Vous voulez voir la paix en marche? Voyez ici.
samedi 7 décembre 2013
vendredi 6 décembre 2013
Le show de la semaine
Régis et Denis nous ont gratifié de leur fameux spectacle de duo comique. Le seul problème est qu'on n’arrive jamais à savoir lequel des deux est le straight man.
jeudi 5 décembre 2013
Les guignols
Photo: Dwight Burdette, Wikimédia Commons
Aujourd’hui, c’est la grande guignolée des médias. On nous invitera à être généreux. On nous rappellera qu’il est important de faire sa part et d’être solidaires des moins nantis. Il serait bien difficile de ne pas être d’accord. Surtout que des pauvres, on n’a pas fini d’en voir. C’est le domaine d’occupation qui a les meilleures perspectives de développement dans les années à venir. Et vous pouvez aider.
L’autre midi, à la table d’à côté
Une bonne façon d’encourager la pauvreté chez nous, c’est d’envoyer le travail ailleurs. Mine de rien, c’est de plus en plus populaire. Et pas seulement à la Banque Royale. Un ami qui mangeait dans un restaurant du Plateau me racontait que ses voisins de table se pétaient les bretelles à propos de leurs télétravailleurs philippins. Pourquoi se forcer à payer les salaires plutôt ordinaires qui ont cours de ces jours-ci à Montréal quand on peut s’en tirer pour une fraction du prix en sous-traitant aux Philippines ou ailleurs? Poser la question, c’est y répondre.
Magasinage de Noël
Là aussi, on a une belle opportunité pour encourager la pauvreté locale. Dans les commentaires d’un article récent, un lecteur disait fièrement qu’il avait effectué tous ses achats en ligne avec des sites Web hors frontières et qu’il avait beaucoup économisé. Il encourageait tous les Québécois à en faire autant. Think Big, disait-il, comme ça Mme Marois n’aura pas le choix de baisser les taxes et les impôts.
Sauf que ce n’est pas ça qui fait que ça coûte moins cher. C’est grâce à la magie du cheap labour. Vous voulez que les choses coûtent moins cher au Québec? Allez voir votre patron et exigez d’être payé moins cher. Si tout le monde le fait, les prix vont baisser. Think small!
Et surtout, surtout, donnez généreusement à la guignolée. Parce qu’un jour, c’est peut-être vous qui recevrez le panier.
Aujourd’hui, c’est la grande guignolée des médias. On nous invitera à être généreux. On nous rappellera qu’il est important de faire sa part et d’être solidaires des moins nantis. Il serait bien difficile de ne pas être d’accord. Surtout que des pauvres, on n’a pas fini d’en voir. C’est le domaine d’occupation qui a les meilleures perspectives de développement dans les années à venir. Et vous pouvez aider.
L’autre midi, à la table d’à côté
Une bonne façon d’encourager la pauvreté chez nous, c’est d’envoyer le travail ailleurs. Mine de rien, c’est de plus en plus populaire. Et pas seulement à la Banque Royale. Un ami qui mangeait dans un restaurant du Plateau me racontait que ses voisins de table se pétaient les bretelles à propos de leurs télétravailleurs philippins. Pourquoi se forcer à payer les salaires plutôt ordinaires qui ont cours de ces jours-ci à Montréal quand on peut s’en tirer pour une fraction du prix en sous-traitant aux Philippines ou ailleurs? Poser la question, c’est y répondre.
Magasinage de Noël
Là aussi, on a une belle opportunité pour encourager la pauvreté locale. Dans les commentaires d’un article récent, un lecteur disait fièrement qu’il avait effectué tous ses achats en ligne avec des sites Web hors frontières et qu’il avait beaucoup économisé. Il encourageait tous les Québécois à en faire autant. Think Big, disait-il, comme ça Mme Marois n’aura pas le choix de baisser les taxes et les impôts.
Sauf que ce n’est pas ça qui fait que ça coûte moins cher. C’est grâce à la magie du cheap labour. Vous voulez que les choses coûtent moins cher au Québec? Allez voir votre patron et exigez d’être payé moins cher. Si tout le monde le fait, les prix vont baisser. Think small!
