samedi 31 octobre 2009

Fou de monstres?

Vous aimez les monstres? Ne manquez pas Monster Crazy. Probablement la meilleure source pour recevoir sa dose quotidienne de monstres, sauf pour le bulletin de nouvelles, bien entendu.

Musique de circonstance

Photo: Fabbio via Flickr

Le site Free Music Archive a préparé un mix de musique d’ambiance pour l’Halloween. Épeurant!

Creative Commons Halloween Mix
Jason Sigal, FreeMusicArchive.org, via BoingBoing

La beauté des monstres



Pour l'Halloween, un hommage à l'âge d'or du cinéma fantastique. L'époque des doux frissons, avant les tronçonneuses bruyantes et les gerbes de sang technicolor. Quand les monstres étaient beaux.

Un court montage par le blogueur Greg Ferrara.

Costumes d’Halloween



Trouvé sur le site WTF Costumes, de belles idées de costumes pour l'Halloween. Par exemple, ce soldat jouet. Bien fait, non?



Une machine à Coke. Original!


Heu... Le gars a pas vraiment porté ça au bureau, j'espère.


Pikachu! Là, tu parles!

Chat barde

Pour ceux qui ne parlent pas chat, l’échange a été traduit en anglais. Mais même avec une connaissance minimale du langage félin, on comprend très bien de quoi il s’agit. Ceux qui détestent les conflits seront certainement réconfortés par ces mamours de marmottes.
(Via Ecrans.fr)

Avez-vous pensé au chien?

Si vous n’avez toujours pas mangé votre chien, avez-vous pensé à son costume d’Halloween? Voici un diaporama qui pourrait vous donner des idées: Why dogs bite people.

Reçu de Louise. Merci!

Être de quelque part et grippe à porcs




UNE LETTRE POSTÉE DE KENTBURY ÉTAIT PARVENUE CE MATIN-LÀ AU TRIBUNAL DE SHIPBURGDEN, À L'ATTENTION SPÉCIALE DE L'ATTORNEY DU CHEF-LIEU.




« Cher Monsieur,
Ce n'était pas pour en arriver là?
De père en fils, nous vivons ici, comme nos grands-parents et comme les parents de nos grands-parents et même plus loin dans le passé, comme les fondateurs de notre famille. Dans notre rang, la vigueur des fermiers. Ceux qui ont épierré les champs, levé les murets, préservé les carrés de forêts et prospéré sur ce calcaire. La question du destin ne se posait jamais: les gosses reprenaient la ferme des pères. Ils travaillaient dur et se montraient dignes. J'ai hérité de la mienne en 1969.

Le Dorset était un paradis, la vie était douce.
Qu'avons-nous fait et qui est coupable?
Comment avons-nous pu laisser l'enfer s'inviter sur ce carré de terre?
Je ne veux plus entendre leurs cris. Je ne peux plus les supporter.
Ils vivent dans l'obscurité en permanence. Lorsqu'on fait coulisser la porte à glissière, ils entendent le grincement et commencent à geindre. Leur plainte gonfle dans le noir. Elle fait comme un rempart qu'il faut forcer pour entrer. Quand ils sentent qu'on pénètre sur les rampes de grillage, ils ruent dans les cages, se cognent aux barres. Le fracas du métal se mêle aux hurlements. La clameur monte en intensité. Je ne veux plus de ces cris: c'est un bruit monstrueux, absurde, un son que la loi de la nature interdit.
La nuit les cris sont dans ma tête. Ils me réveillent, vers une heure, après le premier sommeil. Mes cauchemars sont l'écho de ce mal.
Les choses ont commencé il y a quarante ans. Il y a eu la première ferme intensive et les autres éleveurs ont emboîté le pas. Ensemble, cela n'aurait pas été difficile de résister. On serait resté un peu à la traîne. On aurait continué comme avant et les tendances du monde auraient glissé sur nous. La difficulté n'est pas de rester à quai, mais de voir son voisin monter dans le train du progrès sans vous. C'est le mimétisme qui a couvert le Dorset de hangars à cochons. La campagne s'était trouvé de nouveaux chefs, des types qui la réorganisaient dans leur bureau. De Londres, de Bristol, ils sont venus nous convaincre que l'avenir était dans la production en batterie. Ils disaient qu'aujourd'hui un éleveur doit nourrir des centaines, des milliers de gens entassés dans les villes. La planète n'a plus la place pour le bétail, les hommes n'ont plus le temps de le mener au pré. Sur la même surface, désormais, la technique permettrait d'augmenter les rendements! Il suffisait de ne plus exiger de la terre qu'elle fournisse sa force aux bêtes, mais de leur apporter l'énergie nous-mêmes sur un plateau!

