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Après avoir donné une cinquantaine ou soixantaine de jours – tout dépend du moment où la chose a été annoncée – à la Russie pour en venir à un cessez-le-feu, voici que Washington hausse le ton.
En effet, il a été annoncé que M. Donul Trompe allait déployer deux sous-marins nucléaires «dans des zones appropriées». Il n'en fallait pas davantage afin que l'ensemble de la fameuse communauté internationale – c'est-à-dire les pays de l'OTAN – fasse dans son froc.
Comment ne pas être interpellé, en effet, par une telle annonce. Devons-nous comprendre que, en temps ordinaire, les sous-marins nucléaires yankees sont déployés dans des zones non appropriées? Auquel cas, ce genre de négligence expliquerait pour quelle raison les forces militaires stazuniennes n'ont pas remporté la victoire dans une seule guerre depuis 1945.
Pour ma part, mon froc est nickel.
Parlant de nickel, les droits de douane yankees envers les exportations cAnadiennes ont été maintenus à 35%. D'une part, je dois présenter mes excuses au premier ministre M. Marc Carne(y) dont j'avais prédit qu'il allait se coucher devant le chantage yankee, ce qu'il n'a pas fait; pas encore.
D'autre part, s'il fallait que le CAnada tire son épingle du jeu devant les pressions venant du sud, donnant ainsi l'exemple à la communauté internationale (voir la définition ci-dessus), alors ce serait Donul qui aurait un froc en mauvais état…
Donul Trompe, le président des Stazunis, patauge en ce moment dans le marais putride du scandale Epstein, duquel il tente désespérément de s'extraire.
Sa dernière tentative pour y parvenir est plutôt mal choisie dans le contexte, mais mérite tout de même qu'on s'y attarde. Ainsi, il affirme que, il y a des années, la relation très amicale qu'il avait entretenue avec le milliardaire décédé s'était dégradée au point où il y avait mis un terme. À preuve, affirme-t-il en ce moment, Epstein aurait «volé» – on dit «débauché» en gestion de personnel, mais le terme serait ici trop ambigu – des employées à son club de Mar-a-Lago. Excédé par la chose, il aurait rompu définitivement avec cet ex-ami.
Je ne saurais trop déconseiller à M. Trompe cet argumentaire. En effet, connaissant les goûts pervers d'Epstein en matière de mineures, cela signifierait que M. Trompe aurait ainsi contrevenu aux lois régissant le travail des enfants. En initier un nouveau n'est pas la meilleure façon de dissiper un scandale.
Mais bon: il n'en serait pas à une connerie près.
Quoique classé parmi les sports, le golf ressemble davantage à une activité de plein air. Du fait du peu d'exigences qu'il présente sur le plan physique, on pourrait dès lors le classer dans la même catégorie que le jeu de poches ou la pétanque.
D'aucuns objecteront que le golf exige tout de même de marcher pendant une assez longue période, quoique de plus en plus souvent les amateurs se déplacent en voiturette – électrique, question de rester écologique sur cette étendue gazonnée gorgée de produits chimiques – et ne se livrent ainsi pas vraiment à un exercice quelconque.
Alors, qu'est-ce que le golf? Un sport, une activité de plein air, un passe-temps onéreux, une interaction sociale ritualisée? Il semblerait que, sur cette question, la bonne réponse est due à l'écrivain Oscar Wilde quand ce dernier a ironisé: «Le golf est une bonne promenade gâchée.»
Évidemment, à son époque, la voiturette électrique n'était pas encore inventée…
