samedi 12 juin 2021

Convergence au sommet

 


vendredi 11 juin 2021

Cot! Cot! Coderre

 

* Bin nous non plus!

jeudi 10 juin 2021

Le fils de Pierre Elliott Trudeau part*

 


* Calmez-vous: il va revenir.

mardi 8 juin 2021

Tain, toé!

 



En ce moment, le président français Emmanuel Macron mène une grande tournée de son pays. Dans la localité de Tain-l’Hermitage, alors qu’il prenait un bain de foule depuis la relative sécurité de son côté d’une clôture, un quidam mal intentionné lui a asséné une gifle captée par les caméras (voir ci-dessous).


Toute la classe politique de l’Hexagone, mais aussi de nombreux autres pays, a condamné le geste, récitant pour l’occasion le sempiternel discours sur la violence. Il y a tout de même des moments où, aussi violente qu’elle pût être, une gifle bien placée devrait avoir sa raison d’être.


Encore heureux que le coup n’ait pas été en proportion de l’entubage systématisé dont s’est rendu coupable M. Macron. Ne mentionnons pour mémoire que la réforme des retraites, la loi El-Khomri sur la refonte du Code du travail, l’utilisation de l’article 49.3 permettant l’adoption de lois sans l’assentiment de l’Assemblée, la loi interdisant la diffusion d’images de la police, sans compter les initiatives économiques ayant entraîné la crise des gilets jaunes.


Je me mets à la place des présidents, ministres et députés. S’il fallait qu’ils reçoivent des baffes chaque fois qu’ils agissent à l’encontre de nos intérêts, ils auraient les joues cramoisies en permanence.








RIONS UN PEU


Dans un compartiment de chemin de fer français, en mai 1944, on trouve une dame, sa ravissante fille, un vieil ouvrier zingueur et un officier allemand.


Alors que le train est dans un tunnel, dans l’obscurité totale, on entend un bruit de baiser et celui de trois gifles bien senties. Dès que le train sort du tunnel, l’officier se précipite dans le couloir pour appeler le contrôleur afin de faire arrêter les trois personnes qui l’ont agressé.


Au cours de l’interrogatoire, la jeune femme explique: «Il m’a embrassée de force, alors, je l’ai giflé!» Interrogée à son tour, la dame dit: «Quand j’ai vu qu’il embrassait ma fille, je l’ai giflé aussi!»


Le contrôleur demande à l’ouvrier: «Vous êtes son père?»


«Non, répond le bonhomme. Mais quand j’ai vu que tout le monde lui tapait dessus, j’ai cru que la guerre était finie.»



La mer d'Azov*

 



* Il faut ici porter une attention particulière à la prononciation.


Chienne de vie

 


lundi 7 juin 2021

Distanciation 2.0

 



Afin de faire taire les critiques qui l’ont accusé de se livrer à une violente répression, le président de la Colombie Ivan Duque a annoncé qu’il allait procéder à une réforme de la police.


En effet, plutôt que de faire matraquer les manifestants, les autorités vont recourir à des armes et des blindés achetés en Israël afin de disperser les foules de protestataires. Ce type d’intervention à distance permettra de limiter la portée d’une éventuelle bavure. Par «bavure», on entend une situation où un policier risquerait d’être identifié alors qu'il abuse de son pouvoir.


De cette manière, il ne sera plus question de répression, mais bien du maintien de l’ordre. Bref, tout est une question de retenue.


dimanche 6 juin 2021

Goût d’égout




La ville de Montréal a connu beaucoup de soubresauts et de changements au fil des dernières décennies. Malheureusement pas toujours pour le meilleur. Ainsi a-t-elle perdu beaucoup de son poids économique au profit de Toronto. Le résultat fut une fuite des sièges sociaux et une marginalisation de la ville sur tous les plans. 


Fut-ce pour pallier ce déclin? Avec le temps, on a lancé quelques projets, lesquels ne se sont pas toujours soldés par un bilan positif. Que dire, en effet, du fiasco des tristement célèbres jeux olympiques de 1976, que nous sommes toujours occupés à payer sous la forme d’un toit de stade où plus personne ne va jouer? Rien n’illustre mieux cet état de fait que les courses de voitures financées à coups de millions pour des événements qui ne durent que trois ou quatre jours.


Sur le plan culturel, Montréal s’est sans doute dotée de nombreux festivals qui, pour la plupart, ont surtout laissé la place à une macédoine de thèmes convenus afin d’attirer un public aussi large que possible, de sorte que le caractère profondément francophone de la ville a été progressivement refoulé, inclusivité oblige. Bonne chose d’ailleurs, puisque Montréal s’anglicise à vitesse grand V sans que quiconque ne lève le petit doigt pour endiguer le phénomène. À quoi bon, dès lors, promouvoir une langue appelée à disparaître?


Quant au reste, laissons de côté les problèmes liés à l’itinérance, la déliquescence des infrastructures, le manque criant de logement social, les inégalités socioéconomiques, la criminalité organisée, la corruption, le retour en force de Denis Coderre, sans compter tout le reste.


C’est donc sans surprise que l’on a appris la dernière initiative de la ville afin de redorer son blason: de nouveaux couvercles d’égout.


Voilà un puissant symbole qui donne toute sa place à l’esprit de fierté des Montréalais.