samedi 22 mai 2010

Servez-vous, c’est gratuit!

Photo: Justinc, via Wikimedia

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Des albums en format MP3 à s’approprier gratuitement, légalement. Des long métrages, des documentaires, des séries télévisées. Tout ça à écouter ou télécharger sur son ordinateur ou son téléphone intelligent, sans coûts additionnels que celui de son abonnement à l’internet. Quelques romans, nouvelles et essais, aussi. L’internet regorge d’œuvres et d’offres alléchantes.

Voici les sites fétiches des journalistes Marc Cassivi, Philippe Renaud, Alain Brunet, Marie-Claude Girard et Sophie Ouimet.

Servez-vous, c’est gratuit!
La Presse, 22 mai 2010

Bon Dieu!

M. le Cardinal Marc Ouellet, Archevêque métropolitain de Québec,
Primat du Canada. (Source)

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Entre 2002 et 2050, la proportion de la population mondiale abonnée aux trois grandes confessions religieuses, christianisme, islam et hindouisme, passera de 66 à 78.%. Presque les quatre cinquièmes des Terriens! Au XXIe siècle! Incroyable, non?

«L’embondieusement» de la planète
Mario Roy, La Presse, 22 mai 2010

Pas dans ma cour, mais dans la tienne j’m’en crisse

Photo: Deutsches Bundesarchiv (1948), via Wikimedia

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L’expression pas dans ma cour est adressée comme un reproche aux chialeux pour leur faire la morale du progrès: vous voulez bien profiter du progrès et de la richesse qu’il crée, mais vous ne voulez pas en partager les inconvénients dans votre cour: pollution, bruits, déchets. Mauvais citoyens, va!

Dans la réalité, ces gens qui dénoncent ce qu’ils appellent pompeusement le syndrome du pas-dans-ma-cour n’ont pas de cour eux-mêmes. Ou, quand ils en ont une, en jouissent pleinement sans aucune menace de pollution à l’horizon.

Dans la réalité, l’enfer dans la cour des gens n’est pas du tout affaire de partage équitable des inconvénients du progrès, il est affaire de hasard, de malchance. Une malchance dont la société se contrecrisse parce que, justement, c’est pas dans sa cour.

Dans la cour des malchanceux
Pierre Foglia, La Presse, 22 mai 2010

Delorme au gaz

Yvan Delorme est, encore pour peu de temps, chef de police à la ville de Montréal. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, apparemment. Il s’acquittait parfaitement bien des charges de sa fonction, parvenait à rester propre malgré la pléthore de scandales qui s’entêtaient à entacher l’administration municipale. Bref, le chef de la police était un vrai caïd.

Puisque tout allait si bien, quoi de plus normal qu’il remît sa démission le 3 mai dernier sans donner d’explication, sinon que le moment était apparemment venu pour lui de tirer sa révérence alors que son contrat ne devait venir à échéance qu’en 2013? Son départ, effectif en septembre prochain, lui permettra tout de même de rafler le pactole, un beau gros juteux 193 000 $ pour le punir sans doute de ne pas avoir fini son boulot.

Lui qui avait donc mené son mandat tronqué en restant blanc comme neige revient à l’hôtel de ville afin d’expliquer pourquoi il a menti en affirmant que la firme BCIA avait signé un contrat avec le service de police pour surveiller – tenez-vous bien – les locaux de cette même police. Y a pas à dire, on se sent en sécurité avec des flics qui ne sont même pas foutus de se surveiller eux-mêmes.

Passons.

Même sans contrat, BCIA avait quand même reçu 1 million $ pour ses services. Il m’est avis que le mandat de M. Delorme n’est peut-être pas aussi propre qu’il n’y paraissait au début du mois, même s’il affirme, comme son patron Gérald, n’être au courant de rien.

Au courant de rien… Cou’donc, l’ignorance, c’est vachement payant!

Au fait, c’est bien le même BCIA qui a fini par avoir la peau de Toni Tomassi et qui, malgré les millions reçus, est aujourd’hui en faillite.

Le spécial de minuit six | Love and Rockets

Ball of Confusion | Love and Rockets (1985) [The Temptations, 1970]

vendredi 21 mai 2010

Cinémaboule: Les Peanuts



Les jumelles Ito, mieux connues sous le nom des Peanuts, furent des vedettes du pop nippon dans les années 60 et 70. Les amateurs de kaiju se souviendront avec affection des mini-fées inséparables qui sérénadaient le papillon géant Mothra.

