La chronique de Rima Elkouri («Des menottes en minou» La Presse, 17 mars 2009) traitait des abus de la force de l’ordre montréalaise au cours de la fameuse manifestation contre la brutalité policière.
Elle y racontait la mésaventure d’un citoyen innocent, quadragénaire n’ayant pas du tout le profil du casseur, qui s’est retrouvé par mégarde entre les griffes des flics. Pas de chance, c’était la première fois qu’il se trouvait à proximité d’une manif. Menotté, arrêté, le pauvre n’a jamais compris ce qu’on lui voulait, même après qu’on l’eut relâché des heures plus tard.
Elle écrit, au pénultième paragraphe : «La police avait-elle raison d'agir ainsi? Avait-elle raison de menotter pendant des heures des innocents et de les traiter comme des criminels? Le porte-parole de la police, Ian Lafrenière, me répond qu'il n'est jamais agréable de se faire menotter. “Le but, c'est de contraindre les gens. (...) Non, on n'a pas de menottes avec du minou.”»
Ça ne serait pourtant pas une mauvaise idée, s’ils sont pour les passer à tout le monde sans restriction. Sûrement plus utile que le taser…
mardi 17 mars 2009
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