Redoutable cutter |
vendredi 16 novembre 2018
Bien fait pour leur gueule!
Je présume que vous n’êtes pas sans avoir entendu parler de l’affaire Jamal Khashoggi. Vous savez, ce journaliste saoudien, très critique à l’endroit du pouvoir dans son pays, qui a été assassiné à l’intérieur du consulat d’Arabie à Istanbul. Il paraît même qu’on aurait ensuite découpé le corps afin de le faire dissoudre pour ne pas laisser de traces.
Cela se serait passé le 2 octobre dernier et, depuis, la nouvelle a fait le tour du monde, suscitant d’ailleurs immédiatement des reproches virulents de la part de la communauté internationale, les Stazunis en moins.
Or, voici que, un mois et demi plus tard, la réaction cAnadienne ne se fait plus attendre. Ottawa, par la bouche sexée de sa ministre des Affaires étrangères, la séduisante Chrystia Freeland – vous savez celle qui a son pied-à-terre en Ukraine –, a fait savoir qu’il serait possible que, éventuellement, le gouvernement puisse envisager l’hypothèse de peut-être avoir recours à des sanctions.
On se souvient que le CAnada a vendu, il y a quelque temps, des blindés à l’Arabie saoudite et leur livraison n’est pas encore complétée. Eh bien, il paraît que, lors de la prochaine vente d’armes, Ottawa pourrait négocier le prix à la hausse, allant même jusqu’à l’augmenter de 1,5 %.
Les Saoudiens ne l’auront pas volée, celle-là!
mercredi 14 novembre 2018
Israël lien
Toujours fidèles à leur approche biaisée sur l’éternel conflit israélo-palestinien, les médias occidentaux ont repris leur ânonnement dans le sempiternel registre. Encore une fois, ils ont tronqué la nouvelle afin de présenter Israël comme l’innocente victime devant les méchants Palestiniens; en particulier ceux du Hamas.
On a appris dernièrement que Tsahal, l’armée de l’État hébreu, avait mené une expédition punitive contre la bande de Gaza après que des roquettes – plus de 400, a-t-on dit – ont été tirées en direction d’Israël. Bref, encore une agression palestinienne. Quand donc ces gens-là vont-ils enfin comprendre?
Ce qu’on apprend aujourd’hui, c’est que le tir de roquettes avait été déclenché à la suite d’une opération d’infiltration – totalement illégale, par ailleurs – de militaires de Tsahal dans la bande de Gaza. Mais de cela, évidemment, chut! Pas un mot dans les journaux ou ailleurs dans les comptes rendus de l’actualité. Il s’agit de tout faire afin que l’État sioniste impérialiste n’apparaisse pas sous les traits de l’agresseur qu’il est.
Pourquoi est-ce si important de masquer cette réalité? Au-delà du fait qu’Israël est un allié des Stazunis et qu’il contribue à déstabiliser la région entière, ce qui permet aux Yankees de jouer aux arbitres auprès des pays du pétrole?
Je n’arrive pas à faire le lien.
Ali Hassan/Anadolu/Getty Images |
mardi 13 novembre 2018
Absconnerie
Lors des cérémonies soulignant la fin de la Première Guerre mondiale, il y a 100 ans ce 11 novembre, le président de la France, mon pote Emmanuel Macron, a livré un discours émouvant. Il a créé par le fait même un autre de ses sempiternels macronismes si abscons. Il a décidé que le mot «nationalisme» était mauvais, car il renfermait la notion d’exclusion, tandis que le terme «patriotisme» était bénéfique, car il représentait la fierté.
On peut laisser de côté ce genre d’ergotage, car on ne met dans un mot que le sens qu’on veut, et combien de discussions enflammées se sont avérées totalement stériles, car elles se sont contentées de présenter un dialogue de sourds, alors que les interlocuteurs n’accordaient pas le même sens aux termes employés.
Par contre, il existe des instances où l’écart entre les sens acceptables et celui qu’un intervenant leur donne est clairement fautif. C’est bien souvent le cas de personnes cherchant à manipuler l’auditoire à leur profit. Ainsi en était-il, dernièrement, d’une opinion qui a été exprimée – je ne me souviens plus dans quel média – où on insistait sur le fait que la guerre est causée par le nationalisme, lequel prenait dès lors des airs carrément génocidaires.
Or, c’est faux. Les guerres ne sont pas causées par le nationalisme. Elles éclatent lorsque l’impérialisme – quel qu’il soit – prend le pas sur le nationalisme et déborde de ses frontières afin d’asservir des peuples étrangers. D’ailleurs, le premier rempart contre l’impérialisme est justement le nationalisme. À preuve, lors de la décolonisation, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, c’est justement le nationalisme qui a permis de secouer le joug des grandes puissances impérialistes, France et Royaume-Uni en tête.
Évidemment, les grandes puissances et leurs laquais ne l’ont pas oublié, car ils font la différence, eux.
lundi 12 novembre 2018
dimanche 11 novembre 2018
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