Vol volé (suite) [et fin?]

Pour faire suite à mon message d’hier, voici un vidéo intéressant. Évidemment, il ne faut pas en croire un mot: il provient d’un blogue.

Ah! ces blogueurs! Ça ment comme ça respire.

Mais ça respire peut-être moins qu’on pense.

Vol volé

Avez-vous remarqué quelque chose de bizarre au sujet de la catastrophe du vol MH17, cet avion qui s’est écrasé en Ukraine?

Le temps qu’on recherchait les boîtes noires, les journaux étaient pleins de la nouvelle, blâmant Russes et séparatistes pour ce crime odieux. Chaque média occidental y allant de ses accusations, toutes reposant sur des «preuves» circonstancielles, lesquelles, à les entendre, ne laissaient place à aucun doute.

Puis les séparatistes ont trouvé les fameuses boîtes noires et les ont remises aux autorités néerlandaises qui les ont confiées au bureau d’enquête du Royaume-Uni, c’est-à-dire un allié du gouvernement ukrainien. Depuis qu’on a ces preuves en main, si j’ose dire, plus rien.

Vous en avez entendu parler du contenu des boîtes noires? Moi non plus. Certaines personnes ont affirmé qu’elles avaient confirmé le scénario officiel, mais rien n’a transpiré quant à leur véritable contenu.

Ce n’est d’ailleurs pas le seul élément à avoir été escamoté dans cette affaire. Les conversations entre le centre de contrôle de Kiev et le vol MH17 ont été tenues secrètes par le gouvernement ukrainien. Mais la dissimulation va plus loin encore. Le jour de l’écrasement, un satellite espion yankee tenait son orbite au-dessus de la région. Aucune donnée, visuelle ou autre, enregistrée par ledit satellite n’a été diffusée par Washington.

Bref, c’est comme si les informations relatives à cette sordide affaire avaient été subtilisées par les principaux intéressés. C’est bien le vol du MH17.

No futur

« Si on fait fi des engagements du passé, plus rien maintenant ne pourra être garant de l’avenir. Le futur n’existera plus. Une incertitude déconcertante s’installera. »

LIBRE OPINION
Régimes de retraite : au nom de tous les miens
Suzanne Mireault, Le Devoir, 14 août 2014

Denis le bel

Dans 14 mois, nous aurons le privilège de voter pour le pouvoir fédéraste. En prévision de ce scrutin – historique, comme tous les autres – le gouvernement de Stephen J. Harper a décidé d’engager l’opération charme afin de gagner des sièges au Québec. Pour ce faire, il va envoyer, tel un messie des temps modernes, son ministres des Affaires intergouvernementales, M. Denis Lebel.

On n’aurait pu rêver d’un meilleur choix. Ce Beau Brummel de la politique cAnadienne, propre de sa personne, avec un corps d'athlète, a toujours étalé un entregent de séducteur auprès des électeurs de tous âges. Hommes et femmes ont été pétris de ravissement par sa verve légendaire et, surtout, son port altier commandant à la fois le respect et l’admiration, voire l’envie de certains.

Ne doutons pas une seconde que, à la suite de sa visite en nos contrées, les électeurs se précipiteront en masse dans les isoloirs afin de voter conservateur.

P.-S. : Est-ce moi ou est-ce que tous les ministres conservateurs ont l’air de gros épais? Sauf Maxime Bernier, bien entendu.

Indépendant triste

Jean-François Fortin, le député de la circonscription Haute-Gaspésie–Matane–Mitis–La Matapédia [j’en ai oublié?] a quitté le Bloc québécois dans un geste d’éclat qui est passé relativement inaperçu en pleine période estivale.

Ainsi, à défaut d’être indépendantiste, il siégera désormais en tant qu’indépendant.

En effet, M. Fortin a trouvé que son nouveau chef, M. Mario Beaulieu, allait trop loin dans ses prises de position. Peut-être que M. Fortin avait cru à l’époque qu’être souverainiste consistait à s’installer confortablement dans le fromage outaouais en attendant une juteuse pension et – qui sait? – peut-être même une lucrative nomination au sénat sous un gouvernement NDP (Nouveau Démocratic Party) de notre bon ami. L’ancien d’Alliance Québec, vous savez?

