vendredi 21 février 2020

Fils indigne!




Le fils de Pierre Elliott Trudeau en a sorti une bien bonne, aujourd’hui. De plus en plus à côté de la plaque quand vient le temps d’ouvrir son joli petit clapet, il a dit, au sujet de la crise ferroviaire, qu’il attendait des chefs autochtones la levée des barricades. Apparemment, son gouvernement a fait suffisamment preuve de patience, en particulier pendant que fiston se baladait à l’extérieur du pays en faisant mine de se laver les mains de toute l'affaire.

Et voici, comme le veut une expression bien de chez lui, le punchline. Il a précisé, cependant, qu’il n’était pas question d’envoyer l’armée démanteler lesdites barricades. Car – et, alors là, tenez-vous bien à la rampe – «on n’utilise pas l’armée contre des civils cAnadiens», a-t-il eu l'aplomb d'ajouter.

Et tout ça, sans rire, le fils de Pierre Elliott Trudeau, version 1970!

Cependant, à sa décharge, je dois admettre que, des Québécois, ce ne sont pas vraiment des CAnadiens.

Quoi qu’ils en disent…






Le fusil entre les jambes




Alors voilà. Après 18 ans de sale guerre, les Stazunis ont fini par négocier un accord avec les talibans en Afghanistan.

Les personnes ayant la mémoire longue se souviennent que Washington avait juré, à l’époque, de supprimer une bonne fois pour toutes les talibans qui, affirmait-on, apportaient aide et soutien à Al-Quaïda.

Bref, après 18 ans d’agression, la signature d’un accord avec eux n’est rien de plus qu’un lamentable constat d’échec de la part des Yankees.

Est-ce que cela leur servira de leçon?

Encore faudrait-il qu’ils aient la capacité d’apprendre.




jeudi 20 février 2020

Y en a pas de facile




La grande ironie dans le conflit qui a éclaté entre le gouvernement cAnadien et les contestataires solidaires du peuple wet’suwet’en tient aussi à des considérations environnementales.

En bloquant le service ferroviaire, leur action oblige à se rabattre sur le trafic routier afin d’assurer tant bien que mal la circulation des personnes et des marchandises. En conséquence, cela accroît la pollution et la production de gaz à effet de serre, justement dans une saison où, à cause du chauffage, il existe un pic d’émissions polluantes.

Tout ça pour empêcher la construction d’un pipeline devant assurer la livraison de gaz naturel, lequel est – dit-on, mais ça demeure à prouver – moins polluant que le pétrole.

Rien n’est simple, ici-bas.


mardi 18 février 2020

C’était l’bon temps!




Aaah! 1990!…

Ah oui, c’était l’bon temps! Au mois de juin, avec l’échec de l’Accord du lac Meech, la grogne était très audible au Québec, ce qui inquiétait grandement le CAnada.

Fort opportunément, moins de un mois plus tard éclatait la crise d’Oka, avec toutes les péripéties que l’on connaît. Le gouvernement québécois d’alors était dirigé – si on peut dire – par Bob-la-Job. Celui du CAnada fut trop heureux, alors, de le laisser se dépatouiller avec une crise qui était, normalement, exclusivement du ressort fédéral. N’empêche, en bon larbin, le gouvernement provincial avait pris sur lui de tenter de régler le conflit. Sans aucun succès, faut-il le préciser.

Finalement, Ottawa a décidé d’envoyer l’armée afin de faire comprendre aux Autochtones que la récréation était terminée; à ce moment, plus personne ne parlait d’indépendance. Donc, après un dernier tour de piste, les protestataires d’Oka et de Kanesatake rentrèrent dans le rang.

Aujourd’hui, le gars Legault a carrément refusé de se mêler de la crise ferroviaire, allant même jusqu’à dire au fils de Pierre Elliott Trudeau de se dépêcher dans la résolution du conflit.

L’bon temps a peut-être changé, mais personne ne parle encore d’indépendance…


Ovation à l'innovation!




lundi 17 février 2020

Le pouvoir de Lou Skannen




Hier, en fin d’après-midi, on se souviendra que j’avais vertement tancé le fils de Pierre Elliott Trudeau pour son manque de leadership dans la crise autochtone qui paralyse le réseau ferroviaire cAnadien.

Cela se passait à 18h50, très exactement. Sept minutes plus tard, à peine, on apprenait que le principal intéressé mettait illico un terme à sa tournée centraméricaine afin de rentrer dare-dare dans son pays, soucieux qu’il était d’avoir l’air moins incompétent. Ce sont là les inconvénients de diriger un gouvernement minoritaire: il faut donner l’impression qu’on fait son boulot.

La morale de cette histoire? 

Lou Skannen triomphe encore!


dimanche 16 février 2020

Où est Charlie?




Pendant que le fils de Pierre Elliott Trudeau continue sa tournée afin de tapiner de droite et de gauche pour gagner des appuis à la candidature du CAnada au Conseil de sécurité de l’ONU, la crise ferroviaire se poursuit dans son propre pays.

Que fait-il pour régler cette question cruciale? On nous a appris, dernièrement, qu’il «discutait avec ses ministres», forcément au téléphone. C’est bien une preuve de son degré de leadership en toutes circonstances: quand les choses se gâtent, il s’arrange pour ne pas être là.

Comme il n’est pas très fute-fute, il n’a pas encore compris qu’un siège au Conseil de sécurité implique de pouvoir faire efficacement face à une crise d’envergure internationale. Alors, voyant qu’il ne peut même pas gérer une crise nationale, pour ma part, si j’étais à la place des autres chefs d’État, je ne serais certes pas enclin à lui faire confiance au sein de la plus haute instance de l’ONU.