Bastarache en arrache (2)

Qui ne se souvient de la célèbre commission Bastarache, mise sur pied à l’initiative de notre intègre premier ministre John James Charest afin de faire toute la lumière sur les affirmations de son ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare? Au-delà des allégations concernant la nomination des juges au Québec, c’était toute la question du financement des partis politiques – et du Parti libéral en particulier – qui prenait le devant de la scène dans cette affaire.

M. Bellemare, dont nul n’a pu encore prouver les affirmations, avait remis en question l’impartialité de la commission Bastarache, en particulier en dénonçant, la semaine passée, la nomination à titre de procureur en chef de Pierre Cimon (et non Simon Pierre, comme le voulaient certains mauvais plaisantins) qu’il considérait comme un partisan libéral.

M. Cimon s’est drapé dans la toge de sa dignité froissée au su d’une telle affirmation, jusqu’à ce qu’un petit malin découvre qu’il avait régulièrement contribué à la caisse du Parti libéral entre 2002 et 2007. M. Cimon avait alors protesté : ce n’était pas parce qu’il finançait le Parti à hauteur de plusieurs milliers de dollars qu’il était pour autant un libéral lui-même ou un contributeur à une quelconque caisse électorale.

Mardi passé, Pierre Cimon a annoncé qu’il se récusait et, depuis, lui-même et les ténors du parti qu’il n’appuie pas ont dénoncé la méprisable "chasse aux sorcières" dont il a été victime, chasse dont je n’ai entendu parler que lorsqu’elle fut dénoncée par le ministre responsable de la loi électorale, Robert Dutil, hier, et qu’elle était déjà terminée.

Bref, Bellemare 1; Charest 0.

Le spécial de minuit six | Paul Piché

Arrêtez | Paul Piché (2009)

jeudi 20 mai 2010

DERNIÈRE HEURE

John James Charest a annoncé aujourd’hui que, en guise de concession à l’opposition qui le lui réclamait avant d’adopter rapidement son projet de loi sur l’éthique, il acceptait de renoncer à un de ses salaires. Pas à celui de premier ministre, rassurons tout de suite le contribuable, mais à celui que lui versait son propre parti, libéral comme toujours, à hauteur de 75 000 $ annuellement. Le procédé avait fait sourciller quelque peu, car il jetait un doute quant aux priorités du chef du gouvernement, mais lui ne voyait rien de fautif dans le fait de se faire arroser de plus d’un côté à la fois.

J’ai été rassuré quand j’ai entendu dire que des âmes charitables avaient entamé une collecte afin de compenser un peu ce personnage politique tellement désintéressé que la situation au Québec semble l’indifférer totalement.

Accommodements encore!


Comme si les consultations publiques, les faits divers, les appels au calme et les déchirements de chemise sur la place publique n’avaient pas suffi, v’là t’y pas qu’on a commencé les audiences sur le projet de loi 94 qui veut réglementer le port de la burqa et du niquab dans les endroits publics, en particulier en ce qui a trait aux rapports avec l’administration gouvernementale.

Dans un plus large ordre d’idées, il s’agit finalement, par ce projet de loi, de constituer une sorte de référence permettant de faire face aux demandes futures d’accommodements raisonnables.

Encore les accommodements raisonnables!

Il y a des mots ou des expressions qui, comme celle-là, finissent par se vider de leur sens à force d’être utilisées à tort et à travers; même pas besoin de les galvauder. Mais comment en arrive-t-on, finalement, à un accommodement raisonnable?

Ce n’est pourtant pas bien compliqué. Comme l’expression elle-même l’indique, il suffit que l’un des intervenants soit accommodant et que l’autre soit raisonnable. Dès lors, un modus vivendi peut être établi avec l’assentiment général.

Il va sans dire que si les protagonistes font preuve d’intransigeance, un accommodement raisonnable ne sera jamais possible. En fait, il suffit du moindre fondamentalisme de la part d’une seule des deux parties pour torpiller l’exercice.

Par exemple, avant la Révolution tranquille, au Québec, la notion d’accommodement raisonnable était tout simplement impensable. Mais ça c’était à une époque où on était étouffés par la religion.

Frime de firme

La ville de Montréal est allée en appel d’offres afin de procéder à la réfection de la célèbre croix du mont Royal par le biais du secteur privé. Assez curieusement, les soumissions qu’elle a reçues sont toutes beaucoup plus élevées que l’estimation faite précédemment, également par une firme privée.

