samedi 19 octobre 2013

Gentilly Daiichi





Tel que prévu, des postes disparaissent depuis que le gouvernement a annoncé la fermeture de Gentilly-2, notre fleuron québécois du nucléaire.

Certes, c’est ennuyeux pour les personnes qui ont ainsi perdu leur emploi. Mais, si ça les intéresse, je suis certain qu’il y a de belles ouvertures pour des spécialistes du nucléaire dans la région de Fukushima, au Japon.

Mais peut-être que ce nucléaire-là ne les intéresse pas.

Nous non plus, à bien y penser.

vendredi 18 octobre 2013

Chariabia


Je l’ai déjà écrit ici, tout ce battage artificiellement concocté autour d’une charte des valeurs québécoises  m’apparaît, encore et toujours, comme de la poudre aux yeux jetée par un gouvernement impuissant cherchant par n’importe quel moyen à se faire réélire avec une majorité en chambre.

Évidemment, comme il fallait s’y attendre, tout le projet achoppe sur la question de la supercherie et de la superstition; c’est-à-dire sur la religion. L’irrationnel a toujours été l’ennemi juré de la raison.

Remarquez, le chaudron déborde aussi sur la question des droits individuels. A-t-on ou pas le droit de braquer son prosélytisme sous le nez du contemporain, que ça plaise ou non à ce dernier? Le CAnada, au nom de sa propre charte des droits, tonne encore une fois que oui. Nul doute que, si le Québec voulait rendre le port des signes religieux catholiques libre et gratuit, le fédéral trouverait le moyen de s’y objecter.

C’est un mauvais réflexe chez lui; comme la religion.

Mais puisqu’il est question de nos chers voisins cAnadiens, posons la même question différemment. Serait-il acceptable que, plutôt que d'afficher ses opinions religieuses – car, dans ce domaine, il ne s’agit jamais que d’opinions – une personne affiche ses idées politiques en milieu de travail?

Partions que non, comme par hasard. 

Tiens, je vais vous montrer un vêtement que les officines du gouvernement fédéral n’accepteraient jamais dans leurs bureaux, droit religieux ou pas…



mercredi 16 octobre 2013

Jésus était-il chrétien?


Nombre de personnes n’ont pas hésité, après avoir lu les évangiles, demander quelle était l’orientation politique de Jésus de Nazareth.

En effet, compte tenu de son discours égalitaire, de la méfiance qu’il a toujours affichée – et avec raison – à l’égard de ses prêtres et de son aversion évidente à l’égard des possédants, en particulier les marchands du temple, la question se pose.

Puisqu’il est né avant Karl Marx, il lui manquait de toute évidence un cadre théorique suffisamment structuré pour pouvoir développer sa pensée socioéconomique. Il n’a donc pas pu bénéficier de l’extraordinaire érudition du philosophe et ses prises de positions ont visiblement achoppé en conséquence. Les idées qu’il a tenté d’élaborer sont donc demeurées à l’état embryonnaire, restant un peu éparpillées sous la forme de paraboles plus ou moins cohérentes et plus ou moins compréhensibles.

Mais à la base, après une étude un tant soit peu systématique de ses sermons, on réalise que Jésus était en fait un proto-marxiste de plein droit. Les proto-marxistes pourraient comparer leurs idées aux pièces d’un puzzle, avant qu’elles soient assemblées. Assemblées par qui? Mais par le grand penseur que fut Karl Marx, bien entendu.

Dommage que Jésus n’ait pas joui des mêmes capacités.


Je crois que je vais me laisser pousser la barbe.

lundi 14 octobre 2013

Les grandes citations du cinéma


« — Il va bien [...], il a épousé une femme très riche. » 
« — C’est une très belle carrière. »