samedi 6 juin 2020

Clair obscurcissement



Au moins, voilà qui est clair. Clair, net et précis. Aussi net que si cela avait été traité avec du détergent par voie intraveineuse.

En effet, après plus de trois mois d’épidémie à l’échelle planétaire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a enfin conclu que – tenez-vous bien! – «le portrait réel de la propagation du coronavirus demeure difficile à établir». Eh oui, après tout ce temps, on n’en sait pas plus qu’au début.

Du même souffle, un médecin représentant l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) – que nous ne nommerons pas afin de ne point entacher sa réputation – a affirmé que «c’est certain (sic) que les chiffres sous-estiment considérablement la situation».

Alors, si ni lui, ni l’INSPQ, ni même l’OMS n'ont aucune idée exacte de l’ampleur de l’épidémie, comment peut-il être si catégorique?

À n’en pas douter, c’est un expert. Mais un expert de quoi, exactement? De bourrage de crâne?

Il est vrai que, à titre de médecin, l’anatomie doit être sa spécialité.

vendredi 5 juin 2020

Juan en juin



Juan Guaido est le chef de l’opposition au gouvernement de gauche dirigeant le Venezuela et le président autoproclamé de ce pays. Comme il a fait fi de toute forme de démocratie pour assumer ces supposées fonctions, il a bénéficié du plein appui des Stazunis. On sait qu’il a servi de prétexte à l’interventionnisme yankee, lequel cherche à se débarrasser du régime de Nicolas Maduro et à éliminer le socialisme sur le continent américain.

Washington n’a plus compté les tentatives de putsch, les opérations de déstabilisation et même les débarquements de terroristes visant à kidnapper le chef de l’État. Tout ça avec l’appui inconditionnel et la complicité active de sa marionnette locale, M. Guaido.

Or voici qu’une rumeur persistante veut que ce dernier se soit réfugié à l’intérieur de l’ambassade de France à Caracas, échappant de facto à un mandat d’arrêt dont personne n’a entendu parler, mais que le pouvoir vénézuélien n’a pas démenti formellement.

Bref, à l’heure actuelle, la situation est pour le moins confuse. N’est-elle pas ainsi à l’image de M. Guaido lui-même?



jeudi 4 juin 2020

Inspecteur Trompe



Dimanche dernier, alors que les manifestants étaient proches de la Maison-Blanche, le service de sécurité présidentiel a emmené Donald Trompe dans le bunker souterrain. À l’instar d’Adolf Hitler, en 1945, le chef des Yankees a pu attendre la fin de l’affrontement qui se déroulait en surface. Quoique d’aucuns déploreront cette situation, le commandant en chef de la plus grande puissance militaire de la planète a fini par prudemment émerger de sa cachette en toute sécurité, quelques heures plus tard.

L’affaire fut rendue publique par le New York Times, au grand déplaisir de M. Trompe lui-même. Ce dernier a fini par nier la nouvelle en rectifiant les faits à son avantage, sans apporter aucune preuve de sa version, bien entendu. Selon lui, sa visite dans le fameux bunker avait eu lieu, non pas au moment de la manifestation, mais plus tôt au courant de la journée. De plus, il n’y était resté qu’un court moment, et ce, afin d’y mener une inspection.

Rendons hommage au chef des Stazunis qui, totalement inapte aux responsabilités présidentielles, s’est quand même trouvé un petit boulot d’inspecteur en bâtiment.

Et dire que certains le trouvent oisif! Ce que c’est que la mauvaise foi, quand même.

mercredi 3 juin 2020

Ma Chine fait peur




Bible lot


mardi 2 juin 2020

Toi te taire





Inclusion de l’aidant



Puisqu’il faut toujours faire comme les Yankees, des marches antiracistes se sont déroulées au CAnada dans le sillage des protestations qui ont explosé au sud de la frontière à la suite de l’assassinat de George Floyd par la police de Minneapolis.

Montréal n’a pas fait exception, dimanche dernier, alors que nombre de manifestants ont pris d’assaut les rues dans le but de sensibiliser l’ensemble de la population à la problématique du racisme et de la xénophobie.

Essentiellement, ce que les participants, motivés par une volonté d’aide, voulaient démontrer, c’était que le mieux-vivre ensemble passait nécessairement par le respect de l’autre et une volonté d’inclusion.

Ce fut d’autant plus efficace que la plupart des affiches brandies au cours de cette manifestation étaient écrites en anglais.

Devant un tel élan de solidarité, comment ne pas se sentir interpellé par la problématique du racisme?

lundi 1 juin 2020

André pas clair



Décidément, je ne puis relâcher ma surveillance deux minutes. Dès que je m’absente un malheureux petit week-end, tout fout le camp. Émeutes raciales aux Stazunis, le déconfinement qui tarde, les faillites qui se multiplient et la récession qui s’annonce. Sans compter, évidemment, les difficultés que rencontre actuellement André Boisclair, l’ancien chef du Parti québécois.

En effet, dans son cas, il est question d’agression sexuelle armée. On comprend à demi-mot que l’arme en question n’était pas seulement un appendice quelconque. Cependant, on ne connaît pas les détails de cette histoire qui remonterait à 2014 et qui demeure nébuleuse à plus d’un titre.

Compte tenu de son passé politique, et afin d’éviter toute crise identitaire, il reste à espérer que sa victime n’était pas une anglophone.