Dans son livre Théorie et pratique du collectivisme oligarchique, le dissident Emmanuel Goldstein explique, de manière très détaillée, que les grands États du monde se livrent une guerre interminable afin de maintenir la population dans un «état de médiocrité morale […] permanente» alors que «le travail et l’économie doivent être sacrifiés à l’effort de guerre».
Bien évidemment, il s’agit d’un ouvrage fictif imaginé par ce cher, bon, gros, vieux George Orwell, une petite balance ayant des ambitions littéraires, dans son roman 1984 qui permettait à un néo-socialiste à la sauce britannique comme lui de critiquer avec acharnement les régimes de gauche. Le truc, c’était bien sûr de comparer ce que possédait leur population avec ce que possédaient les classes favorisées de l’Occident, et non pas avec ce que ladite population avait avant le changement de pouvoir.
Bref, les enseignements de Goldstein ont été depuis bien appris par nos dirigeants pas du tout de gauche. Ils ont, dans les faits, imaginé quantité d’ennemis leur permettant de terroriser la population, assurant ainsi l’accumulation de profits colossaux grâce à des productions d’armement inutiles menées aux dépens de programmes sociaux et de travaux publics essentiels.
Dernier opus de cette tendance délétère: l’OTAN. Cette fois, c’est l’espace qui devient le «cinquième champ opérationnel» de l’Organisation (après le terrestre, le maritime, l’aérien et le cyberspatial).
Et qui va ramasser la facture? Le président Donald J. Trompe l’a déjà dit: c’est vous.
S'il n'avait pas existé, George Orwell l'aurait inventé…