C'était une révolution. Car nous avions été élevés par des gens qui croyaient à la réalité du sang. Jusqu'ici, les bêtes que nous mangions se nourrissaient d'une herbe engraissée dans le terreau du Dorset, chauffée au soleil du Dorset, battue par les vents du Dorset. L'énergie puisée dans le sol, pulsée dans les fibres de l'herbe, diffusée dans les tissus musculaires des bêtes irriguait nos propres corps. L'énergie se transférait verticalement, des profondeurs vers l'homme, via l'herbe puis la bête. C'était cela être de quelque part: porter dans ses veines les principes chimiques d'un sol. Et voilà qu'on nous annonçait que le sol était devenu inutile.
Ils nous serinaient leur slogan préféré: "Il faut transformer le fourrage en viande." J'y ai cru. Nous y avons tous cru. Nos yeux ont changé. Lorsqu'on me livrait les sacs de granulés, je voyais des jambons.
Nous avions du respect pour ces sacs: ils représentaient de la viande. Nous avions de la considération pour la viande: elle représentait de l'argent. Nous avons oublié qu'au milieu il y avait les bêtes. Nous les avons annulés. Et c'est pour cela que nous les avons privés de lumière.
Nous les avons parqués dans des cages où elles ne pouvaient ni avancer, ni reculer, ni se retourner, ni se coucher sur le flanc. L'objectif était qu'elles se tiennent parfaitement immobiles car le mouvement gaspille l'énergie. Pour que le processus de fabrication des protéines fonctionne à bon rendement, il faut éviter les déperditions. Déplace-t-on les usines à tout bout de champ? Les cochons étaient des usines. Solidement implantées.
Chaque innovation a son inconvénient, mais chaque inconvénient sa réponse. L'immobilité rendait fous les cochons? Je les shootais aux antidépresseurs. L'ammoniaque du lisier leur infectait les poumons? Je mélangeais des antibiotiques à leur ration. Il n'y avait rien qui n'eût sa solution. Et ce qui n'avait pas de solution n'était pas vraiment un problème.
Les porcs étaient engraissés pendant vingt semaines. Les pelletées de granulés moulus que je balançais dans les stalles pleuvaient sur les dos roses. La poudre se prenait dans les soies. Ils avaient pris l'habitude de se secouer pour faire retomber la farine alimentaire. Il paraît que l'homme s'habitue à tout. Le cochon, non. Même après vingt semaines, ils continuaient de mordre leurs barreaux. Comme pour les couper. La question est de savoir si l'homme a déjà enduré pareille souffrance. Il y a un écrivain juif qui prétend que oui.

