samedi 10 juillet 2021

Godwin 2.0

 

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Il appert que les crises économiques à répétition sont peut-être dues au fait que nos élites ne savent pas compter. Parfois, elles gonflent la somme; en d’autres occasions, elles minimisent les données. Est-ce une authentique incapacité cognitive ou une forme de malhonnêteté? 


En tout cas, on sait que, lorsque cela les arrange, elles tendent à réduire le nombre de morts, surtout si elles en sont responsables. Par contre, lorsque cela les sert, elles n’hésitent pas devant l’exagération. 


Et puis, si quelqu’un quelque part démontre leurs mauvais calculs, il leur est toujours possible d’écarter la critique en laissant entendre que cette dernière est due à un cas d’espèce, à une incompétence innée propre à leur contradicteur ou à une forme de complotisme.


Ce dernier cas est surtout utilisé quand on est à court d’arguments; ou qu’on a tort. Une nouvelle itération de la loi de Godwin, quoi.



vendredi 9 juillet 2021

Fric et frac




Ou bien les Talibans ont littéralement mené une guerre éclair, cette semaine, alors que le retrait yankee battait son plein, ou bien cela faisait une sacrée paye qu’on nous cachait qu’ils progressaient inexorablement sur le terrain et que l’armée US s’est dépêchée de partir avant d’être coincée là-bas. Ça aurait été rigolo de revoir les soldats de l’oncle Sam quitter en catastrophe par la voie aérienne leurs bases militaires assiégées par l’ennemi.


Bref, c’est une autre guerre que Washington a perdue. Compte tenu de toutes celles auxquelles il a participé depuis 1945, sa fiche est plutôt maigre. Une victoire lors de l’invasion de la Grenade, en 1983, un pays des Antilles d’une superficie de 344 kilomètres carrés. Il y a aussi eu l’attaque de Panama, en 1989. Et c’est à peu près tout au chapitre des succès. Est-il besoin de souligner que les Stazunis sont une hyperpuissance avec le budget militaire le plus hypertrophié de la planète?


Bref, les généraux yankees rentrent au pays, bien droit dans leur frac, afin d’aller y demander plus de fric pour préparer leur prochain fiasco.


Mettons que, plutôt que d’arrêter les frais, ils ont tendance à partir dans le décor.


jeudi 8 juillet 2021

Merci CAnada!




Le CAnada s’est donné une nouvelle gouverneure générale, cette semaine. Tous ont applaudi le choix du gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau, qui a trouvé que l’attribution du titre à une personne d’origine amérindienne ferait un peu oublier l’incurie cAnadienne dans le traitement des peuples autochtones.


Bon, évidemment, la nouvelle gouverneure générale ne parle pas le français, ce qui gêne un peu dans le contexte d’un pays soi-disant bilingue. Mais, au moins, elle n’est ni une narcissique ni une psychopathe, contrairement à certaines de ses prédécesseures.


Et si elle l’est, ce sera plus difficile à déceler pour les francophones.


Merci, CAnada!


Il n’y a rien d’absurde là-dedans!




La population du Québec a appris une très bonne nouvelle, hier. Après 17 mois de mesures draconiennes, et parfois absurdes, les autorités sanitaires, politiques et économiques – qui sont le plus souvent les mêmes – ont annoncé un allégement des contraintes relatives à l’épidémie de Covid-19.


En effet, à partir de lundi prochain, la distanciation sociale fixée à 2 mètres sera ramenée à 1 mètre seulement entre les personnes, sauf exception. Avec un peu de chance, d’ici quelques semaines, cette mesure pourra être réduite à une cinquantaine de centimètres, voire moins.


À ce propos, j’aimerais savoir combien de milliers de doses de vaccin il faut administrer pour pouvoir se rapprocher de 1 centimètre.


mercredi 7 juillet 2021

Vietnam 2.0



En 1973, les Stazunis retiraient leurs troupes du Vietnam, après y avoir combattu pendant huit ans. À partir de ce moment, la guerre allait être une affaire exclusivement vietnamienne. On se souviendra de la facilité avec laquelle le Nord-Vietnam a pu progresser lors des batailles subséquentes, amenant la chute du régime corrompu du sud et l’unification du pays, en 1975.


