1926-2016 |
samedi 26 novembre 2016
La Presse dans tous ses états
Un article «exclusif» du quotidien La Presse a été publié, hier. Quoique le texte ne le mentionne pas expressément, on sent bien que le pupitre a une montée d'adrénaline en constatant que certains conducteurs d'autobus municipaux, entre autres employés, gagnent 100 000 $ par année.
Bien que la chose s'explique facilement par le recours habituel aux heures supplémentaires – lesquelles, dans un milieu de travail adéquatement administré, c'est bien connu, ne sont pas rémunérées à leur juste valeur –, on sent que La Presse se scandalise de voir des travailleurs gagner honnêtement leur vie.
Il est vrai que son équipe éditoriale a plutôt l'habitude d'encenser une autre catégorie de citoyens.
vendredi 25 novembre 2016
Pot problème
Croyez-le ou non, mais c'est archi-vrai.
Le gouvernement fédéral, dans le cadre du dépôt de son projet de loi légalisant le cannabis, a accordé à un universitaire un contrat de 74 000 $ afin de connaître le prix du «pot»!
Je viens d'écrire aux autorités responsables pour leur offrir mes services à un prix des plus concurrentiels afin de leur fournir l'information dont elles ont besoin. Je n'ai qu'à prendre le téléphone et à demander à Ti-Guy combien il m'en coûterait pour un gramme. Et il livre, en plus!
«Pot problème», je ferais ça pour un petit 50 000 $. Pas davantage, garanti.
C'est ma manière de contribuer à l'austérité.
jeudi 24 novembre 2016
Soirée bonne!
Dans un article récent publié sur le site de L'Actualité, Alec Castonguay souligne de manière assez critique la tendance au sein du Parti libéral du CAnada (PLiC) de littéralement «vendre» la présence de ministres à des soirées. Ainsi, les invités ont accès à un élu, en échange d'un don fait au parti. M. Castonguay précise que le fils de Pierre Elliott Trudeau lui-même s'est ainsi prêté à cet exercice de lobbying clandestin plutôt discutable.
Enfin, quand je dis «discutable», il faut s'entendre.
L'idée n'est pas entièrement mauvaise. Tenez, par exemple, je me demande combien le PLiC me prendrait pour pouvoir asséner à son chef un solide coup de pied au cul. Je dis bien «au cul» et non dans les parties!
Je ne suis pas Pierre Elliott Trudeau, moi, quand même...
mardi 22 novembre 2016
Mili-taire
Le futur président des Stazunis, Donald Trump, dit «le canard» (ou est-ce avec un «o»?) avait, au cours de la campagne électorale, vertement fustigé les autres pays membres de l'OTAN. En effet, selon lui, ces derniers n'en faisaient pas assez sur le plan des budgets militaires, comparativement aux Yankees qui dépensent actuellement, à eux seuls, plus de la moitié de l'enveloppe planétaire consacrée aux armements.
Comme la réunion automnale de l'organisme doit se tenir bientôt, on prépare le terrain pour faire avaler aux populations concernées un accroissement des budgets militaires afin, entre autres, de pouvoir lâcher des bombes là où les combattants de Daesch ne se trouvent pas et de contrer l'avancée russe en Europe, laquelle – curieusement – se fait à reculons depuis 25 ans.
Prenons l'exemple du CAnada qui consacre 1 % de son produit intérieur brut aux dépenses militaires, mais n'arrive qu'au 20e rang des 28 pays membres de l'OTAN dans ce domaine. S'il fallait que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau suive le troupeau – ce qu'il fera immanquablement – où croyez-vous qu'il prendra l'argent? Dans d'autres budgets, bien entendu. Vous savez, dans des trucs futiles, comme l'éducation, la santé et l'aide aux personnes dans le besoin, par exemple.
Et surtout que je n'entende personne se récrier! Souvenons-nous quelle est la fonction première de l'OTAN: servir de bras séculier à la politique impérialiste yankee.
Alors quoi de plus normal que d'autres qu'eux paient la note?
lundi 21 novembre 2016
dimanche 20 novembre 2016
Inscription à :
Articles (Atom)