Les plus angoissés étaient les porcelets. On les sevrait au bout de trois semaines pour inséminer à nouveau les mères. En deux ans, une truie donnait cinq portées. À la dernière, c'était l'abattoir. Pour la tétée, la femelle se couchait sous une herse mécanique. Les petits avaient accès aux mamelles à travers les barreaux. C'était leur seul contact avec leur mère. Ils se battaient et, pour qu'ils ne se mutilent pas à mort, je leur arrachais à vif la queue et les incisives. Le problème lorsqu'on transforme les granulés en viande, c'est qu'on métamorphose les porcelets en loups.
L'immobilité avait une autre conséquence. Les membres s'atrophiaient. Les muscles des pattes fondaient. Certaines truies, gonflées à craquer de lait et de viande se soutenaient à peine sur leurs membres débiles. Parfois, lors des inspections, je me demandais si nous n'étions pas en train de fabriquer une nouvelle race. J'avais lu dans le Daily Observer que l'homme moderne n'avait pas terminé son évolution. Assis devant ses ordinateurs dans des pièces surchauffées, il continue à grandir. Ses bras s'allongent, ses os s'affinent et son cerveau grossit. Qui sait si nos descendants ne ressembleront pas à des êtres au corps mou avec des cortex surdéveloppés, des yeux énormes et une main unique tapant sur des claviers?
En se débattant, les cochons se cognaient, certains s'éborgnaient. Les plaies s'infectaient et le pus ruisselait. Des chancres couvraient l'intérieur des membres. Les hémorroïdes couronnaient les anus d'une pulpe pareille à celle des grenades. Tant que les infections ne gâtaient pas la chair, elles m'importaient peu. Sous les couennes couvertes de bubons, la viande reste saine. Dans la pénombre, on ne distinguait pas grand-chose.
Sous la voûte du hangar, la charge magnétique de la violence s'accumulait. La bulle gonflait, mais n'éclatait jamais. La souffrance extrême ne rend pas docile. Elle rend dingue. Nos usines étaient des asiles. Certains porcs devenaient dangereux, ils attaquaient leurs congénères. Les cages avaient été conçues pour les immobiliser, elles servaient à présent à les protéger les uns des autres. Seul les porcelets vivaient ensemble. Quand l'un d'eux mourait, on se hâtait de retirer le cadavre. Les autres l'auraient dévoré.

Herbert Jackson fut le premier. Il tenait une grosse exploitation en bordure du Fiddle, un ruisseau sur les rives duquel paissaient jadis des troupeaux. Les anciennes pâtures rapportaient bien. Puis on les avait vidées de leurs bêtes et mises en jachère. Herbert ressentit les premiers symptômes de la dépression au début de la sixième année d'élevage intensif. On l'aida comme on pouvait. Il consulta des médecins, se bourra de médicaments, embaucha un second manoeuvre pour lever un peu le pied. Mais rien n'y faisait. Il nous disait qu'il commençait à avoir peur de lui-même, que ce n'était pas pour cela qu'il avait choisi le métier et qu'il sentait bien que quelque chose nous échappait. Il employait de grands mots, parlait de "trahison".
Le directeur de notre syndicat était intelligent, il savait quoi répondre. Un jour, à la réunion annuelle, il demanda le silence et s'adressa à Herbert en public. Il annonça qu'il fallait "lever des malentendus". Il expliqua qu'une bête qui n'a jamais connu la vie au grand air ne peut pas souffrir d'en être privée. Puis il dit que nous ne pouvions rien contre une société où il semble normal aux gens de trouver le kilo de viande à cinq livres. Nos pairs ne considéraient pas la viande valût davantage. Ce n'était pas nous qui avions changé, mais la valeur des choses qui n'était plus la même. Lorsqu'une tranche de viande était une conquête, un porc avait une valeur. Lorsqu'une tranche de viande est une habitude, un porc devient un produit. Lorsqu'une tranche devient un droit, le porc perd les siens.
Herbert lui rétorqua que la souffrance n'était pas affaire d'expérience et que les gènes d'un animal qui n'a jamais connu le jour ne le prédisposaient pas pour autant à la nuit perpétuelle. La biologie n'avait pas programmé les porcs pour subir l'engraissement, la promiscuité et l'immobilité. Les bêtes enfermées avaient certainement la prescience de ce que représentait la liberté.