Il y a 20 ans, les Yankees envahissaient l’Afghanistan. À cette époque, les Russes, qui avaient combattu dans ce pays, les avaient mis en garde des risques qu’une telle intervention pouvait représenter. Évidemment, les Yankees étaient persuadés de finir de torcher les Talibans en moins de deux et d’établir l’Afghanistan en tant que pays satellite, de sorte qu’ils n’ont rien voulu entendre.


En 2021, le scénario se répète. Les Stazunis se retirent du territoire qu’ils occupaient et, aussitôt, leurs adversaires progressent sur le terrain. On peut penser que, bientôt, les Talibans auront repris le contrôle du pays, n’ayant que des forces afghanes à combattre.


C’est l’ennui, quand on installe au pouvoir un régime corrompu: on ne peut jamais compter sur lui pour faire le sale boulot à sa place.

 

mardi 6 juillet 2021

Le retour dans l'honneur III


 

Le vrai soutient le faux

 


Coutume costume

 



Malheureusement, il est toujours difficile de savoir si une campagne électorale pointe à l’horizon du CAnada. En effet, le costume de premier ministre, c’est le seul déguisement que n’a jamais voulu revêtir le fils de Pierre Elliott Trudeau.


lundi 5 juillet 2021

Système en santé



Curieusement, le ministre de la Santé du Québec, nul autre que M. Christian Dubé, vient d’annoncer qu’il exclut tout nouveau confinement, l’automne prochain.


Même s’il devait y avoir une recrudescence des infections, il a exprimé sa confiance dans le processus de vaccination. Cela, en dépit du fait que nombre des conseillers auxquels il se réfère constamment ont prévenu que le variant Delta du virus de la Covid-19 pouvait peut-être déjouer les vaccins. Bref, c’est pratiquement une admission que le confinement n’est pas une solution. 


En fin de compte, ce qu’il y a de mieux pour combattre une infection virale, c’est un système de santé… en santé.


Hélas, le nôtre est malade de ses gouvernements successifs.



Bezos bézef

 



Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde, va céder sa place en tant que président-directeur général de la société Amazon qu’il a fondée, il y a plus d’un quart de siècle.


Bien entendu, nous lui souhaitons la meilleure des chances dans la réalisation de ses projets. Par ailleurs, nos meilleurs vœux sont sans doute partagés par ses employés qui ont pu apprécier la haute qualité de sa gestion. Ils ont ainsi expérimenté de première main ce à quoi les conditions de travail sont appelées à ressembler dans le cadre du capitalisme sauvage porté à sa plus extrême expression.


L’avenir appartient aux constipés et aux dysuriques.




dimanche 4 juillet 2021

Graines de Yankees




Comme l’indique le vieux dicton: «Si les Yankees le font, il faut le faire nous autres aussi, pis vite!»


Cela vaut pour tout, depuis les habitudes de consommation jusqu’aux débats politiques, en passant par toutes les questions sociétales qu’il faut bien parfois un peu monter en épingle sans raison valable afin de parvenir à mimer les problématiques du sud de la frontière. Apparemment, si on n’est pas yankee soi-même, on n’a pas de raison d’être.


Oui, il y a des gens comme ça.


Cela vaut également pour les forces de l’ordre. Vous savez de qui je parle. Ceux qui ne sont jamais là quand on en a besoin; et vice versa. Eh bin, ces pauvres petits se trouvent bien malheureux en ce moment, de sorte que certaines de leurs représentantes aiment parader avec le symbole faisant d’eux des héros assiégés par une population aux velléités criminelles, surtout lorsqu’elle manifeste pour protester contre les injustices.


La notion de «fine ligne bleue» dérive de la guerre de Crimée. Oui, oui, celle du milieu du XIXe siècle, lorsque les Britanniques, entre autres, sont allés combattre là-bas pour se défendre. Lors de la bataille de Balaclava, une unité d’infanterie majoritairement composée de troupes britanniques, en uniforme rouge, tint tête à une troupe de cavaliers russes très inférieure en nombre. Cet «exploit» militaire créa la légende de la «fine ligne rouge». Il semble que l’héroïsme tenait à l’époque à une écrasante supériorité numérique et technique.


De là fut dérivée la notion de «fine ligne bleue». Autrement dit, d’authentiques braves armés jusqu’aux dents, qui ne combattent que lorsqu’ils ont l’avantage du nombre, en plus de tout le reste.


De véritables héros, quoi. 


Comme les Yankees.