Bref, s’il faut comprendre l’évidence, le projet coûterait bien meilleur marché si la ville s’en occupait elle-même, en confiant le travail à ses cols bleus. Tout au moins est-ce ainsi que je vois la chose. Une fois de plus, les économies promises à la clé par la privatisation à outrance tardent à se matérialiser.

Fort heureusement, je suis intimement persuadé, jusqu’à ma plus profonde fibre, qu’il n’y aura eu, dans ce dossier, pas la moindre tentative de corruption, remise d’enveloppe brune, délit d’initié ou trafic d’influence d’aucune sorte.

À preuve, la ville s’apprête à retenir la soumission la plus élevée.

Vous voyez bien…

Le spécial de minuit six | Pépé et sa guitare

La solution | Pépé et sa guitare (2007)

mercredi 19 mai 2010

Paquadjigne

L’emballage du pain finlandais Fazer Vilpuri, via BoingBoing

Rarechitecture

Photo: Roel Backaert

L’Hôtel Inntel de Zaandam, en Hollande, est l’œuvre de l’architecte Wilfried van Winden. 11 étages, 160 chambres. Ouverture en mars prochain. (Via Neatorama)

Face à un jury, mieux vaut être beau

Narcisse, par Léonard de Vinci (vers 1490), via Wikimedia

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Face à un jury, un prévenu moche écoperait d’une peine de prison plus longue de 22.mois qu’un prévenu agréable à regarder. Deux chercheurs en psychologie comportementale, issus de la très sérieuse université américaine Cornell, ont fait cette surprenante découverte qui pose une question: qui détermine qui est beau ou pas?

Face à un jury, les laids ont moins de chance que les beaux
Augustin Scalbert | Rue89 | 18/05/2010

L’écart entre riches et pauvres se creuse

Graphique qui n’a absolument aucun rapport, via Wikimedia

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L’écart entre riches et pauvres au niveau des revenus se creuse au Québec, selon une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) et du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) présentée mercredi. L’étude a observé les familles de la province ayant des enfants de moins de 18 ans, entre 1976 et 2006.

Cet écart «est le plus grand jamais observé depuis 30 ans et pourrait bien croître à cause de la récession», affirme les deux groupes de recherche. Ils notent toutefois qu’il est inférieur à la moyenne nationale. [...]

«Les Québécois ont travaillé plus et l’économie a crû de 71 % pendant cette période, pourtant ce n’est pas tout le monde qui en a tiré les mêmes bénéfices. La part du lion revient au 10 % le plus riche, alors que la majorité des Québécois - les premiers 70 % - reçoivent moins de revenus», soutient Bertrand Schepper, chercheur à l’IRIS et coauteur de l’étude.

L’écart entre riches et pauvres se creuse
Radio-Canada, 19 mai 2010

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En passant, Le Devoir du 2 avril 2010 titrait : «25 milliards$ en salaires (pour la seule année 2009) pour 25 dirigeants de hedge funds». Si mes calculs sont bons, ça fait une moyenne d’un milliard$ par «high-class». C’est Pauline Marois du PQ qui doit jubiler, elle qui fait constamment l’éloge de la richesse et qui au dernier congrès de son parti politique a donné priorité à la création de richesse pas collective mais bel et bien individuelle. Comme elle aime à le répéter, faut pas être jaloux des riches!

Spéculons sur les aliments
Léo-Paul Lauzon, L’Aut’Journal, 19 mai 2010

Contre-attaque contre la taxe


Le gouvernement du CAnada s’est prononcé contre l’idée de taxer les institutions financières afin de constituer un fonds pouvant éventuellement aider les… banques.

En effet, selon M. Stephen Harper et consorts, cette taxe aurait pour effet d’abord de hausser les frais de service exigés des consommateurs. C’est bien la première fois que ce cher bon gouvernement se soucie de la masse. Pas de veine, ce n’est pas pour réclamer plus d'équité, au contraire…

Ensuite, il s’agit d’une question de justice [sic]. En effet, les banques canadiennes ont bien géré leurs actifs, il serait donc injuste de les punir de la sorte. Bref, si on taxe quelqu’un, c’est parce qu’il a commis une faute. Il faudra qu’on me relise mon acte d’accusation, parce que je ne me souviens plus de ce que j’ai fait…

Cette idée d’une taxe imposée aux institutions financières a été lancée par un quidam quelconque au sein du G20 et sera discutée à Toronto lors de la prochaine réunion de cet auguste cénacle qui, généralement, se soucie de nos intérêts comme d’une guigne.

