samedi 16 mai 2015

Le P-la-Q




Finalement, c'est fait. Le Parti québécois et l'espoir de la souveraineté viennent d'être torpillés – probablement définitivement – avec l'élection de PQP, Pierre Quark Péladeau.

Comme on sait, les avoirs du nouveau chef de l'ancien parti indépendantiste proviennent du secteur des communications et sont donc de facto sous le contrôle du gouvernement fédéral. De même, il est entouré de fédéralistes; à preuve, le président de son conseil d'administration est un ancien premier ministre cAnadien en la personne du brillant Brian Mulroney. Et saura-t-on jamais combien ils sont, dans l'ombre, à tirer la couverture du côté d'Ottawa.

Après Lucien Bouchard, André Boisclair et Pauline Marois, on pensait que, côté leadership, le Parti québécois ne pouvait descendre plus bas. Eh bien, on s'est tous gourrés. Il vient d'atteindre le fond avec ce millionnaire opportuniste.

Retenons pour mémoire quatre dates importantes dans l'histoire du mouvement séparatiste québécois: le 15 novembre 1976, quand le Parti québécois prend le pouvoir pour la première fois; le 20 mai 1980, la première défaite référendaire; le 30 octobre 1995, la seconde et très courte défaite référendaire; et le 15 mai 2015, la mort du rêve souverainiste.

Pendant 50 ans, auront vécu l'espoir et les déceptions.

vendredi 15 mai 2015

Vol de remords



Non, il ne s'agit pas de ce genre de vol. Il n'y a pas eu de drone militaire yankee détourné pour faire en sorte que le périmètre de la Maison-Blanche a été bouclé. En fait, c'est tout bêtement parce qu'un Californien faisait évoluer un drone, totalement inoffensif faut-il préciser, quelque part à Washington D.C. (prononcer «d'ici») que les services secrets se sont précipités, craignant pour la sécurité personnelle du président, lequel se trouvait au même moment à Camp David, à une centaine de kilomètres de là.

Un bon point pour la paranoïa yankee et un autre pour le sens de l'humour, ou à tout le moins de la dérision, que cela suscite en nous.

Quand on songe que l'exécutif aux Stazunis (i.e.: le président Baraque O'Bama), par l'intermédiaire de bases opérationnelles sises au Nevada, commande toute une flotte de drones qui font pleuvoir la mort au Proche et Moyen-Orient, et dieu sait où ailleurs dans le monde, on constate à quel point la mauvaise conscience a développé un sentiment de peur au sein de ce pays.

Mais attention! Ne vous laissez pas emporter par des conclusions hâtives. Cela n'a rien à voir avec des remords. Par contre, cela a tout à voir avec la crainte de recevoir le balancier en pleine poire un de ces jours.

jeudi 14 mai 2015

NSA, cessez ça!



La chambre des représentants yankee a adopté une réforme visant à interdire à la NSA (National Security Agency) des Stazunis de colliger des métadonnées à partir des communications électroniques, qu’elles soient entre leurs propres citoyens ou avec d’autres personnes. Vous, peut-être.
On se souviendra que les révélations dues à Edward Snowden avaient démontré ces activités discutables qui avaient commencé – officiellement – après les attaques du 11 septembre 2001, dans la foulée du Patriot Act (curieux qu’une loi liberticide eût été baptisée du nom de ceux qui ont défendu la liberté).
Que va-t-il se passer maintenant? Les Stazuniens, et les autres citoyens de la planète, vont-ils retrouver la totale confidentialité de leurs communications? Certains esprits chagrins – pas moi, bien entendu – vont rétorquer que la nébuleuse paranoïo-sécuritaire des Stazunis est telle qu’il est illusoire de croire que les droits les plus élémentaires ne continueront pas d’y être bafoués.
Bon, tout ça, c’est probablement de la mauvaise foi ne visant qu’à ternir l’image rutilante de la plus grande démocratie du monde. Mais tout de même, pour mémoire, notons que ce ne sont pas les agences de renseignement qui manquent dans ce pays. Voyez-en ici une liste plus ou moins exhaustive.
Peut-être que cette décision de la chambre des représentants ne fera rien d’autre que d’opérer de l'une à l'autre un gigantesque transfert de fichiers. 
Électroniques, bien sûr…

mercredi 13 mai 2015

Pas-de-vin


lundi 11 mai 2015

La suite ontarienne



Pour la première fois en 50 ans, un premier ministre québécois ira s’adresser à la législature ontarienne.
En effet, Philippe Couillard (le nom est marrant) parlera à Queen’s Park un demi-siècle après Jean Lesage.
Il est amusant de constater à quel point le contraste est saisissant dans ce petit fait dont l’importance est toute symbolique. La première fois, c’est le premier ministre ayant créé le modèle québécois qui s’est adressé aux parlementaires torontois. La seconde, c’est celui qui achève de le démolir.
Il n'y a pas à dire, les Ontariens ont de la suite dans les idées.

Au CAnada




Deux histoires en une.

La première est celle de Viktor Katriuk, vénérable apiculteur établi depuis des lustres à Ormstown en Montérégie, et coulant des jours paisibles en compagnie de sa femme et de sa citoyenneté cAnadienne obtenue dans les années 1950. Une image du plus bucolique bonheur.

La seconde est celle de Viktor Katriuk, ukrainien de naissance, l'un des bourreaux du village de Katyn, en Biélorussie, où ont été massacrés 149 civils de tous âges en mars 1943. Notons au passage qu'il était un engagé volontaire au sein d'un bataillon de SS.

S'agit-il du même Viktor Katriuk dans les deux cas? Il semble bien que oui.

Le CAnada était-il au courant de ses antécédents à l'époque? Il l'était, en tout cas, en 1999, alors que sa citoyenneté avait été révoquée… avant d'être rétablie en 2007.

Aujourd'hui, les Russes demandent son extradition, puisque Viktor Katriuk figure quatrième sur la liste des 10 criminels de guerre nazis les plus recherchés, selon le Centre Simon-Wiesenthal. Des experts ont reproché à cette démarche de n'être qu'une manoeuvre afin de faire mal paraître à la fois le CAnada et l'Ukraine, alors que le gouvernement de ce dernier pays est noyauté par des néo-nazis et qu'il bénéficie de l'appui inconditionnel d'Ottawa.

Je ne sais pas pour vous, mais ça marche en autant que sois concerné!

dimanche 10 mai 2015

Rob point se dérobe