samedi 8 février 2020

Chez PCJ, où vous n’avez jamais d’amis!




Saviez-vous qu’il existe un Programme de contestation judiciaire – dit PCJ – au CAnada? Oui, c’est un organisme fédéral.

Ainsi, dernièrement, le PCJ avait accepté l’idée de donner 125 000 $ à la commission scolaire English-Montreal (grossièrement traduit: «anglais-Montréal» [sic]) afin que cette dernière puisse contester la loi 21 qui garantit la laïcité du gouvernement du Québec. Tout de même, venant d’une commission scolaire, c’était un peu raide. Surtout que celle-ci avait déjà claqué 373 000 $ d’argent public dans le même but.

Bref, du pognon qui n’irait pas aux enfants sous la responsabilité de ladite commission scolaire…

La chose sentait tellement mauvais que, pour éviter un embarras au gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau, la toujours fameuse commission scolaire a finalement renoncé aux 125 000 $ du fédéral.

Consolez-vous!

S’il s’était agi de contester la loi 101 ou de faire campagne contre un référendum, on aurait offert bien plus que ça!

Et c’eût été une offre à laquelle nul n’eût pu renoncer…


vendredi 7 février 2020

Fang Bin mal pris




Nouveau héros de la bien-pensance française, le dissident Fang Bin est désormais celui qui est en train de «trender» sur le Web, outre-Atlantique.

Nouvellement arrivé à l’avant-scène de YouTube – depuis une semaine, en fait –, il a commencé à dénoncer vertement le gouvernement chinois, que ce soit dans sa gestion de la crise du coronavirus ou, plus encore, quant à la question de Hong Kong. Bref, il accuse Pékin de tyrannie.

Il a d’ailleurs annoncé que, et ce, malgré les précautions qu’il a pu prendre pour brouiller les pistes sur le Web, la police serait en train de surveiller sa demeure, tandis qu’il continue à alimenter YouTube.

Il a bien de la veine, car s’il avait été aux Stazunis, il serait en taule belle lurette. Il n’y a qu’à penser à Chelsea Manning ou Julian Assange. Au mieux, il serait contraint à l’exil, comme Edward Snowden.

Eh bien, dans les circonstances, félicitons-nous que la Chine est sur la voie de devenir un pays semblable aux Stazunis, mais pas encore tout à fait.


jeudi 6 février 2020

Fuddle Google




mercredi 5 février 2020

Les retards laids




L’œuvre de Hans Patch




Pour en revenir sur l’instrumentalisation de fausses attaques à l’arme chimique, dans le contexte de la guerre civile en Syrie, nous avons maintenant un surplus d’information*.

Ça ne pouvait mieux tomber, comme ça, en pleine saison de remise de prix à l’art cinématographique; en particulier, aux productions de fiction. En effet, les Casques blancs** viennent tout juste – il y a moins de une semaine – de boucler le tournage du «reportage» couvrant la prochaine attaque chimique. Ce tournage a eu lieu dans le village de Zerba qui pourrait facilement représenter n’importe quelle localité du pays. Cette fois, des scènes du film ont fuité, ce qui dissipe l’impact éventuel qu’aurait eu une fausse attaque dans la presse occidentale***.

Selon le générique, le réalisateur serait un certain Hans Patch qui a connu, somme toute, jusqu’ici, une carrière assez heureuse, d’autant plus qu’elle fut discrète.

Bref, de toute évidence dans son cas, l’envers de pas de chance.




*Cette information origine de RT (Télévision Russe); aussi, provenant d'un média de masse, la crédibilité de la nouvelle demeure suspecte. Allez savoir…
**Le groupe les Casques blancs, financé par le Royaume et les Staz -Unis, se présente en tant qu’organisme humanitaire impartial, en Syrie, mais il n’existe pas d’explication pourquoi ils n’ont opéré que dans les régions tenues par les djihadistes. Allez savoir…
***Le film doit être diffusé prochainement. Pourquoi pas maintenant? Allez savoir…



mardi 4 février 2020

Retour de pendule




Le réseau de l’information Cable News Network (CNN) a publié un reportage couvrant la réaction des militaires et mercenaires yankees qui ont subi les attaques de missiles balistiques iraniens ayant frappé la base d’al-Assad, le 8 janvier dernier.

