Aussi étonnant que cela puisse paraître, il a eu un Sommet du Web, cette semaine à Lisbonne. Je trouve cela étonnant, puisque les tenants des nouvelles technologies sont généralement pointilleux sur les questions environnementales et que transporter les participants par avion n’est pas très bon pour l’écologie. A fortiori quand on songe que des experts du Web devraient être capables d’échanger librement et efficacement depuis leur bureau, grâce justement au Web qui donnerait ainsi sa pleine mesure. Mais non, le Sommet s’est calqué sur tous les autres du même genre. Probablement parce que la bouffe gratuite est meilleure que celle que les délégués peuvent trouver dans leur propre réfrigérateur.
Toujours est-il que, pour l’occasion, on a mis en garde contre les dérives qui guettent la Grande Toile, en particulier en ce qui a trait aux réseaux sociaux, lesquels sont trop souvent utilisés pour encourager la désinformation qui sape la démocratie. Bref, il a été établi que les entreprises gestionnaires et les gouvernements devaient resserrer l’utilisation des données afin de prévenir les abus. Ainsi, quantité de solutions ont été proposées afin de restreindre la liberté d’utilisation des nouveaux médias, et ce, afin de les rendre plus respectueux et d’inciter les utilisateurs à suivre un nouveau code de conduite.
Pour ma part, je m’oppose à cela avec la dernière des énergies! Alors quoi, s’il faut en croire le Sommet de Lisbonne, par exemple, je n’aurais plus le droit de dire que hjf ;jhF ;jeh ;H R;j ohroahFO oufh ;OHR ;AOUEH ;u ou que èaoFHJjv oÎR JHAOU OIAH IHGJJOGHAOIFHosfigj owi osijh soi soeihj osieh sepijg psio ou encore que les rgoihjg spohg shg osih osihj g^hôshg osihj osi osihj osij?
C’est ça, la liberté de parole? C’est dégueulasse!