samedi 19 novembre 2016

Richard en rit moins



Nous avons appris pas plus tard qu'hier en quoi consistait la sentence de Richard Henry Bain, le tueur et incendiaire du Métropolis, en septembre 2012.

On se souviendra qu'un commentateur au cynisme grinçant était persuadé que la condamnation de M. Bain serait relativement légère, compte tenu que la défense avait invoqué les problèmes de santé mentale de l'accusé. Ce commentateur avait même laissé entendre que la sentence ne dépasserait pas les 10 ans de prison*.

Eh bien, il s'est gouré une fois de plus, car le juge Guy Cournoyer a décidé que M. Bain devrait purger 20 ans derrière les barreaux avant d'être admissible à une liberté conditionnelle. On peut penser, au rythme où vont les choses, que, dans 20 ans, le Parti libéral du Québec (PLiQ) sera toujours au pouvoir et que, conséquemment, la libération de M. Bain ne posera alors aucun danger pour la société.


* Notons tout de même que ledit commentateur n'écarte pas l'éventualité que M. Bain en appelle de la sentence, laquelle pourrait alors être allégée par une cour d'instance supérieure. Il s'en passe des choses en 20 ans…

vendredi 18 novembre 2016

jeudi 17 novembre 2016

Autre temps

Au CAnada, on a fait tout un battage avec la visite du fils de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, quelque 40 ans après celle qu'y a effectuée son père. On y a même entretenu le suspense de savoir si le visiteur de seconde génération allait obtenir le privilège de rencontrer le Lider Maximo, Fidel Castro lui-même, après avoir été reçu par Raul, le président du conseil d'État de Cuba.

Finalement, pour autant que l'on sache, Fiston Ier a poursuivi son chemin vers les Amériques, apparemment sans avoir rencontré Fidel. J'imagine que si ladite rencontre avait eu lieu, elle aurait été étalée à la une des journaux.

Parlant de une, il n'y a qu'à consulter celle de la version électronique du journal officiel de Cuba, Granma, pour se rendre compte du peu qu'il a été fait de la visite officielle du premier ministre cAnadien dans l'île. On y mentionne davantage celle du président de la république vietnamienne.

D'aucuns pourraient s'en étonner. En effet, ne nous a-t-on pas rebattu les oreilles à propos de l'amitié étroite unissant Fidel et Pierre Elliott Trudeau? On aurait été en droit de s'attendre à ce que l'auguste vieillard voulût faire plus ample connaissance avec ce cher petit qu'il a peut-être pris sur ses genoux, autrefois.

Ou alors peut-être qu'il le connaît déjà assez.






mercredi 16 novembre 2016

mardi 15 novembre 2016

Lucide Lucien lucifuge



Lucien Bouchard, qui fut tour à tour fédéraliste conservateur, souverainiste bloquiste et péquiste, avocat très patronal et aujourd'hui écrivain dilettante, en a lancé deux bien bonnes, hier.

D'abord, ce grand moralisateur qui incite toujours les gens à «travailler davantage», tandis qu'il encourage les mises à pied de la part de ses clients, a assisté au lancement d'un ouvrage intitulé Bâtisseurs d'Amérique – des cAnadiens français qui ont fait l'histoire. Il paraît qu'il y a quelques lignes là-dedans qui sont de sa plume. On espère toutefois qu'il l'a trempée sept fois dans son encrier avant de la laisser riper sur le papier.

Alors que les journalistes l'entouraient comme un essaim de mouches, il s'est livré au monologue d'usage au cours duquel il a déploré que la politique actuelle manque de contenu. Heureusement, il n'a pas recommandé aux députés de travailler davantage afin de corriger le problème.

Ils nous en font bien assez comme ça...

lundi 14 novembre 2016

Québec sait faire*


 * «c'est foire»?

dimanche 13 novembre 2016

Elvis Legault



Ma CAQ s'est réunie en congrès, ce week-end, à Drummondville (sic). Comme d'habitude, ce type d'événement n'accouche d'aucune prise de position particulièrement notable et, la plupart du temps, les militants profitent de la clôture hâtive pour rentrer se coucher tôt.

Cependant, le chef de ma CAQ, M. François Legault, égal à lui-même, a profité de la réunion pour mener son numéro de pirouettes dorsales qui l'a rendu si célèbre, jetant quelque ombrage au talent pourtant phénoménal des artistes du Cirque du soleil.

Ainsi, M. Legault a affirmé qu'il était d'abord et avant tout cAnadien, sans pour autant accepter l'étiquette de «fédéraliste», le ciel l'en préserve. À tel point qu'il a affirmé qu'il voterait [à nouveau ?] «non» dans l'éventualité d'un autre référendum. Il a souligné, dans son discours, que le «CAnada, ça a commencé au Québec» et que ce dernier, conformément à une nouvelle résolution adoptée par ma CAQ, «devait se développer «à l'intérieur du CAnada». M. Legault a même affirmé que son parti souhaitait rapatrier des pouvoirs du gouvernement fédéral, notamment en matière d'immigration et de langue. Fort heureusement pour sa crédibilité, il a évité de mentionner que tous les autres gouvernements québécois depuis le début des années 1960 ont échoué dans toutes les tentatives analogues. Et finalement, pour bien marquer le coup, M. Legault a terminé son discours en anglais, espérant ainsi séduire une part de l'électorat qui ne sait même pas que ma CAQ existe.

Vraiment, cette fin de semaine, M.  Legault m'a rappelé un autre grand CAnadien, tout pareil à lui, et qui serait fier de ses contorsions à la fois verbales et verbeuses.