Le directeur avait haussé les épaules et brandi un livre intitulé Porcs, chèvres, lapins, un ouvrage de zoologie publié dans les années 1920 par un certain Paul Diffloth. Il avait lu un passage à haute voix "Les animaux sont des machines vivantes non pas dans l'acception figurée du mot, mais dans son acception la plus rigoureuse telle que l'admettent la mécanique et l'industrie". Il avait tendu l'exemplaire à Herbert et lui avait dit:
– Lis ça et reprends-toi.
À partir de ce moment on avait davantage vu Herbert au pub que dans sa ferme et il avait fini par tout vendre avant les Pâques de l'année suivante.
Lorsque les camions venaient charger les bêtes, la cohue était indescriptible. C'était bizarre de les voir refuser de quitter cet enfer. On les chargeait en paquet dans les bennes. Les hurlements devenaient indescriptibles. Les chauffeurs les haïssaient encore plus que nous. Ils tabassaient les récalcitrants, insultaient ceux qui faisaient perdre du temps. En 1980, on a commencé à utiliser des matraques électriques pour accélérer les chargements. On brûlait le trou du cul pour ne pas abîmer les couennes. Sous les décharges, les porcs se cabraient, bondissaient dans le tas, se frayaient passage en hurlant dans la muraille de viande. Beaucoup ne survivaient pas.

Parfois la nuit, sur la route de Londres, je croisais les camions. Ils glissaient silencieusement sur l'asphalte. Dans le faisceau des phares, je voyais les groins passer par les fentes des planches. Les porcs sentaient l'air du dehors pour la première et dernière fois de leur vie. Les convois traînaient dans leur sillage un fumet âcre. Une odeur que je connaissais bien. La même que la mienne. J'avais fini par en être imprégné. Je puais de partout.
Les journées ont pesé de plus en plus. Chaque aube devenait plus sombre à la perspective des heures à vivre. Les nuits, elles, restaient blanches.
Le seul être que j'ai rendu heureux est mon chien. Le setter me fêtait lorsque je rentrais à la maison, et nous courions les bois, le soir. Un jour, mon fils Ed m'a lu un article où l'on décrivait le cochon comme un animal sensible et altruiste, aussi intelligent que le chien et très proche de l'homme en termes génétiques. Il m'a montré le journal avec un regard de défi. Je lui ai arraché et lui ai dit de ne plus jamais parler de ces choses. Plus tard, il a refusé d'entrer dans le hangar et, à la rentrée des classes, un professeur du collège m'a téléphoné pour s'étonner qu'à la ligne "profession du père" mon fils n'ait rien voulu inscrire.

*
« J'ai supporté cette cruauté quarante ans. Que dis-je? Je l'ai organisée, régentée et financée. Chaque matin, je me suis levé pour contrôler le bon fonctionnement d'une arche de ténèbres. Chaque soir je suis rentré chez moi pour m'occuper de mon enfant et le regarder grandir.
Lorsque nous dînions, à table, l'idée ne me quittait pas que là, à trois cent mètres dans mon dos, se tenaient des bêtes encagées, embourbées dans les immondices, enfiévrées de terreur et rendues folles d'inaction. J'ai perdu l'appétit.
La maison était agréable. Le feu brûlait dans la cheminée. Tout ce que j'avais bâti s'enracinait dans la souffrance.
Mes complices? Mes congénères. Le samedi, j'allais au mail et je les observais jeter nonchalamment la viande sous plastique dans les Caddie. Le plastique protège la conscience. S'ils avaient su, c'eût été notre faillite. L'édifice ne repose pas sur le mensonge mais sur l'ignorance.
J'ai réussi un exploit: en quarante ans, ne jamais regarder un porc dans les yeux. J'aurais risqué de croiser un regard. Ne jamais laisser s'immiscer dans l'esprit l'idée que chacune de ces bêtes est un individu. Ne raisonner qu'en masse. Ne penser qu'à la filière.


