samedi 7 décembre 2019

Le collectivisme oligarchique


Dans son livre Théorie et pratique du collectivisme oligarchique, le dissident Emmanuel Goldstein explique, de manière très détaillée, que les grands États du monde se livrent une guerre interminable afin de maintenir la population dans un «état de médiocrité morale […] permanente» alors que «le travail et l’économie doivent être sacrifiés à l’effort de guerre».

Bien évidemment, il s’agit d’un ouvrage fictif imaginé par ce cher, bon, gros, vieux George Orwell, une petite balance ayant des ambitions littéraires, dans son roman 1984 qui permettait à un néo-socialiste à la sauce britannique comme lui de critiquer avec acharnement les régimes de gauche. Le truc, c’était bien sûr de comparer ce que possédait leur population avec ce que possédaient les classes favorisées de l’Occident, et non pas avec ce que ladite population avait avant le changement de pouvoir.

Bref, les enseignements de Goldstein ont été depuis bien appris par nos dirigeants pas du tout de gauche. Ils ont, dans les faits, imaginé quantité d’ennemis leur permettant de terroriser la population, assurant ainsi l’accumulation de profits colossaux grâce à des productions d’armement inutiles menées aux dépens de programmes sociaux et de travaux publics essentiels.

Dernier opus de cette tendance délétère: l’OTAN. Cette fois, c’est l’espace qui devient le «cinquième champ opérationnel» de l’Organisation (après le terrestre, le maritime, l’aérien et le cyberspatial).

Et qui va ramasser la facture? Le président Donald J. Trompe l’a déjà dit: c’est vous.

S'il n'avait pas existé, George Orwell l'aurait inventé…




vendredi 6 décembre 2019

Adil a dit


Le restaurateur bien connu Adil «Pickle» Charkaoui s’était métamorphosé en prédicateur au tournant de l’an 2000. S’il avait décidé à la place de publier ses recettes, on lui aurait laissé la bride sur le cou. Comme ses prêches semblaient suspects au lendemain des attaques du World Trade Center, on a voulu la lui passer autour du cou.

Comprenez-moi bien: je n’ai aucune sympathie pour le discours religieux sous quelque forme que ce soit. Il n’empêche qu’on a foutu M. Charkaoui en taule pendant près de 2 ans et que, depuis, après que le gouvernement eut retiré sa poursuite, c’est le bras de fer judiciaire entre lui et le CAnada.

En effet, Adil – et il avait parfaitement raison – a intenté une action contre le ministère de la Justice. Au début, il exigeait surtout des excuses, ce qu’Ottawa s’est obstiné à ne pas lui accorder. Évidemment, après quelques années, la facture s’est alourdie et il a déposé une poursuite de 26 millions de dollars en 2010.

C’est bien le CAnada, ça; là où on gueule toujours très fort que l’on y respecte le droit de parole, ne serait-ce que pour faire taire ceux qui veulent s’en servir.


mercredi 4 décembre 2019

mardi 3 décembre 2019

L’OTAN, c’est de l’argent




Le président des Stazunis, M. Donald J. Trompe, s’est encore fait aller le clapet, dernièrement. Comme c’était à l’occasion du sommet de l’OTAN se tenant à Londres (mais pas le Londres en Ontario), il a répété ses litanies ordinaires au sujet de l’organisation. C’est-à-dire qu’il a déploré que les autres pays ne fassent pas leur part.

Par ailleurs, le président de la France, M. Emmanuel Macron, avait précédemment déclaré que l’OTAN, selon lui, était en «état de mort cérébrale» ce qui a fait sortir M. Trompe de ses gonds; et on sait à quel point il en faut peu pour y parvenir. Ce dernier a trouvé la remarque «très insultante», soulignant qu’aucun pays n’a plus besoin de l’OTAN que la France. Pourtant, ce sont les Stazunis qui ont le plus besoin de l’OTAN. En effet, l’organisation permet à Washington d’imposer sa politique étrangère par la force. 

Évidemment, si les Yankees parviennent à refiler ensuite la facture aux pays qui vont subir les conséquences délétères de cette politique, c’est tout bénéfice.


Lou Skannen chante (toujours) Noël

C'est le Volume VI, kriss!



Combien il me pesait d’attendre ce doux moment de l’année où je vais pouvoir faire un autre coup d’argent avec mon disque, dans le plus pur esprit des fêtes soulignant la naissance de notre sauveur bien-aimé, c’est-à-dire le père Noël.


Cette année, une offre spéciale accompagne l’achat du sixième volume, car je vais donner à toute personne en faisant la demande, une reproduction couleur en format JPEG de la couverture du CD, et ce, absolument gratuitement.

Pour ce faire, il suffit d’inclure dans une enveloppe votre adresse courriel, ainsi qu’une preuve d’achat, avec un chèque ou mandat-poste au montant de 12,99 $ (en devises cAnadiennes) pour couvrir les frais de port et de manutention, et je vous enverrai via le Web l’image ci-dessus.

Évidemment, les pingres et les parcimonieux se contenteront de la télécharger à partir du présent blogue, mais à ces ladres grigous, je demande qu'ils se posent la question: «Est-ce bien ce que Jésus ferait à leur place?»


lundi 2 décembre 2019

La petite décennie et la longue décade




La COP25 s’est ouverte au Chili. Encore une fois, le discours retombe dans le même sillon de l’éternel disque usé. On nous répétera qu’il y a péril en la demeure et qu’il y a urgence d’agir. On reviendra sur le thème éculé que nous sommes confrontés à un tournant et que, si rien n’est fait, dans 10 ans, nous aurons atteint le point de non-retour.

Voilà un demi-siècle que l’on prévient que, «dans 10 ans», les choses seront allées trop loin et que c’est dans l’immédiat que nous devons déployer tous les efforts pour sauvegarder l’environnement. Mais, bien entendu, 10 ans c’est très, très loin dans l’avenir pour les générations présentes qui ont l’habitude d’obtenir la satisfaction de leurs désirs de manière instantanée.

Dans 10 jours, on aura oublié ce qui se sera raconté pendant le sommet. Alors, dans 10 ans…

Eh bien, à force de remettre de 10 ans en 10 ans, il se pourrait très bien que le fameux point de non-retour soit déjà dépassé.

Quelle sera la qualité de l’air que vous allez respirer dans 10 jours?


dimanche 1 décembre 2019

Juan Guanó




Bolsnoro, président du Fraisil*



* Voilà tout à la fois un idiome, un calembour, une contrepèterie et un jeu de mots**.

** Et après ça, les gens osent me demander pourquoi ça s'appelle Buffet complet***...

*** C'est un monde, tout de même!