De manière assez ironique, les soudards ont révélé à quel point ils avaient été terrorisés au cours du bombardement et combien ils se sentaient impuissants. Mais pas un mot d’empathie à l’endroit des civils innocents qui ont pâti des frappes de drones dans la région au cours des deux dernières décennies. Notons au passage que la base d’al-Assad est un centre de commandement de drones, justement.

Mais de manière encore plus ironique, ladite base, le nec plus ultra des installations yankees en Irak, ne disposait d’aucune défense antiaérienne. Voilà près de 30 ans que la nation disposant des plus imposants budgets militaires de la planète vante l’infaillibilité de ses systèmes de défense antimissiles et voici que l'on constate que, non seulement elle n’a pu protéger les installations pétrolières de son allié dans la région, mais en plus elle n’a pas non plus défendu ses propres troupes.

Entre les geignards de la base et les vantards du sommet, cette histoire a donné l’heure juste sur les forces militaires de l’empire.


lundi 3 février 2020

Les résidus ne sont pas détritus




Dégât d’eau de Guaido

Juan Guaido, guignol de la droite vénézuélienne



Juan Guaido, le président autoproclamé du Venezuela depuis janvier 2019, sous prétexte qu’il était chef de l’Assemblée nationale, a fait la tournée des capitales, dernièrement, afin de redorer son prestige.

En effet, les scandales de corruption qui essaiment dans son entourage, en plus de ses échecs répétés dans ses manœuvres illégales afin de prendre le pouvoir, avaient grandement sapé son autorité morale, et ce, même auprès de la droite vénézuélienne, laquelle constituait son seul et unique appui.

Au cours de sa visite, il a été reçu par les chefs de gouvernement ou d’État du Royaume-Uni, du CAnada et de la France, qui se sont montrés polis, sans plus, et par des représentants de partis très conservateurs des pays dont les dirigeants gouvernementaux n’ont pas daigné l’accueillir, eux. Bref, rien que la droite, qu’elle soit démocratique ou non.

Là où sa visite est irrémédiablement tombée à l’eau, c’est lorsque le président des Stazunis ne lui a pas consenti ne serait-ce qu’un appel téléphonique alors qu’ils n’étaient qu’à quelques kilomètres de distance l’un de l’autre.

En passant, il n’est plus chef de l’Assemblée nationale depuis le 5 janvier. Alors, maintenant, on se demande vraiment à quoi lui sert de se répandre autant.


dimanche 2 février 2020

Virus viral


L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété l’état d’urgence afin de faire face au coronavirus. Les statistiques, nous a-t-on expliqué, sont des plus alarmantes. 

Ainsi, la maladie respiratoire causée par ce virus aurait entraîné la mort d’au moins 300 personnes, tandis que 14 000 autres auraient été infectées dans plus d’une douzaine de pays. Notons que ces chiffres demeurent approximatifs; tout au moins donnent-ils une idée de la gravité de l’infection.

De même, il faut souligner qu’il n’y a eu qu’un seul décès à déplorer en dehors de la Chine continentale, que près de 99 % des cas d’infection rapportés l’ont été uniquement dans ce pays et que, ailleurs dans le monde, on ne compte que 200 cas environ.

Dans un tout autre ordre d’idées, mentionnons, à titre comparatif, que, aux Stazunis seulement, le Center for Disease Control estime que ce pays a enregistré au moins 15 millions de cas d’infection au virus de la grippe saisonnière (2019-2020), qui ont exigé pas moins de 140 000 hospitalisations. Au total, 8200 personnes en sont mortes.

Pourquoi un tel battage pour une maladie somme toute bénigne, par comparaison?

Il n’y a rien comme une bonne vieille crise sanitaire pour faire oublier toutes les autres.