Lorsque je me suis aperçu que je haïssais mes bêtes, je compris que Herbert avait raison. Nous avions inventé un élevage où l'animal est l'ennemi. Aujourd'hui, l'éleveur abaisse.
Nous avons rompu l'équilibre, trahi le lien charnel. Le sang qui coule dans nos veines ne sort plus de la terre du Dorset. Il y a une dalle de béton sous le sabot des bêtes.
Je ne peux plus dormir. Les cris me réveillent. Il semble que l'odeur ne veut disparaître de mes mains.
Il y a cinq mois j'ai cessé l'exploitation. Et je viens juste de vendre la ferme. L'avenir de mon fils Ed est entre ses mains: un beau capital lui reviendra à sa majorité. Je compte sur sa mère, de qui je me suis séparé il y a quinze ans, pour l'aider à trouver une voie qui ne soit pas la mienne. Je lui souhaite de ne pas s'égarer.
J'ai trouvé mon arbre. Il se tient en bordure du Fiddle. Du sommet, on voit le fil des méandres onduler entre les parcelles et les dômes en demi-cylindres des hangars d'élevage. Je rêve que les portes de tôle s'ouvrent un jour et que les taches de pelage refleurissent sur le tapis d'herbe.
Pour dernier séjour, je choisis un poste de hunier après avoir occupé celui de soutien de l'enfer.
Cette lettre a été postée à l'attention de l'attorny de Shipburden le 18.juillet et lui parviendra dans quelques jours. Il la remettra la mère de mon fils, qui en fera l'usage qu'elle veut.
Quand on lira ces lignes, je me serai pendu depuis un moment. Et il faudra encore du temps pour me retrouver.
Je souhaite exposer mon corps à la lumière du soleil, à la caresse du vent, au frôlement des branches et au murmure du Fiddle. À tout ce dont j'ai privé mes bêtes.
J'offre ma chair aux corbeaux. Je connais ceux de la région. Ils sont nombreux, intelligents et voraces. Ils viendront se servir au matin du deuxième jour. Avant de s'approcher, ils se posteront sur les chênes alentour pour observer les lieux. Puis ils s'enhardiront jusqu'à mes épaules. J'oscillerai un peu au bout de ma corde.
Ensemble, nous rétablirons l'équilibre.
À chaque coup de bec, je m'acquitterai de ma dette.
Edward Oliver Npwils
Kentbury, 19 novembre 2000



Extrait choisi : Les porcs, pages 33 à 43
Gallimard, 2009













À la suite de quoi, je partage avec vous toutes ces interrogations que vous avons concernant l'agriculture, l'élevage, la mise en marché et la croissance du suicide chez les gens de la terre.

Et comme proclame si brillamment l'Union des producteurs agricoles (UPA) :

* Images suggérées.

Albert Camus qui vous dit : «À vos souhaits, j'espère que vous n'en mourrez pas!».

Montréal vue du sol


Harmony.

Car il existe une rue de ce nom dont on ne sait si elle est vieille ou jeune.

Mais quel plaisir que de pouvoir répondre lorsqu'on demande: "Dans quelle rue vis-tu?"

"Moi? Je vis dans l'Harmony."

Le spécial de minuit six | Patrick Moraz

Primitivisation | Patrick Moraz (1978)

vendredi 30 octobre 2009

Cinémaboule: Itsi bitsi tout petit bikini



Dalida!

Macdirt


À quelque chose malheur est bon. C'est la première fois qu'une revue ontarienne affirme à la une que Montréal a été un jour la ville la plus glamour du CAnada.

Le spécial de minuit six | Prefab Sprout

Johnny, Johnny | Prefab Sprout (1986)

jeudi 29 octobre 2009

Souriez, vous êtes obligés

C’est vrai ça, c’est important, de sourire. Lauren McCarthy en est persuadée. Si bien qu’elle a conçu un chapeau un peu spécial. Il détecte, grâce à un capteur situé sur la joue, l’intensité du sourire du porteur. Et si celui-ci n’a pas la banane, il lui pique l’arrière de la tête avec une petite pointe mobile. (Cliquez sur un des liens pour voir la vidéo du prototype, si vous y tenez.)

