samedi 21 avril 2018

On l'applaudit bien fort!



C'est avec une grande satisfaction que les médias ont fièrement rapporté que le long périple à l'étranger du fils de Pierre Elliott Trudeau s'est conclu sans que le principal concerné ait commis la moindre connerie*.

Sur le plan diplomatique, c'est une exceptionnelle réussite.



* Notons par la même occasion qu'il n'a rien accompli non plus.


vendredi 20 avril 2018

Lésion d’honneur



Le président syrien M. Bachar el-Assad avait été décoré en 2001 par son homologue français Jacques Chirac de la grand-croix de la Légion d’honneur, la plus haute marche du podium.

Comme son nom l’indique, il ne s’agit pas du tout d’une croix, mais qu’importe. Peu de gens en ont jamais reçu une et, dans le sillage de l’imbroglio sur la fausse histoire de l’attaque chimique, la France avait l’intention de retirer la Légion à M. el-Assad. Prenant de court cette procédure, le président syrien a annoncé qu’il rendait la décoration qui lui avait été remise par un «esclave des Stazunis qui soutient le terrorisme».

Pour la France, la réplique est plus cinglante qu’une opération militaire. Quand on pense à toutes les bassesses que certains sont disposés à faire afin de décrocher cette médaille, le fait qu’un dirigeant – étranger, de surcroît! – la rejette est en soi une gifle monumentale.

Bref, la décoration a été remise à un commissionnaire chargé de la rendre. On ne sait pas à cette date ce qui est advenu de l’objet.



jeudi 19 avril 2018

Barreau secours



Au Québec, le processus d’adoption d’une loi se fait de manière un peu différente par rapport au CAnada. Lorsque la future loi est débattue, elle l’est en interprétant sa version française. Une fois qu’elle est imposée par le gouvernement, en toute fin de processus, on la soumet à la traduction pour que les bilingues anglophones puissent comprendre.

Le Barreau, tellement soucieux du respect des lois linguistiques pourvu qu’elles ne touchent que le Québec, s’est élevé en faux devant cette façon de faire, estimant que le système législatif québécois était anticonstitutionnel. En effet, selon nos vaillants plaideurs en belle robe noire et joli jabot blanc, la traduction tardive de la loi risque d’entraîner des dérives entre le sens légal français et celui en anglais.

Que faudrait-il faire, alors? Évidemment, les braves avocaillons fauteurs de trouble n’osent pas le dire, mais on sent qu’ils prônent la méthode éprouvée que le CAnada utilise depuis toujours: votez les lois en anglais, et tout sera dit.

En passant, notons que le Barreau de Montréal a reçu une subvention de 125 000 $ du gouvernement fédéral afin de l’aider dans cette démarche aussi juste et démocratique que ce qui se passe au CAnada  bilingue, là où vous allez galérer pour vous faire juger dans une autre langue que l’anglais.

Heureusement qu’il y a des avocats pour nous défendre!

mercredi 18 avril 2018

Pape pas pire


lundi 16 avril 2018

Vice à papa


dimanche 15 avril 2018

Suisse dans les idées

C'est toujours après coup que le chat sort du sac. Dans le cas de la première attaque chimique dont on s'est servi pour diaboliser encore la Russie, il appert que le poison en est un développé par l'OTAN.

Quant à la deuxième, combien de temps avant qu'on «découvre» qu'elle a été organisée par les «rebelles modérés» occupant Douma?

En attendant de le savoir, l'article est ici.