Genesis | Grimes (2012)
Enregistré le 24 avril à l’émission Later with Jools Holland (BBC)
samedi 28 avril 2012
Grimes chez Jools Holland
Pendant ce temps, ailleurs...
Le planchiste Patrik Wallner était en Corée du Nord pendant les célébrations du 100e anniversaire de Kim Il-sung (1912-1994), qui fut le fondateur et le premier dirigeant du pays de 1948 jusqu’à sa mort.
Via The Daily What
Le Printemps Érable expliqué aux Français
Depuis plusieurs semaines, la ville est prise d’assaut par les étudiants, eux-mêmes assaillis par une mesure intenable: l’augmentation de leurs déjà colossaux droits de scolarité. Chaque jour, downtown Montréal devient rouge (un petit carré de feutrine accroché aux vestes pour signe de ralliement), chaque jour, downtown Montréal hurle, chante, casse un peu, crie beaucoup, innove, fonce, et joue à cache-cache avec des policiers anti-émeutes qui ont un peu oublié de rester calmes.
C’est la plus grande grève étudiante de l’histoire du Québec, ils l’appellent le Printemps Erable, c’est bien trouvé, avec des pointes à 200.000 étudiants dans la rue (le 22 mars), l’équivalent de deux millions en France (dix fois moins d’habitants). Trois syndicats sont concernés, dont le plus radical, nommé la CLASSE, a été exclu des négociations six heures plus tôt. Plus quelques non organisés, quelques capuches, quelques gars et quelques filles qui font (black) bloc.
L’ambiance du pays en deux mots : un gouvernement libéral du Québec affaibli par des affaires de corruption et un gouvernement fédéral néo-conservateur, tendance obscurantiste.
Montréal à l’heure du printemps érable
David Dufresne, Slate.fr, 27 avril 2012
David Dufresne est l’auteur de «Tarnac, magasin général» (Calmann-Lévy, 2012) et de «Maintien de l’Ordre» (Hachette Littératures, 2007).
vendredi 27 avril 2012
Ça doit être icitte
This Must Be the Place (Naive Melody), de Talking Heads (1983), est.ici interprétée par le groupe Matteo. Via Boing Boing
Septennat
L’autre jour, je disais, à propos de l’offre du gouvernement Charest, que ce n’était qu’une rumeur rapidement démentie par les autorités en place. Qu’importait, d’ailleurs, puisqu’elle avait été refusée par les organisations étudiantes qui affirmaient alors que ladite offre ne changeait absolument rien au fond du problème.
Toujours soucieux d’agir de bonne foi, notre prévoyant et dévoué premier ministre, John James Charest, étend un rameau d’olivier en direction des étudiants. Il leur fait, officiellement cette fois, la même offre qu’ils ont refusée a priori, il y a 48 heures.
Quel visionnaire tout de même!
jeudi 26 avril 2012
Ça retombe!
Ben, j’comprends donc que ça aura des retombées bénéfiques pour la Nouvelle-Écosse. Ses entrepreneurs, en tout cas.
On ne sait pas encore en quoi consiste le projet mais, selon des rumeurs persistantes, il s’agirait d’une guérite devant être construite devant une base militaire afin d’y recevoir les pizzas et la bière.
Et modeste, avec ça. Les coûts du contrat, selon Peter Maqué, ministre de la Guerre, ne devraient pas dépasser quelques centaines de millions de dollars.
Une aubaine!
Quoi?
Au lendemain de l’échec minable des négociations relativement à la crise étudiante au Québec (voir la chronique de Michèle Ouimet dans La Presse), Le Soleil de Québec annonçait que le gouvernement était «prêt à faire un pas». Le quotidien révélait que le gouvernement du sagace et clairvoyant John James Charest songeait à étaler la hausse des frais de scolarité sur six – voire huit – ans, plutôt que les cinq prévus au départ.
Bref, la seule concession dudit gouvernement aurait été de prendre autant d’argent, mais pendant plus de temps…
La réaction des associations étudiantes ne s’est pas faite attendre. Elles ont jugé que cela ne changeait absolument rien au fond du problème et qu’elles refuseraient un tel scénario.
La réaction du gouvernement n’a pas tardé non plus: son offre, c’était même pas vrai!
En passant, une délégation de la CRÉPUQ, l’association des recteurs d’université, vient de s’envoler pour le Brésil. Coût du billet d’avion – en première classe, bien sûr, et sans jeu de mots?
9 470 $.
mercredi 25 avril 2012
103 ans de cinéma
C’est la plus vieille salle de cinéma au monde, en opération continuelle depuis le 26 septembre 1909. À l’ouverture, c’était le Hélios de Stettin, en Allemagne. Aujourd’hui, ça s’appelle le Kino Pionier, la ville a changé de nom et la frontière s’est déplacée. Nous sommes maintenant à Szczecin, en Pologne. Malgré tout, les cinéphiles continuent d’occuper ses 82 sièges.