D’ailleurs, je ne serais pas étonné que ce dernier et M. Fortin se retrouvent dans peu de temps au sein du même party.

Alarme! L’armée a la larme à l’âme!

Une récente étude a démontré que près de 1 militaire cAnadien sur 6 présente des problèmes de santé mentale. Qu’il s’agisse de dépression, de stress post-traumatique ou d’anxiété généralisée, le tableau est inquiétant.

Cependant, l’étude demeure incomplète. En effet, elle reste floue quant aux origines de ces désordres psychologiques. Surtout, elle omet de préciser quand ces problèmes ont commencé. Était-ce avant ou après que les personnes concernées se sont enrôlées dans «les Forces», comme ils disent?

En d’autres termes, l’armés cAnadienne est-elle une cause ou une conséquence des problèmes mentaux?

Radote et re-dette

Le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard (le nom est marrant) de Lespinay [non, non, je n’invente rien], a décidé de tenir le cap contre vents et marées. Pas question de remettre aux calendes grecques l’équilibre budgétaire, ce graal inaccessible pour tous les gouvernements, mais que le sien – si on peut appeler ce cloaque un gouvernement – sera le seul à atteindre.

J’espère que, vous au moins, n’êtes pas dupe. En fait, nos dirigeants se moquent de l’équilibre budgétaire comme d’une guigne. Ça les laisse totalement indifférents. Ce qui importe pour eux, c’est que leurs employeurs – les Desmarais, Péladeau et autres de ce monde – n’aient pas à débourser un sou et qu’ils continuent à engranger des profits monstres sur notre dos.

Car enfin, si la question du déficit et de la dette était aussi cruciale qu’on le dit, au point de menacer l’économie dans ses fondements mêmes, il suffirait de la rembourser. Avec quel argent? Mais avec les centaines de milliards que nos bons capitalistes ont accumulés. Si c’était si grave, ça ferait longtemps que ce serait réglé.

Mais ça ne l’est pas tant que ça, alors on essaie d’aller chercher le pognon où il n’est pas. Dans nos poches, par exemple. De cette manière, le peuple n’arrive même pas à rembourser les intérêts.

Et ces intérêts, à qui les doit-on? Ben à ceux qui nous disent de nous serrer la ceinture, voyons…

Jeunes SAQ

À l’époque, les jeunes étaient plutôt progressistes en matière sociale et économique. Bien sûr, c’était il y a une paye. C'est avec des indicateurs de ce genre que l’on constate à quel point les temps ont pu changer. De plus en plus, de nos jours, les jeunes ont intégré les valeurs néo-libérales qui n’ont de véritablement nouveau que la manière de nous enfirouaper.

J’en veux pour preuve la commission jeunesse du parti libéral du Québec (PLiQ) qui a tenu son congrès ce week-end. Selon ces beaux jeunes gens à l’esprit si lucide, tout doit passer à la moulinette. Abolition des cégeps; augmentation des frais de scolarité; vente de la SAQ; privatisation d’Hydro-Québec; abolition de la formule Rand; péages sur toutes les infrastructures reliant Montréal à la Rive-Sud; et j’en passe.

J’ai hâte de les entendre, dans quelques années, quand le gouvernement voudra restreindre leurs avantages sociaux, piger dans leurs fonds de retraite et hausser le prix du péage sur les ponts. Là au moins, ils vont se faire aller le clapet pour dire quelque chose d'intelligent.

Tiens, j’ai une suggestion pour eux. Ils devraient changer de nom. Oui, au fond, «commission jeunesse du parti libéral du Québec», ça fait un peu pompeux. J’aurais en tête quelque chose de plus punché, en trois mots dont un est élidé, et qui rime justement avec Essacul.

Les vieilles idées des jeunes conservateurs libéraux

Monter les taxes et baisser les impôts

Privatiser la Société des alcools du Québec

Faire une place accrue au privé en santé

Couper dans l’éducation (cette fois-ci, les cégeps)

Combattre le syndicalisme (abolition de la formule Rand)

Sources : 
Les jeunes du PLQ veulent abolir le cégep préuniversitaire 
SAQ : des jeunes libéraux prônent la privatisation 
Image : Wikipédia