être un homme intègre.

Comme les petites rues, certains hommes intègres sont à sens unique – pour le pas dire inique. En effet, maintenant que les néo-nazis ont pris le contrôle de l’Ukraine par la violence et que la Russie a décidé d’agir afin de ramener un semblant d’ordre dans son pré carré, M. Ban est finalement sorti de son relatif mutisme pour en appeler au dialogue. Oui, maintenant que les fascistes sont menacés dans leur nouveau fief, l’ONU se sent obligée d’intervenir.

On a beau dire, mon pote Ki-moon, c’est pas Ki-mène.