samedi 5 avril 2014

Éditorial | Non non non non non non non!

Source, voir aussi ceci

Vous êtes pas sérieux? Pas lui? Non non non non non non non! Pas lui! S'il vous plaît, pas lui! Non non non non non non non! C'est pas vrai? Pas lui? Vous allez pas voter pour lui? Vous êtes pas sérieux? Non non non non non non non! Pas lui! Pas lui! Pas lui! J'achèterais même pas son vieux char! Pas lui! Non non non non non non non! S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, pas lui! Pitié! Pas lui, pas lui, pas lui, pas lui, pas lui! Non non non non non non non! Non non non non non non non! Non non non non non non non! 

Non!

vendredi 4 avril 2014

Excédons


Eh que c’est donc gentil!

Je suis sûr que Philippe Couillard (le nom est marrant!) lui en sera profondément reconnaissant.

jeudi 3 avril 2014

Dingues de flingues


Les défenseurs du lobby des armes à feu aux Stazunis l’affirment haut et fort: «Les armes ne tuent pas les gens. Les gens tuent les gens.» Admettons. Mais tout de même, si tant de monde dans ce pays n’était pas armé jusqu’aux dents, il se tuerait moins de gens qu’actuellement.

Évidemment, il est un peu difficile d’éviter la présence d’armes sur une base militaire. Dès lors, si quelqu’un pète les plombs avec un fusil d’assaut à portée de main, ça risque d’être plus grave que s’il n’a à sa disposition qu’un manche à balais.

Personnellement, si ça se passe entre militaires, j’estime que ça fait un peu beaucoup partie des risques du métier. On sait que lesdits militaires stazuniens n’ont jamais ménagé les civils des pays qu’ils ont envahis. Alors, s’ils veulent se crêper le chignon entre eux à coup de calibre 5,56 mm – ou autre –, je ne les retiens pas, bien au contraire.

Par ailleurs, n’allez surtout pas claironner que je souhaite la même chose à tous les militaires, incluant les braves, héroïques, valeureux et intrépides soldats cAnadiens.

Non, eux, je serais satisfait s’ils restaient simplement chez eux.

mercredi 2 avril 2014

Legault laisse coi*


C’est vrai. Mais il n’a pas dit laquelle, par contre.


* Prononcer à la manière créditiste.


mardi 1 avril 2014

Stade à balle


Croyez-le ou non, il y a encore des gens qui croient aux chances de voir renaître le baseball professionnel à Montréal. Incroyable, mais vrai!

Dernièrement, deux matchs pré-saison – c’est-à-dire sans aucune espèce d’importance – ont été présentés dans le somptueux et pérenne stade olympique de cette charmante bourgade. L’ampleur de l’assistance et son enthousiasme ont réchauffé le cœur des organisateurs de l’événement. Il n’en a pas fallu davantage pour qu’on y évoque le retour du sport nord-américain le plus ennuyeux de la planète.

À cette occasion, d’ailleurs, on avait invité certains ex-joueurs ou entraîneurs des Expos de Montréal, qui sont venus faire trois petits tours et un laïus afin de bêler dans le même registre. On a surtout remarqué la déclaration de Felipe Alou, «un Montréalais de cœur qui a épousé une lavalloise» selon les journaux, lequel s’est exprimé, comme tout anglophone follement épris de Montréal, exclusivement dans la langue de Shakespeare.

Hélas, une douche glacée a été administrée à tous ces doux rêveurs. La Planchette des conférences du CAnada (Conference Board of CAnada) a affirmé dans un livre que le retour du baseball majeur ne pourrait se faire dans les circonstances actuelles. Il faudrait que la ville se dote d’un stade au centre-ville. Oui, après un stade réservé au football cAnadien, un autre pour le soccer et un autre pour le tennis, il en faudrait un réservé au cricket nord-américain.

Pourquoi pas, au fond? On en a bien un réservé à rien du tout, même s’il nous coûte encore un bras rien que pour tendre une guenille au-dessus.

dimanche 30 mars 2014

Retour vers le futur antérieur


Imaginez qu’on aurait tenu le discours suivant dans les années 1970 : 

— Durant les prochains 40 ans de croissance ininterrompue, les revenus de la majorité d’entre vous stagneront. On entreprendra, avec succès, de démanteler ou de privatiser peu à peu tous ces biens publics que vous chérissez: soins de santé, éducation, postes, retraites. Nombre de vos infrastructures seront en ruines. Les inégalités entre les plus riches et les autres deviendront si immenses que vous n’arriverez même pas à les imaginer. On passera au provincial de 16 paliers d’imposition à 4. Les entreprises, qui payaient au fédéral 28% d’impôt, en paieront 15%. L’instabilité économique entretenue, qui profite aux immensément riches, engendrera des crises majeures et causera aux institutions financières des pertes immenses: mais c’est vous qui les rembourserez. Vous ne vous donnerez bientôt plus pour seul horizon politique que la gestion de l’austérité et le démantèlement de ce que vous aviez construit. 

Le blues du chroniqueur 
Normand Baillargeon, Voir, 26 mars 2014