Parions que l’idée recevra autant d’appui concret que la lutte menée contre les paradis fiscaux lancée l’an dernier par nul autre que le nul Nicolas Sarkozy.

Le spécial de minuit six | Two Door Cinema Club

Undercover Martyn | Two Door Cinema Club (2010)
Via Clusterflock

mardi 18 mai 2010

Un iPad en or serti de diamants

Dépêchez-vous de réserver le vôtre, car il ne sera produit qu’en 10.exemplaires. Le prix? Pff! Un modeste 193 000 dollars canadiens. (Via.Clusterflock)

Une image vaut 1000 barils

Montage de Rob Beschizza, photo de Justin Stumberg/US Navy,
via BoingBoing

On aura tout bu!

Via Neatorama et Calvin’s Canadian Cave of Coolness

Ciné Mardi: La migration des gougounes

Rubber

Rubber | Quentin Dupieux

Festival de Cannes | Rubber, c’est l’inverse de Tavernier: ça ne coûte rien mais c’est parfois beau comme du William Eggleston. Rubber se situe à tous les endroits à la fois, quelque part entre le marché du film (où on trouve des films australiens sur des nonnes topless néonazies qui font du surf) et la palme d’or. Rubber envoie tout chier en beauté et ça fait du bien.

Quentin Dupieux, un pneu déjanté
Philippe Azoury, Ecrans.fr, 18 mai 2010

À vélo

© Herbert List / Magnum Photos

Cette semaine, c’est la Semaine du vélo et mai est «le mois du vélo» aux États-Unis. Pour fêter le simple plaisir qu’est de faire du vélo, Magnum [via Slate.fr] vous présente quelques belles photos de vélos et de cyclisme dans le monde.

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Dans la grande région de Montréal, le vélo n’est plus un ovni. La majorité des automobilistes partagent la route sans état d’âme, prennent acte de la présence des vélos. Ne parlons pas de courtoisie, parlons d’une prudente indifférence. Il y a 20 ans, les mêmes étaient suprêmement agacés, faisaient ce geste du bras qui voulait dire: ôte-toi du chemin. Bien sûr, il reste des imbéciles et des rednecks. Et non, le Québec ne sera jamais l’Europe, où le vélo fait partie du paysage tout autant que de la culture. Reste que le Québec est tout à fait pédalable.

Pas d’affaire dans le trafic
Pierre Foglia, La Presse, 18 mai 2010

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Vu de Paris

Non, les vélos ne sont pas les bienvenus dans le monde urbain, on dérange... Même si la plupart du temps on va aussi vite que les voitures, qu’on ne pollue pas et qu’on prend très peu de place. On est juste les emmerdeurs du système routier et on ne veux pas nous voir. [...]

Le vélo c’est rigolo, mais ça ne rapporte pas grand chose (et surtout pas aux bonnes entités) et ça remet en cause les systèmes routiers ancrés dans nos villes et dans notre société basée sur le pétrole pas cher depuis un demi siècle.

Nos villes ont été construites autour de la voiture. Des autoroutes aux centres commerciaux avec les gigantesques parkings en passant par le centre des villes actuelles: tout est fait pour la voiture. Les piétons sont pensés comme un mal nécessaire (pour aller de la maison au garage et du parking au supermarché par exemple). Forcément, le vélo est une révolution, un camouflet à 50 ans de planification et de formatage.

Mon vélo, pièce de résistance urbaine
Olivier «Babozor» Chambon, Minorités, 14 mai 2010
(Via Rezo.net)

Retraite mouchetée

Nymphe de plécoptère

« Je pêche parce que, dans un monde où les hommes semblent pour la plupart passer leur vie à faire des choses qu'ils détestent, la pêche est pour moi à la fois une inépuisable source de joie et un petit acte de rébellion; parce que les truites ne mentent ni ne trichent et qu'elles ne se laissent pas acheter ni corrompre ni impressionner par une quelconque démonstration de pouvoir: on ne les gagne qu'à force de quiétude, d'humilité et de patience infinie; ... »

Testament d'un pêcheur à la mouche
Gallmeiser, 2007
***
Antonin Dvorak
1841-1904
YouTube

À BIENTÔT

* Faisant suite à (...)

Le spécial de minuit six | Tommy Emmanuel

Angelina | Tommy Emmanuel (2004)

lundi 17 mai 2010

Pauline pas fine peaufine


Cette fin de semaine, la chef du Parti québécois Pauline Marois a échoué dans sa tentative de faire une John James Charest d’elle-même. Elle n’a pas appelé ça la « réingénierie de l’État », mais ça se voulait la fin du modèle québécois quand même.

