vendredi 3 janvier 2020

Raque en Irak (2)




L’autre jour, je parlais de l’ornière dans laquelle sont empêtrés les Stazunis en Irak. Un de leurs mercenaires avait été tué dans une attaque à la roquette, puis leur aviation avait bombardé une base où se trouvaient des membres du Hezbollah et des militaires irakiens. 

On avait compté des victimes dans les deux groupes, de sorte que la population irakienne, outrée par le meurtre de ses soldats, avait pris d’assaut l’ambassade stazunienne à Bagdad. Bien entendu, cela s’est déroulé dans la fameuse «zone verte», le seul endroit jugé sécurisé pour les Yankees dans tout l’Irak.

Ces derniers ont tout de suite eu leurs vapeurs devant une offense aussi menaçante et n’ont rien trouvé de mieux que d’accuser l’Iran – probablement à tort – d’avoir fomenté cette occupation. Afin de riposter, Washington a fait assassiner un général iranien. Inutile de préciser que Téhéran a menacé de se venger de belle façon.

Maintenant que les convulsions coléreuses yankees se dissipent lentement, ils ont déjà commencé à vouloir calmer le jeu. 

Ils finissent toujours par reprendre leurs esprits. 

Généralement, quand il est trop tard.







jeudi 2 janvier 2020

Pape piteux




Bonne Saint-Basile!




Comme chacun sait, la Saint-Basile, le 2 janvier, est une fête de plus en plus populaire. En effet, il est alors d’usage de végéter à la maison en ne faisant rien, pas même sa toilette, afin de marquer le moment de l’année où on est le plus éloigné du prochain «temps des fêtes».

Le 2 janvier a été consacré à saint Basile le Grand (329-389), évêque de Césarée et de Cappadoce, et docteur de l’Église (était-elle déjà malade à cette époque?). Depuis, le saint reçoit les honneurs de ceux que «Noël» ainsi que les célébrations qui l’entourent lassent au plus haut point. Curieusement, il est le seul saint dont la fête est soulignée par des non-croyants.

Sur l’icône ci-dessus, on aperçoit Basile, en tenue décontractée, arrivant à sa taverne préférée, le matin du 2 janvier, au moment où il commande deux œufs-bacon et deux paires de toasts. En arrière-plan, dans l’œil-de-bœuf de la porte d’entrée, point l’éclat du soleil levant. En outre, il emportait toujours de la lecture pour l’heure des repas.

Sans doute de la lecture sacrée, le saint homme.



mercredi 1 janvier 2020

L’alibi: la Libye




Recrudescence des tensions en Afrique du Nord! 

D’une part, le président de la Turquie, M. Recep Tayaut Erdogan, est allé en Tunisie pour dire, entre autres choses, qu’il envisageait la possibilité de déployer son armée en Libye. Que diable irait-il faire dans cette galère? La réponse laisse perplexes en ce moment bien des experts.

De l’autre, l’Algérie, voisine à la fois de la Tunisie et de la Libye, voit d’un très mauvais œil une intervention étrangère dans son arrière-cour, alors que son gouvernement était resté coi devant celle des Européens, en 2011. Que fera-t-il, tandis que l’instabilité intérieure entraverait son action à l’étranger? La réponse laisse perplexes en ce moment bien des experts.

Bref, les gouvernements de la planète font des pirouettes dorsales pour faire de ce monde la grande chambre froide de chair à canon.

Chère chair cherchant cha cachette*.



* À prononcer avec l’accent auvergnat.






mardi 31 décembre 2019

Raque en Irak




Vendredi dernier, un missile tiré par des paramilitaires irakiens en direction d’une base yankee a causé la mort d’un «sous-traitant» états-unien. Dit plus simplement, des djihadistes ont tué un mercenaire.

Évidemment, les Yankees n’ont eu d’autre choix que de mener leurs éternelles – et infructueuses – représailles. Des chasseurs-bombardiers sont allés pilonner des bases du Hezbollah dans l’ouest du pays et en Syrie. Le bilan officiel de cette action fut de 19 morts.

Dans ces histoires, on compte assez peu souvent les blessés, les traumatisés et les autres estropiés.

Pour sa part, le Pentagone a signifié que ces raids visaient à «affaiblir les capacités des brigades du Hezbollah à mener de futures attaques».

S’ils étaient un peu moins balourds, les Yankees «affaibliraient» leur adversaire avant d’en subir les attaques.

Mais bon, s’ils étaient vraiment malins, ils ne seraient pas là, non plus.


lundi 30 décembre 2019

C'est du Joly! (bis)



Mais la véritable révélation, ce fut de constater qu'elle avait des livres chez elle.

Remarquez, on peut toujours mener un cheval à l'abreuvoir, mais on ne peut le forcer à boire.


dimanche 29 décembre 2019

Puce, mais puce égale




Image sans commentaire



Moi, je ne trouve rien à dire.

Et vous?

La plèbe incite




Belliqueux, corrompu et raciste confirmé, M. Benjamin Netanyahu, qui venait d’essuyer deux échecs électoraux, faisait face à la grogne au sein de son propre parti, le Likoud. La situation s’est avérée suffisamment grave pour qu’une course à la chefferie soit organisée. 

Les membres du Likoud – un parti d’extrême droite, il est vrai – auraient pu prétendre faire tale rase des erreurs du passé et choisir un autre chef. Remarquez, cela n’aurait en rien changé la donne quant à la politique du parti envers les voisins d’Israël ni de sa population d’origine palestinienne. Mais au moins cela aurait donné l’impression d’une volonté de changement. 

Le résultat de la primaire est maintenant connu. M. Netanyahu reste le chef. Apparemment, les militants du Likoud n’éprouvent aucune difficulté à s’identifier étroitement à cet individu aux attributs des plus discutables.

Comme quoi, si on veut que l’électeur lambda aille dans la mauvaise direction, il suffit de garantir la liberté du plébiscite.