Elle, vice

Marie Simon, l'honorable gouverneure générale du CAnada-e – c'est-à-dire la vice-reine britannique –, que l'on reconnaît facilement à la verdeur de sa crinière haute en couleur, a livré le traditionnel message de bonne année au CAnadiennes et CAnadiens du CAnada.

Toujours aussi diserte, elle a invité son peuple à faire preuve de bonté et de réaliser d'importants progrès vers la «réconciliation». Digne représentante de son pays bilingue, elle s'est adressée aux gens en anglais, d'abord, et en inuktitut. Fraîchement émoulue de son cours de français par correspondance, elle a même baragouiné quelques mots dans cette langue, une première.

Il n'y a pas à dire, le CAnada ne pouvait trouver une personne plus représentative de sa profonde identité postcoloniale. Pardon: postnationale.

Ce n'est pas la même chose. Enfin, je crois…

Malotru dans les nuages

 

2.0 de pique

 

Amusant comment démarre cet article qui tente – sans grand succès, il est vrai – de nous convaincre que le chef du Nouveau Démocratic Party (NDP), M. Jagmeet Singh – dit «Ti-Guy»* – exerce une quelconque influence sur le Parti libéral du CAnada (PLiC).

Il faut bien se souvenir du fait que le NDP s'est porté au secours d'un gouvernement minoritaire afin de le garder en selle. Bien entendu, on a raconté par monts et par vaux – et en particulier dans La Presse – que M. Singh avait monnayé son appui en échange de concessions à caractère social.

Résultat de ces tractations? De vagues projets de loi menaçant de mourir au feuilleton et des consultations en vue de la création d'un – très – hypothétique régime d'assurance médicaments à l'échelle cAnadienne. Bref, pratiquement rien.

C'est au point où on se demande si le NDP n'est pas simplement un PLiC 2.0.



* http://buffetcomplet.blogspot.com/2022/02/ti-guy.html

Le massacre des Innocents 2.0

 

Ce qui alimente ainsi mon scepticisme n'est pas tant que l'armée israélienne s'adonne à la torture, la chose étant assez bien connue. Non, ce qui m'étonne surtout, c'est qu'il lui arrive de libérer des innocents.

Ou alors, c'est simplement que les prisons débordent...

Foi de veau

 

* Il est à noter un particularisme exclusivement québécois selon lequel le mot «poisson» peut désigner, au figuré, un jobard, un naïf, un niais, voire même un gogo.

Compte de Noël