Le fils de Pierre Elliott Trudeau en a sorti une bien bonne, aujourd’hui. De plus en plus à côté de la plaque quand vient le temps d’ouvrir son joli petit clapet, il a dit, au sujet de la crise ferroviaire, qu’il attendait des chefs autochtones la levée des barricades. Apparemment, son gouvernement a fait suffisamment preuve de patience, en particulier pendant que fiston se baladait à l’extérieur du pays en faisant mine de se laver les mains de toute l'affaire.
Et voici, comme le veut une expression bien de chez lui, le punchline. Il a précisé, cependant, qu’il n’était pas question d’envoyer l’armée démanteler lesdites barricades. Car – et, alors là, tenez-vous bien à la rampe – «on n’utilise pas l’armée contre des civils cAnadiens», a-t-il eu l'aplomb d'ajouter.
Et tout ça, sans rire, le fils de Pierre Elliott Trudeau, version 1970!
Cependant, à sa décharge, je dois admettre que, des Québécois, ce ne sont pas vraiment des CAnadiens.
Quoi qu’ils en disent…