Souriez, vous êtes obligés
Erwan Cario, Ecrans.fr, 29 octobre 2009

Un nouveau pied retrouvé sur une plage

La dernière découverte de ce genre remontait à près d’un an. La police canadienne vient de retrouver sur une plage de Richmond, près de Vancouver (Canada), un pied humain, le huitième depuis août 2007 dans la région.

Un nouveau pied retrouvé sur une plage canadienne
AFP, Libération, 29 octobre 2009

A(H1N1): Ça va juste piquer un peu

Infos: Pandémie Québec

Cagoule à goggles


Croyez-le ou non, une nouvelle mode balaie le Royaume-Uni présentement. En effet, la "burka pour hommes", une sorte de survêtement avec cagoule intégrée gagne de plus en plus d'adeptes.

Non seulement le ridicule de la chose n'a d'égal que l'inconfort du vêtement, mais en outre, la police voit d'un mauvais oeil l'anonymat que ce genre d'habit procure immanquablement.

À ce propos, le "goggle jacket", comme l'appelait à l'origine son fabricant, la société Carter, avantagerait certes nombre de nos politiciens en cette période électorale.

Le spécial de minuit six | Joe Cocker

You Can Leave Your Hat On | Joe Cocker (1986)

Scène tirée du film 9½ Weeks, de Adrian Lyne (1986), avec Kim Basinger et Mickey Rourke. La chanson est de Randy Newman (1972).

mercredi 28 octobre 2009

Copier-cloner

Copier cloner | Copy and clone from louis rigaud on Vimeo.

Montréal vue du sol


Bienvenue à Kyiev-en-Québec.

À côté de ça, les palazzi de Venise-en-Québec peuvent aller se rhabiller.

Le spécial de minuit six | Luc De Larochellière

Beauté perdue | Luc De Larochellière (2009)
Enregistrée le 24 octobre 2009 à l’émission Belle et Bum
Dédiée à la ville de Montréal

mardi 27 octobre 2009

Internet a 40 ans

Leonard Kleinrock devant le premier IMP (Interface Message Processor)
Photo: Kim Meyrick, via Wikimedia Commons

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Le 29 octobre à 22h30, c’est entre les deux premiers IMP [leurs modems, gros comme des frigos] de Los Angeles et de Stanford que Charley Kline, étudiant en programmation supervisé par Leonard Kleinrock, parvient à faire circuler deux lettres: «LO». Contrairement aux apparences, ce tout premier message n’est pas un code secret. Il.s’agit simplement du premier plantage de connexion de l’histoire, qui.l’empêche de transmettre le mot dans son intégralité: «LOGIN». Sa.deuxième tentative est la bonne. Moins d’un mois après cette expérience, une connexion permanente est établie entre les deux bouts.

Internet a 40 ans
Manuel Raynaud, Ecrans.fr, 27 octobre 2009

Optimisez votre marque personnelle

Ci-dessus, le Cattle branding, à ne pas confondre avec le Personal branding. Photo: John C. H. Grabill, 1888. Source: US Library of Congress, via Wikimedia

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«Le personal branding, c’est du mixmarketing, avec les mêmes variables, le produit, son prix, sa distribution, sa promotion, explique la spécialiste du marketing Internet Michelle Blanc. Le branding, c’est de la célébrité sous un autre nom. Cette renommée est fournie par les autres, et les nouveaux médias permettent de multiplier les chances d’entrer en contact.» [...]

Patrick Lagacé ou Richard Martineau l’ont compris: ils surchroniquent, ils omnicommentent, ils überbloguent, sur tout et n’importe quoi. «Ces gens ont optimisé leur marque», dit encore Mme Blanc.

