samedi 2 avril 2016
Sobres funérailles
Qui ne se souvient pas de ce grand patriote qui a tant fait pour contribuer à l'essor du Québec et qui, malheureusement, nous a quittés prématurément le 14 janvier 2016*, nous laissant tous irrémédiablement orphelins?
Compte tenu de ce que M. René Angélil a fait pour nous au fil des ans – et en particulier au cours de la dernière décennie –, il était normal que le gouvernement du Québec ait proposé à ce moment-là d'organiser des funérailles nationales afin de marquer le départ de ce géant de notre histoire collective. En d'autres termes, cela signifiait qu'il s'engageait à en couvrir les frais.
Petit os, cependant, lorsque le gouvernement apprit que lesdites funérailles avaient coûté 700 000 $ à Productions Feeling de feu M. Angélil. Pourtant, ce n'était même pas tout à fait 10 fois plus que les coûts normaux d'une cérémonie de ce genre, comme par exemple lors du décès d'un ex-premier ministre.
On a appris dernièrement que le gouvernement québécois allait finalement allonger un peu moins de 50 000 $ dans ce dossier. Quoique la chose n'a pas été confirmée par les parties prenantes, il semblerait que, à titre de célèbre ressortissant de cette municipalité, le manque à gagner sera couvert par la ville d'adoption de M. Angélil, là où il a passé le plus clair de son temps, tandis qu'il se dévouait sans compter au mieux-être de tous les Québécois, c'est-à-dire Las Vegas.
*La raison pour laquelle je me souviens parfaitement de cette triste date, c'est que c'est ce jour-là où j'ai dû faire euthanasier mon chat.
vendredi 1 avril 2016
Code vestimentaire
À l'époque du régime conservateur au CAnada, le premier ministre s'appelait Stephen J. Harper.
Le J était pour John.
Lorsque M. Harper voulait avoir l'air relax – cool, comme on dit en anglais –, ce qui n'arrivait presque jamais, il empochait sa cravate et se baladait en chemise-complet afin que l'on constatât à quel point il pouvait être près des gens.
Drôle de méthode, mais enfin…
De nos jours, le premier ministre libéral du CAnada s'appelle Justin P.J. Trudeau.
Le P.J. est pour Pierre James.
Lorsque M. Trudeau veut avoir l'air cool, ce qui arrive presque tout le temps, il retire son veston, mais garde sa cravate, ce qui donne l'impression qu'il est près du vestiaire.
Drôle de méthode aussi, mais bon…
Tout cela me laisse quand même perplexe. Lorsqu'il s'agira de séduire l'électorat que fera le prochain premier ministre cAnadien? Porter son complet avec la cravate, mais sans la chemise?
jeudi 31 mars 2016
On n'est pas sortis du bois
Dans le sillage de l'historique visite de Barack Obama à Cuba, le site Global Research, sous la plume de Michel Chossudovsky, a publié un article des plus intéressants, quoiqu'en anglais seulement, concernant l'opération Northwoods.
Cette dernière avait été conçue par le grand quartier général de l'armée yankee (Joint Chiefs of Staff), en 1962. Le plan était simple; il consistait à faire assassiner des membres de la communauté cubaine de Miami – peut-être pas parmi les mieux nantis, cependant – et d'imputer, dans les médias, ces crimes au régime castriste. Le but était de susciter dans la population stazunienne un «sentiment d'indignation utile» afin qu'elle accepte d'appuyer une éventuelle guerre contre Cuba. Finalement, la Maison Blanche refusa de mener à bien ce projet et l'opération fut abandonnée.
Si elle ne l'avait été, nul doute que quiconque l'eût dénoncée se serait fait taxer de «conspirationnisme» et eût été écarté comme étant un simple illuminé indigne d'intérêt. Honnêtement, j'aurais moi-même abondé dans le même sens, comme je le fais lorsqu'il est question d'autres conspirations gouvernementales qui apparaissent insensée de prime abord. Et pourtant – on en a la preuve maintenant –, l'opération Northwoods, quoique avortée, a bien germé dans des esprits froidement calculateurs et malfaisants.
Alors, on est en droit de se poser la question afin de savoir ce qui est le plus improbable de la part d'un gouvernement. Ourdir des conspirations meurtrières ou refuser chaque fois de les réaliser?
mercredi 30 mars 2016
Ç'te fan Stéphane
Décidément, il n'y a que lorsqu'il cassait du séparatiss que Stéphane Dion n'avait pas des allures de grand dadais. À l'époque où il était ministre des Affaires intergouvernementales sous le brillant et disert Jean Chrétien, il ne manquait jamais une occasion de distiller son fiel acide aux dépens des souverainistes québécois qu'il traitait avec une morgue n'ayant d'égale que la hauteur de son mépris à leur endroit. Toujours en contrôle, rien ne semblait l'ébranler et il restait imperméable à toutes les attaques, ne laissant à ses adversaires pas la moindre contradiction dans son discours, pas le plus petit interstice par lequel il eût pu être possible de le prendre en défaut.
Et puis, patatras!, la catastrophe: il est devenu chef du Parti libéral du CAnada (PLiC) et, tout de suite, il a été propulsé à son niveau d'incompétence. Immédiatement, il s'est mis à bredouiller des réponses évasives et déjantées sous le feu des projecteurs des journalistes. Il s'est mis à emmêler ses pinceaux à répétition pratiquement chaque fois qu'on lui posait des questions ou qu'on répondait aux siennes en Chambre. Il s'est mis à échafauder des projets fantasques, comme la taxe sur le carbone. lesquels – dans le meilleur des cas – ont achevé de le ridiculiser.
Mais, à titre d'ancien chef, il s'est avéré impossible pour Ti-PET de ne pas lui confier un portefeuille, après les dernières élections. Lequel présentait le moindre risque, maintenant que le ridicule semblait lui coller aux basques comme une teigne? Quelqu'un, quelque part, a pensé – on ne sait pourquoi – que, aux Affaires étrangères, il ne pourrait faire trop de dégâts.
Erreur!
Bon, on aura sans doute cru qu'il serait étroitement encadré par la politique étrangère du CAnada telle que décidée à Torontow et que, finalement, il ne serait appelé qu'à la défendre avec sa verve d'intello déconnecté qui est habituellement la sienne.
Eh bien, on a eu tort.
La vente de blindés cAnadiens – oui, le CAnada est un marchand d'armes; je parie que vous ne le saviez pas – à l'Arabie saoudite a fait réagir les observateurs politiques à Tawa. Depuis, compte tenu du fait que le royaume proche-oriental ne respecte pas les plus élémentaires droits humains, qu'il se livre présentement à une guerre illégale au Yémen, qu'il finance et équipe Daech entre autres groupes terroristes, certains esprits un peu moins complaisants se sont récriés devant cette vente.
Je crois que le terme en anglais est damage control. C'est ce que le gouvernement cAnadien a dû faire dans ce dossier. Pas de chance, la corvée est tombée dans le giron de ç'te flandrin Dion. Ce dernier en a trouvé une bonne pour ne rien dire et faire semblant de se laver les mains de toute l'affaire et a déclaré que son ministère entendait suivre dans cette histoire la doctrine de la «conviction responsable».
Qu'est-ce que ça veut dire? Personne ne le sait, sinon le plus grand fan encore vivant de Stéphane Dion: Stéphane Dion.
lundi 28 mars 2016
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