Comme pour les armes de destruction massive irakiennes et
les attaques chimiques syriennes, les Stazunis ont acquis la certitude absolue
de ce qui s’est passé hier en Ukraine, alors qu’un avion de ligne a été abattu.
Mon pote, le flamboyant et toujours élégant Barack Hussein
Obama, est monté au créneau pour affirmer qu’il ne faisait aucun doute que ceux
qui ont tiré le missile étaient les séparatistes pro-russes. Cependant, il a
tout de suite nuancé son propos en disant du même souffle qu’on ne pouvait
présumer des intentions qui avaient menées à ce tir.
C’est comme s’il cherchait
à excuser d’avance les responsables de la tragédie, au cas où il serait prouvé
que, finalement, ce ne sont pas ses adversaires qui auraient commis l’irréparable.
Ce qu’on sait, par contre, c’est que, de l’aveu même du procureur
général ukrainien Vitaly Yarema, en date d’aujourd'hui dans le Courrier de Kiev (KyivPost),
les séparatistes ne possédaient pas de missiles Bouk ou S-300, seuls capables d’abattre
un avion volant à plus de 10 000 mètres.
De plus, le site
Global
Research a publié aujourd’hui un
article assez troublant concernant cette
catastrophe dans lequel un témoin oculaire affirme que c’est le ministère de l’Intérieur
ukrainien, et non les séparatistes, qui aurait tiré sur l’appareil.
Il va sans dire que ce témoignage ne doit être considéré qu’avec
la plus extrême prudence.
Au moins autant que les accusations de mon pote
Barack.