Et surtout, surtout, donnez généreusement à la guignolée. Parce qu’un jour, c’est peut-être vous qui recevrez le panier.
mercredi 4 décembre 2013
Corée du tort
Transparency International (TI) est une ONG qui lutte contre
la corruption gouvernementale. Son dernier palmarès donne un indice de ladite
corruption au sein de 177 pays. Sans surprise, les pays occidentaux – là où se
trouve le plus d’argent – sont ceux qui sont le moins corrompus, exception
faite, bien entendu, de la Grèce et de l’Italie, deux États dans la dèche.
C’est à croire que la corruption a horreur du fric…
Pas de surprise non plus au bas du classement. Les États
faillis sont les plus susceptibles de voir fleurir la corruption; des pays
comme la Somalie ou l’Afghanistan. Remarquez, j’ai toujours pensé que la
corruption servait surtout à déjouer les mesures de contrôle des gouvernements.
Apparemment, j’étais dans le champ.
Également au rang des mauvais élèves, on compte la
République démocratique populaire de Corée. Évidemment, compte tenu du fait que
les Occidentaux déplorent constamment le manque d’ouverture de ce pays, on se
demande un peu comment TI a pu faire pour donner une estimation juste de la
situation là-bas. A-t-on mené des entrevues constructives auprès de Kim
Jong-un? A-t-on espionné les fonctionnaires? A-t-on mandaté la firme
KPMG afin d’étudier les dépenses de l’État?
La question demeure ouverte, mais une chose est absolument
certaine: ce pays est un des plus corrompus de la planète.
Et il a toujours tort!
mardi 3 décembre 2013
Bien de chez nous
M. Emmuré Lavigne ou, comme on dit par chez lui au Québec, Murray Levine |
M. Murray Levine, Québécois de plein droit du «West island»,
a lancé une campagne de boycottage aux dépens du centre commercial Fairview, à
Pointe-Claire. Comme le nom l’indique, ledit centre commercial abuse de
l’affichage en français dans les vitrines de ses magasins.
En effet, bien que la plupart des raisons sociales des
boutiques soient en anglais seulement, M. Levine, ce Québécois bien de chez nous, estime
que les affiches de soldes, elles, sont en français au moins en partie. Il n’en
a pas fallu davantage pour que le sang de ce Québécois attaché à ses valeurs ne
fasse qu’un tour. Après tout, a-t-il expliqué, la majorité des gens du West
island ne parlent que l’anglais, de sorte que l’affichage dans une autre langue
que celle de ces éminents Québécois est à leurs yeux une injustice.
La chose se comprend d’autant plus aisément lorsqu’on sait
que ces gens-là, typiquement québécois comme aimait à le souligner Alliance
Québec autrefois, sont nés à Montréal, y ont grandi, y ont été éduqués, y ont
travaillé toute leur vie, ce qui explique avec une clarté limpide qu’ils n’ont
jamais pu attraper le moindre rudiment de la langue française.
Bref, le mouvement lancé par M. Levine, d’abord marginal, a
fini par gagner des adhérents qui font maintenant pression sur le centre
commercial Fairview. Ils parlent même présentement d’effectuer un boycottage, à
la veille des fêtes, et d’aller effectuer ailleurs leurs achats du potlatch
annuel.
Il ne me reste qu’à souhaiter bonne chance à mes chers
concitoyens lésés et à leur donner un bon conseil.
Potete sempre andare
alle Galeries d’Anjou!
Beóti!
lundi 2 décembre 2013
Pas snob Schnobb
Après avoir promis, archi-promis, de rompre avec les
anciennes pratiques de copinage en politique, le nouveau maire de Montréal,
l’omniprésent Denis Coderre, en a annoncé une bien bonne, la semaine passée.
Comme il avait décidé de remplacer le président de la
Société de transport de Montréal, il n’a rien trouvé de mieux que de désigner
pour le poste un de ses poteaux malheureux du soir des élections, ce grand journaliste qui a fait l’envie de tous les médias du Québec, Philippe Schnobb.
Quoique M. Schnobb n’a aucune expérience dans le domaine du
transport en commun, hormis la fois, il y a 15 ans, où il a pris le métro
pendant une tempête de neige, on n’en a pas moins voulu nous faire croire qu’il
était parfait pour le poste.
Évidemment, personne n’a été dupe d’une affirmation si
grotesque. À tel point que le principal intéressé, pas snob pour deux sous, est venu défendre sa propre
nomination devant ses anciens collègues de la presse. «Je n’avais pas le choix,
a-t-il expliqué. Je ne pouvais pas retourner à Radio-Canada pour reprendre mon
ancienne job; ils l’avaient donnée à un autre petit nono.»
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