Un site web, en Polonais.
Via Movie Morlocks.
Pauvre Iggy…
Il se plaint aujourd’hui d’avoir été cité hors contexte et sans doute cela le fruste-t-il. J’en sais quelque chose, moi-même. Lorsqu’on a rapporté que j’avais dit que «Michael Ignatieff était un grand tarlais qui aurait mieux fait de fermer sa gueule maintenant qu’il avait quitté la politique», j’avais également été cité hors contexte.
C’était pas du tout ce que je voulais dire.
mardi 24 avril 2012
lundi 23 avril 2012
Brooklyn College: Même combat
Extraits d’une “Lettre ouverte en soutien à la grève des étudiants du Québec.”
Nous, les étudiants de l’Université de la ville de New-York et de l’État de New-York, soutenons ouvertement la grève des étudiants québécois. Depuis plus de neuf semaines, les étudiants de niveau post-secondaire sont engagés dans une grève illimitée, mobilisant 300.000 personnes pour investir les rues et tenir les plus grandes manifestations étudiantes de toute l’histoire de l’Amérique du Nord.
…
Dans un acte de solidarité et comme symbole de la force montante de notre mouvement, ici à New York, nous avons lancé une « Campagne Carré rouge » dans laquelle les participants porte le même carré rouge à la poitrine que les étudiants de Québec. Nous faisons cela en solidarité avec les étudiants en lutte de Québec et pour signifier combien nous partageons leurs luttes contre les corporations néolibérales de nos institutions d’études supérieures. Nous allons porter le carré rouge parce que nous partageons une vision commune de ce que doit être une université vraiment libre.
Merci à vous d’être une source d’inspiration pour les étudiants où qu’ils soient, malgré les frontières coloniales qui nous séparent. Nous sommes ensemble dans cette lutte. Nous sommes ensemble.
La lettre: http://tinyurl.com/ck7qwk5 et la Red Square Campaign: http://tinyurl.com/7z3cahn
La petite rose des Prairies
Le parti Wildrose, ça vous dit quelque chose? Probablement pas, à moins que vous ne vous intéressiez en plus à la politique provinciale cAnadienne. Il s’agit d’une formation albertaine constituant la droite de l’éventail de cette contrée si souvent citée en exemple.
«La droite? me demanderez-vous. Il n’y a pas de parti conservateur au niveau provincial, là-bas?» Tout à fait, répondrai-je. En fait, les conservateurs y sont au pouvoir depuis des années. C’est seulement que, pour les gens de l’Alberta, ils sont maintenant trop au centre à leur goût (sic) et qu’il leur faut des représentants résolument plus à droite.
Aujourd’hui, c’est jour d’élection dans ce vaste désert d’idées et le parti Wildrose, avec à sa tête la souriante et ouverte petite rose des Prairies Mme Danielle Smith, est tenu par certains sondages comme un favori pour former le prochain gouvernement. Est-il besoin de dire que l’entourage de Mme Smith est constitué de proches de Stephen Harper?
Son cheval de bataille actuel est le système de péréquation. Mme Smith en a plein son joli «casse» de voir le Québec vivre aux crochets du CAnada (sic) et entend bien nous serrer la vis. Comme si Ottawa avait besoin de renfort, pauvre petit.
Quand je pense que c’est au Québec qu’on dit trouver les conceptions politiques les plus dépassées, entre autres la notion d’indépendance.
Pas si dépassée que ça, finalement…
dimanche 22 avril 2012
Sortie de crise
Lou Skannen, génial politologue et cerveau choc, dignehéritier en ce sens d’Achille Talon, a trouvé un moyen efficace afin que leQuébec sorte de la crise actuelle. En effet, il a élaboré l’idée qui permettraau gouvernement de notre bon ami John James Charest, le très francophilepremier ministre du Québec, d’ouvrir la porte à des négociations, tout endemeurant fermement sur ses positions. De même, la solution mise de l’avant par le brillantmédiateur permet en outre aux étudiants de sauver ce qui peut l’être de leursession, tout en gardant la tête haute et de retourner en classe avec honneur.
La proposition Skannen consiste en rien de moins qued’affirmer pour le gouvernement sa volonté d’aller de l’avant avec la haussedes frais de scolarité, mais uniquement après qu’une Commission d’enquête aitdéposé des recommandations afin d’en atténuer les effets auprès des étudiants.
Si, avec un peu de chance, on peut confier ladite commissionaux soins de la juge France Charbonneau, une fois qu’elle en aura fini avec l’enquêtesur l’industrie de la construction, on en a pour au moins deux élections avantque la question des frais de scolarité revienne sur le tapis.
Vive Lou Skannen!
Inscription à :
Articles (Atom)