samedi 26 janvier 2019

La Presse soir


Ce message est notre contribution en nature à la campagne de financement du quotidien La Presse qui a si vaillamment défendu les intérêts du Québec en diffusant, année après année, une information objective et non partisane.

Compte tenu de l'étendue de notre lectorat, nous anticipons que l'organisme recueillant les dons pour cette campagne de levée de fonds nous fera suivre un reçu de charité pour fins d'impôts de plusieurs milliers de dollars.


P.-S.: «Pierre-Elliott», quel beau prénom bien de chez nous!

vendredi 25 janvier 2019

Rudy menteur?


En passant, cette photo, quoique n'étant pas celle de l'article original, n'est pas pour autant un trucage.

Apparemment, Rudy aime bien cuisiner.

Everybody must get Stone


En passant, cette photo, quoique n'étant pas celle de l'article original, n'est pas pour autant un trucage.

Est-ce un hasard si M. Stone aime bien se déguiser en méchant?

 

jeudi 24 janvier 2019

La guinguette de laquais



Le coup d’envoi a été donné hier par les Stazunis. Aussitôt, comme s’ils attendaient impatiemment leur tour d’entrer en scène dans leur rôle de laquais, CAnada et Brésil sont surgis des coulisses afin de braire dans le registre et l’Union européenne a, aujourd’hui, emboîté le pas. Essentiellement, il s’agissait de blâmer le gouvernement Maduro du Venezuela et de lui refuser la reconnaissance au bénéfice de Juan Guaido, le président de l’Assemblé législative.

Le pays traverse actuellement une crise. Jusqu’à il y a quelques années, le prix élevé du pétrole permettait à l’État de bénéficier de la rente énergétique. Dès que les prix se sont effondrés, le pays s’est enfoncé dans la crise. Les rentrées d’argent ne permettaient plus de financer les programmes sociaux ambitieux mis de l’avant par la révolution bolivarienne. Dans le même temps, l’opposition de droite, soutenue par les Stazunis via la Colombie, en ont profité pour créer nombre de pénuries qui ont effectivement réussi à irriter la population.

Après des tentatives d’assassinat et des putschs avortés, l’élection présidentielle de 2018 a maintenu au pouvoir Nicolas Maduro. Mais l’opposition de droite, incarnée par Juan Guaido, a refusé de reconnaître les résultats d’un scrutin pourtant légitime; certainement plus légitime que celui des Yankees. En conséquence, le lendemain de l’intronisation de M. Maduro pour son second mandat, M. Guaido s’est autoproclamé président.

Immédiatement les prétendus défenseurs de la démocratie se sont empressés de le reconnaître comme légitime. L’occasion était trop belle d’enfin pouvoir espérer renverser le régime de gauche qui met des bâtons dans les roues depuis si longtemps aux prétentions yankees en Amérique latine.

Il n’empêche que si certains gouvernements aiment bien se draper dans de beaux principes, leurs réelles motivations le sont nettement moins, comme on peut le lire ici.

L’article est un peu long, mais il a le mérite d’être clair.

Et certainement plus objectif que ne le sont d’ordinaire les laquais.

mercredi 23 janvier 2019

Le taux de change ment



Personnellement, j’estime le «taux de change» à environ 2% par année.

Ainsi, en ce moment, qu’il s’agisse de l’ancien premier magistrat ou de la présente potiche à l’hôtel de ville, la question de ramener une équipe de sport typiquement yankee à Montréal est encore et toujours au feuilleton. De même, lorsqu’on pose la question aux gens, la plupart souhaitent ardemment le retour du baseball professionnel.

Mais voilà: pas question de jouer dans l’une ou l’autre installation sportive de la métropole déjà existante. Pas question non plus de jouer ailleurs qu’au centre-ville. Bref, il faudra casquer pour la construction d’un nouveau stade là où les terrains se vendent le plus cher. Pas de problème pour les éventuels propriétaires qui réussiront, d’une manière ou d’une autre, à nous refiler la facture.

À ce propos, les magouilleurs ont déjà commencé à estimer en gros la faisabilité du projet du point de vue des coûts-bénéfices. Or si ces derniers semblent à peu près favorables, certains économistes tendent à penser le contraire lorsqu’on fait jouer toutes les variables pertinentes.

Quant au public, si les débats de ce type le laissent plutôt indifférent, il n’en reste pas moins que le taux de change véritable – 2%, comme je mentionnais un peu plus haut – risque d’être le facteur déterminant.

Quel taux de change? Mais celui du sentiment général à l’égard du baseball. Je l’estime, de manière assez optimiste, à environ 2% par année. En d’autres termes, au bout de 10 ans, il y aura déjà au moins 20% des «amateurs» qui ne s’intéresseront plus à «leur» équipe.

J’exagère, dites-vous? Du tout!

Ce sera pour la prochaine équipe comme pour la précédente.

mardi 22 janvier 2019

Guide cAnadien


dimanche 20 janvier 2019

Le grand méchant chou



Hier, la feuille de chou* publiait un dossier intitulé «Faut-il avoir peur de la Chine?». Est-il besoin de préciser que la teneur de l’article répond par l’affirmative à cette question ? L’auteur, dont nous tairons le nom afin de ne pas entacher inutilement sa réputation, aime s’y lancer dans des analyses superficielles en s’appuyant sur des faussetés historiques, tout en omettant de mentionner des faits incontournables qui viendraient certes atténuer la portée de son propos.

Il n’incombe pas ici de critiquer point par point le contenu de l’article. Mentionnons simplement que l’auteur indique avec un aplomb affecté que le plus grand danger en provenance de la Chine est sa puissance économique. Mais que le plus grand danger qu’elle représente est avant tout militaire. Sans compter que le plus grand danger qu’elle présente est surtout politique.

Bref, la Chine est un pays qu’il faut craindre absolument.

Sauf qu’il importe de se demander combien de guerres la Chine a provoquées au cours des deux derniers siècles. À ma connaissance, aucune; sinon quelques accrochages à sa frontière du temps de l’Union soviétique; et quelques autres avec le Vietnam par la suite. Pour ce qui est du reste, c’est la Chine qui a subi des invasions; les Occidentaux dès le XIXe siècle d’abord, puis les Japonais ensuite au XXe.

À l’inverse, voyons du côté des Stazunis, lesquels ont été, depuis leur création en 1776, en guerre 93% du temps (voir ci-dessous). Contre les Amérindiens; contre des pays du continent américain; contre certains pays européens; contre des pays arabes, asiatiques, africains, alouette!

J’attends le jour où la feuille de chou* publiera – cette fois avec raison – un dossier intitulé «Faut-il avoir peur des Stazunis?»…

Moi, j’ai déjà commencé.

Il serait temps de vous y mettre.


* Le journal de Morial

L'article ici (en anglais)