Ego inc.
Stéphane Baillargeon, Le Devoir, 27 octobre 2009

Ciné mardi: Tetris à Berlin

Animation de Sergej Hein

Que Régis c’est vraiment un good good maire

La station de radio NRJ de Québec a produit un lipdub en appui au maire Labeaume, comme celui des étudiants en communication de l’UQAM récemment et avec la même musique, sauf que les paroles ont été réécrites en français. Le clip est visible sur le site du maire : RegisLabeaume.TV Mise à jour : Oups!, le clip a été retiré, mais on peut toujours le voir sur YouTube.

Moi j’ai le feeling...
Que notre maire c’est le plus meilleur maire
Que Labeaume c’est le plus meilleur maire
Que Régis c’est vraiment un good good maire
You-hou...

Non, ce n’est pas à Montréal qu’on verrait ça. C’est vrai que ça va plutôt mal ici. Mais bon, on regarde ça et on se dit que ça pourrait être pire.

Khanadafi


Le colonel Muhammar Khadafi, chef d'État libyen, a donné ordre de ne plus délivrer de visas aux touristes cAnadiens désireux de visiter son pays.

Il semble par ailleurs que le ministères des Affaires étrangères recommandera sous peu aux ressortissants cAnadiens déjà en Libye de quitter ce pays dans les meilleurs délais.

Cette initiative, vraisemblablement, rencontrera l'aval du gouvernement de ce pays pour lequel les CAnadiens sont devenus des persona non grata de facto.

Yé! j'ai toujours voulu visiter ce pays-là!

Le spécial de minuit six | Rick Astley

Sleeping | Rick Astley (2001)

lundi 26 octobre 2009

U2 sur YouTube

Vous aimez le groupe U2? Vous avez un ordi puissant et une connexion rapide? Si vous avez répondu oui à toutes ces questions, vous pouvez voir ou revoir leur spectacle – enregistré la nuit dernière au Rose Bowl de Pasadena, en Californie – qui est disponible en entier sur YouTube.

Poupées Hello Kitty anatomiquement correctes

Après la plastination, qui nous permet de voir combien on est beau à l’intérieur, voici que même les poupées veulent nous montrer ce qu’elles ont en dedans. Bon, mettons. (Via BoingBoing)

A(H1N1): Soyez prêts!

Une photo de l’Irlandais John Hinde (1916-1998), artiste de cirque et photographe de cartes postales.

Votre chien pollue plus qu’un 4x4
(sauf si vous le mangez)

White Labrador as The White Prince, de Valerie Leonard, via Écrans

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L’empreinte carbone d’un chien domestique est deux fois supérieure à celle d’un Land Cruiser qui parcourt 10.000 kilomètres par an. C’est la conclusion d’une étude menée par deux professeurs de l’université de Victoria, Brenda et Robert Vale, deux architectes spécialisés dans le développement durable.

Leur thèse, qu’ils développent dans un livre intitulé «Il est temps de manger le chien: le vrai guide pour une vie responsable», va même plus loin: il est préférable d’avoir des animaux de compagnie que l’on peut manger, comme des poules ou des lapins.

Votre chien pollue plus qu’un 4x4 (sauf si vous le mangez)
Slate.fr, 26 octobre 2009

La nouvelle antichambre du pouvoir II


Qui dit qu'une antichambre ne peut avoir l'air d'un salon?

Après tout, un lupanar ressemble bien à un hôtel, non?

Souffrez, Madame, que je vous réponde

« Vous me dites snob; c’est épouvantablement vrai. Vous me dites pervers; c’est assez évident. Vous me dites lettré; vous exagérez à peine. Vous me dites intelligent, même très intelligent; j’en rougis, mais bon, j’eusse trouvé plus crédible que cela vienne de quelqu’un qui l’est aussi. »

Pierre Foglia, répliquant à Denise Bombardier

Retouches (d’un intouchable)
La Presse, 24 octobre 2009

Ordre du mérite


Jean Chrétien, ex-sous-fifre du Parti libéral du CAnada, a été décoré de l'ordre du mérite des mains mêmes de la reine Elizabeth II.

