samedi 22 juin 2024

La pauvreté, c'est Pablo!


 

vendredi 21 juin 2024

Ils n'ont pas inventé la poudre

 



Parce que ça va mal pour ma CAQ (Coalition avenir Québec) dans les sondages, le gouvernement du premier ministre François le Gault* a osé ressortir le sempiternel projet de troisième lien devant relier les deux rives du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de la ville de Québec.

C'était une vieille promesse électorale qui avait été plus ou moins définie, tandis que les discussions allaient bon train pour savoir où ce troisième lien devrait être construit, d'abord, et quelle en serait la nature, ensuite. Tout avait été envisagé: pont et tunnel, destiné au trafic autoroutier ou au transport en commun, etc.

Finalement, au printemps 2023, penaud et contrit, M. le Gault avait fini par admettre que le projet ne se ferait pas et ce dernier fut prestement enterré. Définitivement? Nenni!

Une élection partielle dans la région de Québec avait vu un château fort de ma CAQ passer aux mains d'un parti d'opposition. Et pas n'importe lequel: le Parti québécois qui était tenu jusqu'alors pour moribond. Grand branle-bas au conseil des ministres. Que fallait-il faire pour prendre la balle au moribond?

Comme les gouvernements en fin de parcours manquent d'énergie autant que d'imagination, ma CAQ n'a, très démagogiquement, trouvé rien de mieux pour relancer sa popularité dans la région de la Capitale-Nationale que de ressusciter le troisième lien, sans toutefois trop préciser les détails – et encore moins les coûts – du projet.

Cette fois, par contre, quantité d'intervenants – à commencer par la Caisse de dépôt et placement du Québec – montent au créneau pour réitérer à quel point ce projet est à la fois inutile et follement onéreux, en dépit des assertions de M. le Gault à l'effet qu'il s'agirait d'une «nécessité économique».

Ce genre d'affirmation gratuite de la part du gouvernement a toujours le grand avantage de n'avoir jamais besoin d'être prouvée. Cela permet plus facilement de jeter de la poudre aux yeux.




* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)


jeudi 20 juin 2024

Il faut lui donner son 2 %


 

Oïghouristan



Le Xinjiang, ça vous dit quelque chose? Non? C'est une région en Chine où habitent les Ouïghours, un peuple turcophone. Ils représentent une des 56 nationalités reconnues par Pékin. Depuis quelque temps déjà, ils sont victimes de répression de la part du pouvoir central. Pourquoi eux et pas les autres? On hésite à fournir une réponse. Est-ce parce que les Ouïghours sont des sunnites et que certains d'entre eux – une infime minorité – ont été réceptifs à une forme de discours islamiste très militant? Toujours est-il que les Chinois ont fait ce que nous et nos alliés avons fait: de la répression contre toute forme de terrorisme, en particulier islamiste.

Or, puisque cela se passe en Chine, un rival commercial et politique de premier plan, cette intervention de l'État à l'encontre d'une de ses minorités est tout à fait inacceptable. C'est comme si Israël, par exemple, s'en prenait à sa population d'origine arabe. Évidemment – n'est-ce pas? –, dans un tel cas, l'ONU interviendrait immédiatement.

Ainsi, épisodiquement, on appelle la communauté internationale – c'est-à-dire les pays riches et prétendument démocratiques – à «faire quelque chose». Cette fois, ça y est: on a demandé à l'ONU d'agir dans ce dossier.

Considérant l'efficacité de l'Organisation quand vient le temps d'intervenir dans les confits intérieurs des nations, la Chine n'a qu'à bien se tenir.

Et à faire preuve de beaucoup de patience…

 

mercredi 19 juin 2024

Inventé éventé

 


Le fort engueule

 


mardi 18 juin 2024

Crétin et chrétien

 


lundi 17 juin 2024

Capitaine captieux

 



On le sait, les enfants sont les premières victimes des guerres. Dans l'est de l'Ukraine, la majorité de la population est de culture russe et non ukrainienne. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, pendant des mois, l'armée ukrainienne a bombardé la région, avant que les troupes russes ne viennent changer la donne.

Les combats qui se sont déroulés ensuite dans les régions de Donetsk et de Lugansk ont donc principalement menacé ces civils russophones, en particulier les enfants. Les autorités russes ont donc eu le choix: ou bien laisser les enfants sous les bombes, leur faire traverser la ligne de feu pour les expédier en Ukraine qui ne voulait pas d'eux ou les envoyer en Russie. C'est cette dernière solution qui a été retenue.

Aujourd'hui, le fils de Pierre Elliott Trudeau est mis en scène pour accabler Moscou en faisant passer pour génocidaire un geste purement humanitaire.

Il est vrai que cet enfant de Trudeau n'est pas fute-fute. Par contre, ce qu'il est rime avec ce qu'il n'est pas.


dimanche 16 juin 2024

Détresse policière

 


L'OTAN d'une paix

 



En février 2022 commençait la guerre entre l'Ukraine et la Russie. On savait, depuis 2014 que les relations s'étaient envenimées entre les deux pays, en particulier à cause de politiques russophobes de la part de Kiev et du désir de son gouvernement de rejoindre l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).

Scandalisée devant ce qu'elle considère comme une agression, la communauté internationale – c'est-à-dire les pays qui suivent servilement les Stazunis et leur OTAN – a réagi avec une extrême rapidité. Ainsi, en ce mois de juin 2024, elle a convoqué une conférence afin de trouver une issue au conflit. Conférence à laquelle la Russie n'a pas été invitée, comme si cette guerre ne la concernait en rien.

Fort heureusement, le sommet a développé un cadre afin d'échafauder un projet devant ouvrir le chemin à un début de solution vers une ouverture pour la paix. Essentiellement, s'il faut en croire le président ukrainien, «lorsque le plan d'action sera sur la table, accepté par tous et transparent pour les peuples, alors il sera communiqué aux représentants de la Russie».

Notons tout de même que, si le projet est transparent et connu par tous, les Russes devraient déjà être au courant. Il ne serait, en de telles circonstances, pas utile de le présenter à la Russie, surtout si une telle présentation doit prendre des allures d'ultimatum.

Et quels sont «les peuples» qui doivent, en essence, approuver le plan d'action? Visiblement un groupe d'États agissant de concert et parlant d'une seule voix. Des États unis, en quelque sorte.