Avec cette mentalité adéquiste qui perdure malgré la mort cérébrale de son chef, Mme Marois a voulu engager sa formation politique dans la voie de la réduction de la taille de l’appareil gouvernemental, sans doute avec la bénédiction en sous-main de Québec inc. qui doit la pousser du bout des doigts en coulisse.

Fort heureusement, les militants péquistes ont refusé de souscrire à cette vision simpliste de la situation économique, en particulier en ce qui a trait à l’équilibre budgétaire et à la dette publique.

Car dites-vous bien que si les bourgeois désirent que l’État se contracte comme une peau de chagrin, ils ne veulent pas du tout qu’il comprime ses dépenses, bien au contraire. Ils veulent tout simplement que cet argent leur revienne. Imaginez-vous ce qui va se passer lorsqu’il ne restera plus qu’un semblant de structure administrative publique, il faudra bien que quelqu’un se charge de fournir les services.

Et comme on sait que tout ce qui est privatisé coûte plus cher, l’équilibre budgétaire ne serait pas pour la semaine prochaine. Mais les bourgeois s’en foutent; c’est eux qui prêtent l’argent…

Fin de non-recevoir


Il a reconnu que l'affiche avec deux joueurs de hockey qui a été vue pour la première fois en 2003 peut indisposer, voire choquer, certaines personnes.
Parlez du silence
L'homophobie dans le monde du sport
17 mai 2010

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« Le symbole de la virilité québécoise, c'est le hockey. »

Laurent McCutcheon

Le spécial de minuit six | Annie Lennox

Why | Annie Lennox (1992)

dimanche 16 mai 2010

Partir en fumée

Où est Ouellet?


L’organisme Québec-Vie a invité Marc Ouellet, cardinal de Québec, à prendre la parole à l’occasion de la Journée internationale de la famille.

Pas question ici d'envisager des moyens de modifier les rapports économiques afin de donner plus de dignité aux familles dans le besoin ou d’attaquer certaines politiques afin de garantir une éducation supérieure aux enfants des moins bien nantis, ou encore d'offrir à tous et dans un délai raisonnable l'accès à des services de santé gratuits quel que soit leur niveau socioéconomique, par exemple.

Non, l'organisme Québec-Vie ne se soucie aucunement de ces trivialités. Ici toute la question consistait à dire aux gens comment se comporter afin de ne point offenser la loi divine, sans prendre le temps de réaliser que ladite loi a été concoctée par les larbins des possédants, faciles à reconnaître à leur drôle de façon de s’habiller.

Pour la circonstance, Marc Ouellet – que la paix du seigneur soit sur lui (le chœur : et avec son esprit) – a condamné l’avortement sous toutes ses formes et pour quelque raison que ce soit, même dans des cas de viol. Comme il l’a souligné : «Prendre la vie de quelqu’un d’autre, c’est toujours un crime moralement. Et c’est un être humain qui est dans le sein maternel.»

S’il faut en croire les agissements de certains curés, c’est une fois qu’il en est sorti qu’on peut lui faire ce qu’on veut.

Personnellement, je crois que l’avortement devrait au moins être permis dans les cas où on sait que l’enfant à naître va devenir prélat de l’Église.

Construction d’une basse-cour. (3/3) + bonus

Devant l'édifice que vient d'acquérir l'Église de scientologie au centre ville de Montréal

Les scientologues contre-attaquent

L'Église de scientologie prépare une offensive majeure au Canada. D'ici deux ans, cette organisation controversée compte construire d'attrayants lieux de cultes à coups de millions dans les grandes villes du pays. Une opération charme sans précédent visant à recruter de plus en plus d'adeptes.

Gaétan Pouliot, Le Devoir, 15 mai 2010

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« Aux sceptiques et à tous ceux qui voudront faire croire que ce livre est un tissu de mensonges. Tous les documents reproduits ou mentionnés dans ce livre sont conservés dans un coffret de sécurité. Ils pourront témoigner de la véracité de mes dires à tous moments. »
Jean-Paul Dubreuil


Témoignage publié à compte d'auteur (1994)
178 p, 18.95 $ ISBN 2-98042270-0-4

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Buffet complet:

Construction d'une basse-cour -1.

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Richard Martineau (LCN)
youtube

* Cafard: qui est est faux, hypocrite, bigot.

Le spécial de minuit six | Daniel Lanois

Jolie Louise | Daniel Lanois (1989)