Cette dernière a souligné les brillants états de service du récipiendaire, sa dévotion aux institutions de son pays, héritières directes du parlementarisme britannique, son intelligence acérée ainsi que la grande perspicacité dont il a fait preuve dans la défense des intérêts du CAnada.

M. Chrétien, comme on le voit dans la photo ci-dessus a commenté en ces termes la remise de la prestigieuse décoration: "Regarde, Aline, quessé que le bill de 20 $ vient de me donner."

Le spécial de minuit six | Kraftwerk

Autobahn | Kraftwerk (1974)
Spectacle enregistré en 2004

dimanche 25 octobre 2009

Sable mouvant

Do you mind? | David Myriam (2006)
Musique de Mathieu Lozinguez

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En 1994, lors d’un stage en réalisation, David Myriam découvre la technique du dessin sur sable. Un moyen d’expression qu’il va mettre en pratique à travers plusieurs films. [...]

Pour les réaliser, ses ustensiles sont simples: un appareil photo, une table lumineuse, du sable, et surtout un sens de l’esthétique dosé au grain près. C’est comme pour l’animation en pâte à modeler. Chaque nouvelle image est un cliché immortalisé par l’appareil, et leur succession crée l’illusion du mouvement. Un travail d’orfèvre qui demande des mois et des mois d’attention et qu’on peut admirer lors de ses performances live.

Sable en mouvement
Manuel Raynaud, Ecrans.fr, 23 octobre 2009

Qui l’eût cru?

Conduire une voiture sport fait monter le niveau de testostérone chez les hommes, qu’il y ait des femmes aux alentours ou pas. Et c’est la testostérone qui conduit les hommes à désirer des voitures qui roulent vite. [...]

Cette découverte scientifique vient d’une université bien de chez nous, la très montréalaise Université Concordia, qui a étudié le comportement de 39 jeunes hommes [à qui on] a demandé de conduire une Porsche 911 Carrera Cabriolet [...].

Par contre, ils devaient ensuite conduire une Toyota Camry âgée de 16.ans.

Ils devaient conduire les deux voitures dans une rue achalandée où ils pouvaient être vus par de jolies montréalaises. Puis sur une route tranquille. Après une heure de conduite, on a prélevé aux 39 jeunes hommes un échantillon de salive, pour mesurer la testostérone.

Les chercheurs ont déterminé que dans la vieille Camry, le niveau de testostérone des gars restait bas. Par contre, après la balade dans la Porsche, les 39 jeunes hommes suintaient la testostérone. Ces deux tendances étaient vraies avec ou sans la présence d’une audience féminine.

C’est prouvé scientifiquement: conduire une Porsche 911, ça excite
La Presse, 22 octobre 2009

La nouvelle antichambre du pouvoir

VLB demande la citoyenneté éthiopienne

Victor-Lévy Beaulieu a demandé officiellement à l’Ambassade de la République fédérale et démocratique d’Éthiopie à Ottawa de devenir citoyen éthiopien.

[...] Étant fatigué qu’on le considère comme un simple Québécois de souche, donc comme un quelqu’un de dépassé parce qu’il prône l’indépendance de son pays, un État-Nation français et une culture nationale, VLB croit qu’être accepté dans la grande famille éthiopienne lui permettrait de ne plus être considéré comme un citoyen de deuxième classe dans son pays en devenir.

VLB demande la citoyenneté éthiopienne!
Victor-Lévy Beaulieu, L’aut’journal, 22 octobre 2009

Montréal vue du sol


Ici, les murs ne ferment pas l'horizon.

Ils le transforment.

Le spécial de minuit six | Lal Meri

Dreams of 18 | Lal Meri (2009)